Message aux jeunes > Une athlète ITU canadienne suspendue pour un Sudafed

Appelez moi désormais, le Don Cherry du triathlon.

Ce message s’adresse aux jeunes lecteurs qui coursent sur le circuit ITU.

Une athlète canadienne, dont on préfère ne pas dévoiler le nom, vient de se faire suspendre pour avoir utilisé de la pseudoéphédrine. Traduction, elle a pris un Sudafed ou un Claritin pour soigner un rhume – cela n’est qu’une hypothèse, mais cette substance se retrouve dans ces médicaments et avec des effets assez limités, on ne voit pas l’intérêt de se doper pour cela.

D’ailleurs, la pseudoéphédrine avait été retirée de la liste des substances contrôlées en 2001 pour ensuite être réintroduite sur cette même liste en janvier 2010.

Si vous souhaitez vous soigner sans ordonnance d’un médecin en achetant des médicaments disponibles en vente libre, sachez qu’il existe une application pour téléphones intelligemment conçue par l’Agence Mondiale Anti-Doping (WADA) pour vous éclairer dans votre choix de cachet.

Veuillez consulter l’application WADA Prohibited List 2011.

L’athlète en question a été suspendue pour 8 mois. Cela signifie qu’elle ne ratera pas la prochaine saison. Ceci est une bonne leçon.

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(Ottawa, Ontario – le 28 septembre 2011) – Le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) vient d’annoncer que XXXXXXXX, un athlète en triathlon, s’est vu imposer une suspension de huit mois pour avoir contrevenu aux règles antidopage. La violation a été constatée à la suite d’un contrôle antidopage en compétition le 21 août 2011. L’échantillon d’urine a révélé un résultat d’analyse anormal pour la pseudoéphédrine, un stimulant interdit.

La pseudoéphédrine est classée au titre de « substance spécifique » sur la Liste des interdictions de l’Agence mondiale antidopage. En vertu des règlements du Programme canadien antidopage (PCA), un athlète qui commet une première violation pour usage d’une substance spécifique, peut demander que sa sanction soit réduite de deux ans de suspension à une réprimande. Après avoir analysé la gravité de la faute commise par cet athlète en faisant usage de pseudoéphédrine, le CCES a proposé qu’une suspension de huit mois soit imposée, lui interdisant toute participation au sport.

En réponse à l’avis du CCES concernant ce résultat d’analyse anormal, Mme XXXX a renoncé à son droit d’audition, a reconnu avoir commis une violation aux règles antidopage et a accepté huit mois de suspension qui prendront fin le 21 avril 2012. Durant cette période, il sera interdit à cet athlète de participer, peu importe à quel titre, à tout sport organisé signataire du PCA, y compris de s’entraîner avec ses coéquipiers.

1 commentaire
  1. en fait si c’est comme pour les compés de natation, ce que je crois etre le cas, la prise de médicament contre le rhume est seulement interdit le jour d’une compé, alors arrêter d’en prendre 48 ou 72h avant devrait suffir à ne pas avoir un test positif!