Bienvenue parmi nous! > Les 10 commandements du parfait triathlète

Un carnet d’entraînement tu tiendras : Même succinct. C’est la condition numéro un vers la compréhension de ce que l’on fait, l’autonomie et donc le réel progrès qui ne doit pas être que physique et assujetti à quelqu’un. 

Un casque et un vélo en bon état de fonctionnement tu auras : Le vélo est la seule discipline intrinsèquement dangereuse du triathlon. Pour soi et pour les autres, un casque un vélo en parfait état est indispensable. 

Ton corps tu écouteras : Le débutant, toujours pressé de progresser vite, très vite, oublie ce principe essentiel. Il n’y a pas de bon entraînement qui se base sur un corps fatigué. 

A l’heure aux entraînements tu seras : Beaucoup d’athlètes l’oublient alors qu’ils ont une discipline presque d’ascète par ailleurs. Etre ponctuel ce n’est pas seulement respecter les autres, c’est vivre la totalité de l’expérience sportive avec le groupe. On en ressort grandit car un séance dépasse largement le temps de l’engagement physique. C’est ce qu’on appelle le partage de l’expérience.

L’aspect technique tu privilégieras : La vraie technique est celle qui reste en place même lorsque le corps est poussé à l’extrême de son potentiel. Il faut toujours chercher le geste juste à l’entraînement, c’est le seul moment où l’on peut mettre en relation nos sensations et un œil extérieur. La technique doit toujours être prééminente à l’aspect physiologique de notre pratique.

Te reposer, tu oseras : Commandement connu mais jamais ou presque respecté ! Le repos fait partie intégrante de l’entraînement.

Les plus expérimentés, tu écouteras : L’expérience n’a pas de prix et surtout, c’est la seule chose qui « ne s’apprend pas » mais se construit patiemment au fil du temps… Alors, si écouter les anciens peut permettre de faire moins de bêtises et d’en gagner un peu de ce temps qui nous est si cher…

De la culture de ton sport, tu t’imprègneras : Faire du triathlon va au delà de la pratique elle même, c’est un mode de vie et cet habitus sportif ne peut faire l’économie des axiologies de notre discipline.

Trop de courses, tu ne feras pas : Courir et mettre tout le temps un dossard est l’expression d’un manque… Comme pour la technique, l’accomplissement ne passe pas par la quantité mais par la qualité et donc, des courses ciblées et bien préparées… bien plus profitables et valorisantes au final…

T’amuser et partager, tu chercheras : Quel que soit le domaine, le pivot motivationnel numéro un, c’est le plaisir et le partage… Ne jamais l’oublier surtout dans notre sport très individuel. A l’entrainement bien sûr… Et aussi autour d’une bonne bière de temps en temps 😉

Si vous avez fait une lecture attentive de ce petit essai, vous aurez compris que la culture de ce sport est essentielle et qu’il est donc important pour vous de savoir qui est le coach sur la petite photo au milieu de l’article… Pas facile, je reconnais… le 1er à donner la bonne réponse gagne donc une bonne bière… (et oui, respectons le 10eme commandement…)

Vous aurez aussi comprit que l’ensemble de ces préceptes ne se veut pas paroles d’évangile… quoique !