Tendance > Tweets, Intimidation et préjudice dans la communauté PRO.

Il y a quelques jours, on fêtait les 2 ans de l’épreuve du triathlon aux Jeux Olympiques à Londres. Simon Whitifield avait chuté et Paula Findlay avait terminé dernière. Un mauvais souvenir que l’on vient de leur rappeler puisque Pat Kelly, ancien coach de Findlay vient de poursuivre Simon Whitfield jugeant que ses propos diffamatoires. L’ancien champion olympique avait tenté de rejeter la responsabilité de la mésaventure de Findlay sur le dos de Pat Kelly.

Enfin, rien n’est simple, à la base c’est un Tweet qui a tout déclenché. Simon aurait dit que Pat Kelly était « totalement incompétent » et qu’il l’aurait « totalement abandonné » avant les jeux olympiques.

Pour savoir si cela est vrai, il faudrait déjà savoir comment un coach doit se comporter et comment et où est la ligne pour juger quelqu’un d’incompétent.

Pour mettre en perspective, c’est lui qui était le coach de Paula Findlay lorsqu’elle a enchaîné les 5 victoires en série mondiale. Malheureusement, une fracture à la hanche et des problèmes d’anémie ont tout fait dérailler. C’est Simon Whitfield qui s’est occupé d’elle tout juste avant les jeux.

Selon Pat Kelly, le tweet en question a été retweeter 48 fois.

Enfin, en faisant des recherches le véritable Tweet en question est plus subtil. ‘gutted 2c Paula so upset. There are some people that need 2b held accountable here, total incompetence before they jumped ship. #shameful’ et ne mentionne pas directement les responsables.

Ses apparences à la télévision allait aussi dans le même sens. Simon Whitfield s’est exprimé face à des gens au pouvoir. Ce qui est plutôt courageux et cela a probablement accélérer la reconstruction de Triathlon Canada qui en avait bien besoin. L’importance c’est d’apprendre des erreurs.

Il en demeure que Pat Kelly a été en quelque sorte forcé d’aller voir ailleurs (entraineur pour Hong Kong).

Les attaques sont choses très rares dans le monde en ITU, cela reste un petit milieu où tout se sait. Certains athlètes stars ont d’ailleurs affiché un mécontentement face à l’ITU en début de saison et rien n’a été su.

On peut en dire autre chose en Ironman ou l’on voit une explosion d’attaque directe sur Twitter.

Avec l’apparition des comptes satiriques comme celui de The Real Starky, on voit une explosion de comptes avec des causes, @WTCProblem, @Dark Mark, @50WomentoKona, la liste est longue.

Malheureusement, au fil du temps on remarque qu’il n’y a pas réellement de débat mais que tout cela tourne aux insultes et à l’intimidation. Trimes a probablement critiqué la WTC, mais on préfère le constructif…

Cela devient encore plus gênant quand le CEO d’ironman fait de même. On peut aussi le comprendre puisqu’il est constamment attaqué sur Twitter. Peut-être que nous sommes dépassés par le temps et que cela est devenu acceptable.

Dans son entrevue dans slowtwitch, il va jusqu’a s’en prendre aux professionnels. Il dit ne pas savoir pourquoi Rachel Joyce préfère être pro qu’être avocate, Amanda Steven préfère le triathlon à la médecine. Mais cela ne s’arrête pas là, il va tout simplement et pointe du doigt ses anciens gagnants de Kona dont surtout Pete Jacobs pour avoir simplement compléter son Ironman pour obtenir sa qualification et que cela n’était tout simplement pas professionnel.

En fait, il a raison mais sa position ne lui permet pas de faire ses commentaires et finissent simplement par causer des préjudices.

Il y a d’ailleurs une certaine tension entre les dirigeants et ses pros. Mirinda Cafrae a aussi du se défendre et attaquer Messick par média interposé.

Elle rappelle justement le cas très intéressant de Sara Gross qui s’est fait intimider par la communauté après sa victoire à IM Brésil puisqu’on l’a accusé d’avoir drafté. Dans la réalité, la WTC ne veut plus laisser 20 minutes entre la vague des pros et des AGs, par ce fait les pros féminines se retrouvent dans la congestion.

Effectivement cela fait le buzz que tout soit sur la place publique, malheureusement cela remplace le débat par un rapport de force. Et à la fin de l’histoire à force d’ignorer certaines problématiques, cela fini que par empirer.

 

 

 

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