Comprendre l’ITU > Est-ce que Gomez et Jorgensen pourraient être sacrés champion du monde dès ce week-end.

Contrairement aux autres sports professionnels, le classement pour attribuer le titre de champion du monde comptabilise les points sur les 5 meilleurs résultats de la saison dans les deux circuits WTS  (série mondiale – 800 points) ou WC (coupe du monde – 300 points). Cela signifie que dans le cas où l’athlète fera toutes les courses de la saison, il pourra effacer ces mauvais résultats. Les espagnols Javier Gomez et Mario Mola sont d’ailleurs les très rares athlètes qui auront pris part à toutes les courses de la série mondiale. Ce système rend le positionnement donc très incertain. Exemple parfait, Kristen Sweetland pourra faire un bon important au classement en effaçant une 29e place.

David Vincent Luis (6e) devrait aussi se rapproche de la tête puisqu’il ne comptabilise que 4 résultats en WTS. Un bon résultat à Stockholm lui permettra de jouer pour le podium au classement final.

À l’inverse une athlète comme Gwen Jorgensen qui a gagné 4 victoires n’a que très peu d’intérêt à faire Stockholm puisqu’elle n’est qu’a 115 points du nombre de point maximal (5 courses à 800 points). Dans son cas, on pourrait penser qu’elle à le titre assuré vu sa dominance.

L’ITU s’est évidemment assuré d’articuler son système afin que le titre se décide bien à la dernière course. Le résultat obtenu à la grande finale est additionnel et surtout, il est basé sur 1200 points. Il est donc mathématiquement impossible d’être sacré champion du monde avant l’étape ultime.

Dans le cas des femmes, Jodie Stimpson est la mieux placée pour priver Jorgensen du titre. Si l’on considère qu’elle fera mieux qu’une 11e place à Stockholm, elle viendra obligatoirement réduire son écart. L’écart actuel étant de 903 points, en cas d’une victoire à Stockholm, il serait réduit à 470 points.

Il faudrait donc que Stimpson obtienne au minimum, un résultat avec plus de 8 places d’écart pour gagner le titre. Même si cela peut paraitre improbable, Gwen Jorgensen avait chuté à la grande finale de Londres en 2013.

Aspect très important, le titre ne peut se jouer uniquement que ente Jodie Stimpson et Gwen Jorgensen.

 

Chez les hommes, le scénario est différent. Avec les 4 victoires de Javier Gomez, son plus mauvais résultat comptabilisé est une 6e place. Même si la marge est petite, il a l’assurance de se présenter à Edmonton avec plus de 300 points d’avance sur le deuxième (Mola et Jonathan Brownlee).

L’avance de ces trois rend presque improbable la conquête du titre par les autres en dessous du classement. Gomez devra terminer à moins de 4 places de Jonathan Brownlee ou de Mola en cas de victoire par assurer le titre.

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