Aero > Les freins à disque sont-ils handicapants?

Toutes les grandes marques ont récemment ajouté des vélos de routes avec des freins à disque.

Technologie à la mode?

Pour certains, c’est une évolution inévitable puisqu’ils sont nettement plus performants en terme de freinage et qu’ils éliminent la problématique des roues (en carbone) qui surchauffent dans les descentes. Elles sont aussi généralement inefficaces sous la pluie. 

Il existe pourtant des opposants à cette nouvelle technologie. Premièrement, c’est pour une question de sécurité. Si votre peau est en contact avec le disque lors d’une chute, vous risquez d’être brulé. Pour le moment l’UCI n’est pas clair sur son avenir. Ils ne sont tout de même pas fermés à l’idée. Et le second reproche concerne l’aérodynamique.

En terme de triathlon, cela devient très compliqué puisque l’ITU interdira un vélo avec disque tant que l’UCI ne changera pas se règle tandis que la WTC (Ironman) vous laissera courir avec. 

Donc la grande question pour le triathlète est de savoir si cette technologie à un effet négatif sur l’aérodynamique. Comme presque toujours, Specialized, profitant de leur propre tunnel, ils se sont penchés sur le sujet.

Résultat

il n’y a pas de différence entre un étrier traditionnel et un frein un frein à disque avec un angle de 0 degré.

À cause du profil de freins à disque, ils ont aussi testé avec un angle de 10 degrés (simulation d’un vent de côté), les résultats démontrent alors que le disque est plus lent de 8s sur 40km. Ce handicap sera probablement compensé dans les virages puisqu’il sera possible de freiner plus tardivement. 

En conclusion, cette technologie en triathlon longue distance offriraient probablement un avantage que sur des parcours très techniques. Ce qui est généralement rare. Un parcours comme Nice serait un bon candidat.