Retour avec Etienne Diemunsch sur sa première série Mondiale.

Vainqueur en coupe du monde, Etienne Diemunsch a enfin pu fouler le tapis bleu de la série mondiale. Victime d’un virus tout juste avant les premières courses de la saison, c’est finalement à Londres qu’il a fait son entrée. Trimes s’est entretenu avec le sociétaire de Vitrolles pour connaitre ses sentiments après sa 30e place. 

C’était ta finalement sa première WTS, est-ce que cela correspondait à tes attentes.

Etienne Diemunsch : Oui relativement, Natation hargneuse, mais rien d’exceptionnel en comparaison au FGPs, ensuite je m’attendais à subir le vélo, car les débuts de saison sont toujours compliqués pour moi dans ce domaine et c’est ce qu’il s’est produit. Par la suite, je n’étais pas au mieux à pied et avec cette densité ça ne pardonne pas!

Tu sors de l’eau avec Mario Mola, tu te dis …

E.D. : J’ai vraiment eu du mal à me mettre dans ma course, le fait d’avoir été longtemps malade (et presque six semaines au repos complet) au mois de mars et début avril, sans compter que j’ai à nouveau eu un épisode infectieux il y’a 10 jours ont fait que je suis arrivé ici vraiment perdu au niveau de ma forme et de mes sensations. Aucun stress le matin et avant la course ce qui n’est jamais totalement bon. En conséquence, dans l’eau, je me suis laissé faire sans aucun « fighting spririt » et j’ai vraiment eu l’impression d’être loin tout le long, je rattrape Mario Mola à la dernière bouée et je me dis qu’en fait je ne suis peut être pas tant à la rue. Au final, je sors juste derrière lui et je me dis juste qu’il ne faut pas chômer à T1 si je veux avoir une chance de rester dans la course.

Votre groupe ne sera jamais en mesure de reprendre du temps sur le groupe de tête, as-tu eu l’impression qu’il y avait un manque d’entente… Est-ce que l’absence de Johny à l’avant a influencé le comportement de certains?

E.D. : Très honnêtement, à partir du moment où je suis sorti de l’eau jusqu’à a fin de la course je n’ai rien vu, et j’ai juste essayé de suivre. Aucune lucidité durant la course, donc je ne peux pas vraiment dire, je n’avais pas l’impression que l’entente était très bonne, mais étant resté la quasi-totalité du vélo à l’arrière du pack, je ne peux me plaindre!

Parle-nous de ton effort en course à pied…

E.D. : quand je traine à l’arrière du paquet en permanence en vélo, ce n’est jamais très bon signe pour la suite, j’ai tout de même essayé de faire mon entrée en transition  un peu plus à l’avant du pack (pour moi T2 fais parti de la CàP, très souvent ça détermine même cette dernière me concernant) j’arrive donc à partir convenablement avec Richard Murray, mais je ne suis absolument pas relâché, et bien que conscient de ça je n’arrive pas à mettre les choses en place. Je vais donc exploser un peu avant le 1er kilomètre. Par la suite, ça reviendra un peu dans le second tour, mais rien de bien flamboyant, incapable de me faire mal, j’ai terminé assez frustré de la course.

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Quel bilan fais-tu tout de même de cette 30e place pour tes débuts en WTS?

E.D : Je ne m’attendais pas à être au mieux, au final, j’ai été vraiment mal au niveau des sensations, dans ces conditions je me dis que la marge de progrès est énorme et que rien que le fait d’accumuler quelques courses me permettra d’être beaucoup mieux la prochaine fois. Ce n’est donc pas totalement catastrophique et je suis motivé pour continuer et effacer cette première course des tableurs.

As-tu l’impression que cette expérience te permet d’avoir des meilleures références pour le futur?

E.D. : non pas vraiment, car c’est relativement conforme à l’idée que je me faisais de la WTS, maintenant si j’arrive à remettre toutes les choses dans l’ordre je pense qu’avec des circonstances de courses semblables ou légèrement plus favorables, je peux être relativement rapidement performant. Il faut pour cela avant tout que je finisse de me soigner, je suis encore sous antibiotiques pour quelques jours…

Photo archive.

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