Dopage > Stade 2 fait sa propre étude sur les effets du dopage. Des résultats au-delà des attentes.

Selon un récent article de la Rtbf, Stade 2 diffusera un reportage sur leur propre étude sur le dopage. À cause de l’aspect éthique, les laboratoires ne s’aventurent généralement pas à tester des produits dopants sur des humains. Par ce fait, il était pratiquement impossible de quantifier ses effets.

Ce flou permet de limiter le scepticisme face aux performances des élites.

Sur un 3000m, la meilleure amélioration observée serait de 31 secondes. C’est le résultat de trois semaines de traitement avec 12 injections microdosées et des médicaments par voies orales. Les substances prises sont, l’EPO, les corticoïdes, les hormones de croissance. Selon David Bertrand, on peut donc affirmer qu’il serait possible de transformer un athlète de niveau national en international.

Pour le moment, impossible de savoir si avec ce protocole, un athlète aurait été contrôlé positif en cas de test.

Tous les athlètes qui ont participé à cette expérience ont accepté de se retirer des compétitions pour les 2 mois suivants les tests. D’ailleurs, c’est peut-être l’aspect le plus critiquable puisque selon les dires, les effets du dopage seraient nettement plus long que cette courte période d’exclusion. 

Dans les cobayes, on parle de plusieurs médaillés européens en triathlon. David Betrand ajoute que le plus étonnant dans cette étude est que les athlètes avaient des niveaux de performances nettement supérieurs et même s’ils s’entrainaient moins.  

Ce reportage de Stade 2 devrait remettre de l’eau dans le moulin. C’est d’autant plus grave que certains produits dopants ne sont toujours pas décelables et que des produits comme les corticoïdes peuvent être pris avec des exceptions médicales. 

4 commentaires
  1. Le reportage à l’air plutôt intéressant, cest bien que stade 2 aille dans ce sens.
    Pour rebondir là dessus, quand on voit le nombre d’athlète arrivant au contrôle antidopage avec leurs AUT (Autorisation à Usage Thérapeutique), on peut se poser pas mal de questions…

  2. l’EPO / corticoïdes/ hormones de croissance pour 30 »
    (dans le meilleur des cas, donc certains ont du gagner 10 voir 15 ») sur
    3km…..ben dis donc ça vaut vraiment pas le coup de se pourrir la
    santé.

    Après il me semble voir lu qu’un sportif dopé profitait du
    dopage même après avoir arrêté (histoire de mémoire du corps qui serait
    alors capable de reproduire les efforts qu’il a connu…ou qlql chose
    dans le genre).

    Donc quid des athlètes qui ont participes au test?
    2 mois sans compétitions ok mais après….

    1. 30 secondes sur 3000m, c’est énorme. Je connais un athlète qui a fait le test… Trimes l’a deja trimé, il est francais et n’a jamais fait les Jos. Il a une nouvelle carrière depuis dans un autre sport….

      Pour le test, cela reste un dopage sur une tres courte durée quand meme et ils parlent de microdosing, on en saura plus ce soir.

      1. Je suis bien d’accord qu’en passant de 7’40 à 7’10 on entre dans un autre monde. Mais pour un AG qui va passer disons de 11′ à 10’30, sachant les m*** qu’il va devoir s’injecter et les effets secondaires potentiels…..le jeu en vaut-il la chandelle? clairement non.

        Dans le reportage C.Fleureton (qui est déjà un sacré coureur à la base) gagne 10 » sur 3000m.

        Moi ce qui me gêne en regardant le reportage, c’est que le pimpim de base se dit qu’avec un mois de traitement en micro doses en douce dans son coin, il ne se fera jamais choper et il pourra devenir le champion de son quartier, donc certains risquent d’être tentés.

        Heureusement, je me dis (peut être naïvement), que la ‘cure’ EPO/hormones/corticoides ne doit pas être donné (mais bon quand des gars roulent sur des bikes à 8000€, c’est peut être un faux argument). Idem pour l’auto- transfusion qui est difficilement faisable dans la salle de bain (enfin sans risque s’entend) .
        Il est aussi bien expliqué que pour un dopage sur une longue période, c’est 4 intra-musculaire par jour + 20 medocs tous les jours….c’est un job à plein temps 🙂

        Je ne comprends juste pas la fin du reportage avec les 2 professeurs qui parlent de d’ enlever certains produits naturellement produit par l’organisme de la liste des produits interdit…..et après on fixe les limites à quel taux?