6 trucs pour aller plus vite à vélo sans effort.

Voici un petit guide pour vous rappelez des différents trucs qui vous permettront d’aller plus vite sans à avoir à travailler plus dur à vélo. On s’est concentré uniquement sur l’aspect matériel et technique.

Travailler ses trajectoires à vélo. 

Durant vos courses, vous devriez toujours chercher à prendre la trajectoire la plus courte ainsi que de garder une bonne vitesse dans les virages. Pour cela, il est important de rester bas sur son vélo pour baisser le centre de gravité et de focuser sur la sortie du virage. 

Ne pas surcharger son vélo. 

Pour vos courses, il n’est pas nécessaire d’avoir 5 bidons sur votre vélo puisqu’il ajoute du poids et ils augmenterons la surface frontale. C’est à vous de planifier en fonction des stations de ravitaillement. Vos bidons devraient être uniquement placés entre vos barres et en arrière de votre selle. Ce set up n’entraine pas de pénalité. Les bidons en bas du cadre sont à proscrire. Votre kit de réparation doit se loger en arrière ou en dessous de votre selle.  

Choisir le bon pneu. 

Sujet très ignoré, il existe des pneus plus rapides que d’autres. Le Specialized Turbo Cotton est la référence du moment mais son manque de protection en fait un choix risqué.  Le Continental GP 4000 et le nouveau Michelin Power sont les références du moment. Pour vos courses, vous devriez aussi utiliser des chambres à air en latex.

Avoir la bonne Stratégie. 

Des récentes études ont démontré qu’on était plus rapide lorsqu’on changeait constamment de rythme. Contrairement aux anciennes croyances, il faut adapter son intensité en fonction du profil. Donc avant de vous lancer dans une course, assurez-vous d’établir la bonne stratégie.

Garder sa position aéro. 

Lorsque vous être en course, vous avez surtout en tête l’effort que vous êtes en train de donner. Pourtant, si vous ne gardez pas votre position aéro, vous ne serez pas récompensé de vos efforts. Vous devez travailler cet aspect et ne pas attendre les quelques jours avant la course pour monter à nouveau sur un vélo de TT. N’oubliez jamais que votre position représente 80% de votre drag (résistance au vent). Pour optimiser le tout, votre casque d’être choisi en conséquence. 

Transmission impeccable. 

On voit de plus en plus de pros s’associer avec des fabricants de roulement en céramique. Même si les gains associés peuvent sembler marginaux, avoir une transmission bien huilée et propre ne coute rien. 

14 commentaires
  1. Bon conseils! Que pensez-vous de ne pas apporter de bidon d’eau pour le vélo pour des courses olympiques et autres moins longue (<40km)? On pourrait boire un bon coup avant le vélo et au retour? Merci!

    1. pour un 40km j’emporte en général un bidon de 500ml.
      En fonction de la météo, toujours sur 40km, le bidon peut être rempli à moitié.

      Je pense qu’il est important de boire sur le vélo, car :
      on a déjà fait un effort en natation.
      On est parti pour une partie vélo de plus d’1h.
      et ensuite il y a 10km à courir.

      Donc, afin d’entamer le 10km déshydraté, j’emporte toujours un bidon.
      En plus, si sur le vélo je veux prendre un gel, il me faudra forcément de l’eau.

      Par ailleurs, mais pour un S (20km), j’emporte toujours un demi, voire quart de bidon.
      Car en vélo dans l’effort, j’ai tendance à avoir la bouche sèche.
      De plus, certaines marques de vélo auraient démontrées que le port d’un bidon sur le tube diagonal améliorerait le CX. Alors pourquoi ne pas s’en priver ?
      En plus, je ne pense pas que 150g ou même 500g (poids du bidon avec du liquide dedans) en plus sur le vélo pénalise grandement la performance vélo. Par contre, finir le vélo déshydraté la oui, on peut perdre beaucoup de temps.

      Mais après chacun fait comme il veut avec sa propre expérience.
      Mais perso, tournant les M qui sont sans dénivelé, avec un chrono de l’ordre de 2h15 et le vélo étant mon point fort (tout est relatif hein 😀 ) pour 40km j’emporte à boire.

        1. Entièrement d’accord, ne pas s’hydrater et à mon sens prendre un risque important comparé au gain de poids et de Cx (à prouver) que cela procure.

      1. Merci pour ta réponse!

        J’étais curieux de voir si des gens prenaient ce risque et si ça pouvait payer..
        Je trouve que boire de l’eau me fait sortir de ma position aéro et ajoute un élément qui nuit à l’aérodynamisme. J’imagine que ça ne vaut pas le coup, sinon les gens de haut-niveau l’auraient déjà fait (sauf que pour ITU, la draft est permise ce qui peut changer la donne..)

  2. Utiliser des chambres butyl ? Mais pourquoi ?
    Elles sont pourtant réputées pour avoir un rendement plus faible que le latex, tout en étant plus lourdes ?
    Sur du long je peux comprendre, avec l’histoire du latex qui ne tient pas la pression, mais sur du court ?

    1. Désolé! C’est effectivement une erreur. Oui, toujours prendre en latex. Le rendement est vraiment meilleur. Et même pour le long, la perte de pression n’est pas si importante sur 5h. Sur 12h oui :p

  3. > Les bidons en bas du cadre sont à proscrire.
    Pourtant le monsieur sur la photo illustrant l’article en a un 😉

  4. …banal comme conseils, révélateur d’une méconnaissance totale de l’effort cycliste… une bonne hydratation et alimentation vérifié, un entrainement de force conséquent et des rythmes en sur-vitesse fonction de la distance préparée, une posture personnalisée, des braquets éprouvés, des manivelles plus longue de 5 mn minimum, des boyaux de 25 ou 28 à la bonne pression, un Q factor faible, la bulle avant doit se rejoindre (mains, tête) pour éviter un écoulement de l’air sous le torse, avec des prolongateurs relevés à 90° aux extrémités, une vision et un cap fixé toujours sur l’horizon, pour ne citer que ces quelques mais précieux conseils

    1. Pas tout à fait d’accord sur tous les points. En terme d’aéro on voit un peu tout et n’importe quoi. il vaut mieux un bidon « plat » comme celui en bas du cadre sur la photo que le bidon (voir parfois 2 bidons) derrière la selle positionné perpendiculairement à l’écoulement de l’air. Les performances aérodynamique ne résident pas seulement dans le fait de réduire la surface frontale du vélo mais aussi de limiter la création de turbulences derrière celui-ci. Tout comme le bout des prolongateurs relevé à 90°, cela peut être une amélioration de l’ergonomie et donc du confort mais certainement pas de l’aéro.

  5. bonjour, j’ ai une question , doit- on avoir la meme hauteur de selle, chrono et route merci

  6. Bon, ben il y avait déjà les conseils pour nager plus vite sans se fatiguer, maintenant on va aller plus vite en vélo sans effort. Le triathlon va enfin devenir un sport reposant…