2015, l’année de tous les challenges pour les Grands Prix.

La France a dans ses mains un joyau : les Grands Prix. Ce circuit permet aux athlètes de se confronter avec les meilleurs internationaux sans prendre trop de risques financiers, contrairement aux déplacements très onéreux pour les coupes d’Europe ou du monde. Pour beaucoup, les FGPs représentent leur seul financement et cela leur permet de rester dans le sport élite.

C’est un outil de développement dont toutes les autres nations voudraient se munir. Pourtant, 2015 sera l’année de tous les dangers. Même si l’Allemagne ou l’Italie souhaiteraient rivaliser avec notre circuit, la présence d’internationaux n’y est pas aussi forte qu’en France.

L’ITU de plus en plus omniprésent.
En 2015, la fédération internationale continuera d’étoffer son circuit. Avec pas moins de 10 étapes en WTS et 9 étapes de coupe du monde, et avec tous les points offerts, un athlète devra forcément rester très fidèle aux circuits internationaux afin de ne pas reculer au classement.

Il y a aussi une contrainte géographique. Avec l’épreuve test de Rio en août, certains pourraient être poussés à rester en Amérique afin de se préparer pour les dernières compétitions Edmonton et Chicago.

Évidemment, rien ne force la fédération internationale à laisser de la place pour les FGPs. Au contraire, elle a besoin d’une présence régulière afin d’y gagner en visibilité.

Contraintes financières.

Un athlète qui est régulier en ITU doit avant tout répondre aux exigences de sa fédération et mettre en priorité sa qualification pour les jeux Olympiques. Dans ce besoin d’avoir une préparation optimale pour aller chercher un slot pour les Jos comme durant l’épreuve test de Rio, on peut s’attendre à voir les athlètes se concentrer plus sur le circuit ITU.

La seule manière pour convaincre les meilleurs athlètes internationaux est avant tout pécunier. Malheureusement, on sait déjà que 2 des plus gros clubs français viennent de jeter l’éponge. Dans l’incapacité d’obtenir un financement à la hauteur de leur espérance, on se rend compte que le modèle économique n’est pas suffisamment viable pour que tous les clubs de D1 poursuivent leurs ambitions.

On sait déjà que certains des meilleurs éléments français doivent trouver un nouveau club parce que leur club actuel n’a plus le budget pour continuer à les payer comme la saison passée. Le modèle est devenu de plus en plus précaire et il a besoin de se réinventer rapidement s’il ne veut pas disparaitre.

Voici le calendrier international.

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6-7 mars – Abu Dhabi, Émirats arabes unis
14-15 mars – Mooloolaba, Australie
21-22 mars – New Plymouth, Nouvelle Zélande
28-29 mars – Auckland, Nouvelle Zélande
11-12 avril – Gold Coast, Australie
25-26 avril – Cape Town, Afrique du Sud
9-10 mai – Chengdu, Chine
16-17 mai – Yokohama, Japon
24 mai – Dunkerque FGP

30-31 mai – London, Grande Bretagne
13-14 juin – Huatulco, Mexique
Valence (13-14juin) ou Strasbourg (5 juillet)
12-28 juin – Jeux européen.

11 et 12 juillet – Championnat européen Genève

10-26 juillet Jeux Pan Americain.
18-19 juillet – Hambourg, Allemagne
1 et 2 aout – Rio Test Event 2015
8-9 août – Tiszaujvaros, Hongrie
9 août – Embrun
22-23 aout – Stockholm, Suède
5-6 septembre – Edmonton, Canada
6 septembre – Quiberon
12-13 septembre – Montréal, Canada
15-20 septembre – Chicago, USA
3-4 octobre : Cozumel, Mexique
4 octobre: Nice
17-18 octobre: Alanya, Turkie
24-25 octobre: Tongyeong, Corée du sud

 

4 commentaires
      1. ils sont plusieurs à avoir un palmarès important, je sais de quoi je parle, ça fait 12 ans que je bosse à Beauvais (dont 10 à m’occuper des pros), c’est pour ça que ça m’intéresse 🙂