Spécial ITU Grande Finale – Parcours atypique et singulier pour plus de spectacles?

En série mondiale (WTS), tout est aussi une question d’équilibre. Selon notre analyse, plus la ville hôte profite déjà d’une réputation internationale, plus ses efforts pour offrir un tracé de sa course spectaculaire sont limités. Chicago illustre parfaitement cela puisque la grande finale sera confinée dans le Grant Park.

La WTS ne s’est jamais cachée pour avouer sa préférence pour les grandes métropoles. Il ne fait aucun doute qu’en organisant la grande finale dans l’une des plus grandes métropoles du monde, cela devrait offrir une visibilité accrue. Malheureusement, la présence du triathlon olympique aux États-Unis reste complexe et instable. Après Washington, San Diego, Chicago sera une autre course qui disparaitra du circuit au tapis bleu. Incompatibilité de culture?

Pour le moment, apprécions le fait que Chicago nous accepte sur ses terres…

Et la parcours?

Ironiquement, même si le parcours peut s’avérer être un véritable cauchemar pour les athlètes, il sera particulièrement intéressant pour les spectateurs sur place puisqu’ils pourront voir à plusieurs reprises les athlètes durant le même tour.

Spécificité, spécificité, spécificité…

Le résultat d’une course est fréquemment influencé par le parcours puisqu’il exige généralement certaines spécificités. Dans ce cas là, avec 5 demi-tours à faire par tour, soit 40 relances, les athlètes ne sont pas tous égaux face à cette exigence.

Contrairement au parcours où les athlètes peuvent rouler à une allure régulière et rouler protégé, les accélérations useront.

Le phénomène du Yoyo.

Traditionnellement, les athlètes aiment rester en arrière pour économiser leurs énergies. À Chicago, se retournera contre eux. Le phénomène est simple, les premiers peuvent faire le virage sans être embêtés par les athlètes les entourant. Plus ils sont nombreux a tourner, plus ceux qui sont en arrière doivent ralentir plus en attendant que ceux devant eux finissent leur virage. En sortant avec moins de vitesse, l’athlète est donc forcé de fournir un plus grand effort que les premiers pour rester avec le groupe.

On parle donc du phénomène du Yoyo. Ironiquement, même si le parcours n’offre aucun dénivelé, c’est sur ce type de parcours que l’on risque de voir le plus d’athlètes décrocher. Cela devrait être particulièrement vrai dans les catégories des juniors et U23.

Des parcours si différents, ou pas.

Oh malheur, depuis quelques années, les parcours entre les juniors, U23 et élites ne sont jamais les mêmes. Malheureusement, on y perd la possibilité de comparer les temps. Pour Chicago, on espérait fort bien éviter ce désagrément. Malheureusement, l’état d’une rue a forcé l’organisation de changer le tracé. Même si les parcours semblent être identiques, ils ont tous différents.

Les juniors ont un parcours sur 4 tours légèrement rallongés sur E Jackson Drive. Pour les U23 et Éliette, la différence sera sur le premier tour puisque les U23 auront deux transitions avec des emplacements différents. Contrairement aux élites qui feront deux boucles en natation, les U23 feront une boucle puis longeront la côte.

La bonne nouvelle est que les Juniors, U23 et élites utiliseront tous le même parcours en course à pied.

 

Aucun commentaire

Commentaire fermé