Conseil > Comment réussir la coupure et la reprise.

Souvent, il faut prendre du recul pour se rendre compte à quel point on apprécie quelque chose.

C’est la période de l’année où de nombreux athlètes s’accordent une pause. Certains spécialistes disent que c’est important de donner un répit à votre corps. En fait, le véritablement bienfait de lever le pied est avant tout sur l’aspect psychologique. La pratique du triathlon est généralement très contraignante et demande de nombreux sacrifices. Chez Trimes, on pense surtout que la pause est importante pour se remotiver.

Mais, faut-il arrêter de faire du sport?

Non, juste restez actif, allez courir dehors sans objectif, privilégiez une activité sportive différente comme les courses de cross (vélo ou CàP), participez à un Bike & Run.

Une coupure drastique de plus de 3 semaines vous demandera beaucoup plus d’effort pour revenir à un niveau convenable afin de recommencer une planification de 12 semaines en vue d’une course… Une trop longue coupure et face une forme très loin de son « peak » peut devenir un obstacle trop grand pour la reprise. De nombreux athlètes compétitifs n’ont jamais été en mesure de reprendre le sport à cause d’une coupure trop importante.

Et le retour?

Parlez à n’importe quel pro, il vous dira toujours que la clé du succès est dans la constance à l’entrainement. Il faut donc reprendre le rythme, mais surtout accepter le fait qu’il vous faudra plusieurs semaines à votre corps pour s’adapter et retrouver sa vitesse. On a souvent le malheur de vouloir trop rapidement reprendre ses grosses sessions.

Commencez par retrouver un volume.
Il ne faut pas obligatoirement faire de l’intensité pour retrouver sa vitesse. En début de saison, il est important de retrouver son volume et cela doit passer par de la basse intensité. En course à pied, donnez-vous simplement des objectifs de temps et non de kilométrage pour commencer. C’est aussi la période de l’année où vous pouvez accepter de couper vos sessions de CÀP avec des périodes de marche. Cela vous permettra de rester actif plus longtemps qu’avec une course continue.

Autres limiteurs.
En pleine saison, le limiteur est principalement la fatigue. Durant la reprise, il peut être cardiaque ou musculaire. Ces deux muscles se sont atrophiés, il faut donc leur laisser du temps… Il est important de revoir vos zones (BPM) en conséquence.

Et la technique?
On est nombreux à croire que l’hiver est le temps parfait pour travailler sa technique en course à pied et en natation. C’est totalement vrai, par contre, si vous n’êtes plus attentif à cet aspect sur le reste de la saison, cela ne vous servira à rien. Un nageur qui pense que sa technique est déjà satisfaisante en payera rapidement le prix.

Rappelez-vous…
On dit souvent que les courses se gagnent en hiver, il faut bâtir ses fondations, mais il faut surtout être en mesure de rester constant dans ses entrainements. Vous devez vous assurer de vous projeter dans le temps et garder votre motivation pour en faire toujours un peu plus chaque semaine. Si au mois de mars, vous êtes déjà vidé psychologiquement, vous ne durerez pas.

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