Arnaud Guilloux se fait trimer > La suite pour le gagnant du Tri de l’Alpe d’Huez

On doit l’avouer, on ne savait strictement rien sur Arnaud Guilloux avant sa victoire à l’Alpe d’Huez. Justice est faite et voici un long échange avec ce nouvel espoir pro en longue distance. 

Credit photo couverture : Thierry Sourbier

Tu as sans aucun doute été la révélation de 2015 avec ta victoire à l’Alpe d’Huez et ta seconde place derrière Fred Belaubre au championnat national de Longue Distance… Est-ce que cela a dépassé tes espérances?

Révélation de 2015, je ne sais pas, mais je suis très satisfait de ma saison. Car, après 2 ans de triathlon local en région Bretagne, où j’avais des résultats corrects, je voulais en 2015, me tester sur les courses nationales.

Il est vrai que le championnat de France Longue Distance à Gravelines a été un élément déclencheur me poussant à monter d’un échelon pendant la saison, et de participer au Triathlon de l’Alpe d’Huez avec un objectif bien supérieur que de finir l’épreuve.

J’annonçais à mon entourage au mieux un TOP 5-10, par rapport à la difficulté de l’épreuve  avec ses 4 cols dont l’Alpe d’Huez mais aussi du fait du plateau des athlètes présents avec un niveau très relevé. A côté de cela, mon entraîneur m’annonçait beaucoup mieux, mais je n’y croyais pas !

Après cette victoire, j’ai voulu relâcher un peu, profiter de mon nouveau rôle de père, et passer du bon temps avec ma famille en vacances. J’ai coupé 15 jours, la suite de la saison s’est effectuée en « roue libre », mais j’ai souhaité participer au magnifique Triathlon International de Royan avec une belle Start List, où je termine à une honorable 5ème place.

Donc, inévitablement, oui cela a dépassé mes espérances. Pour une première saison en Longue distance je ne pouvais pas mieux espérer.

Mais comment expliques-tu ta réussite ? Est-ce qu’on se trompe ou ce sont vraiment tes années de cycliste et de nageur qui t’ont aidé tout de suite ?

Toute personne qui souhaite progresser sait que l’on ne peut échapper à un entraînement adapté. Aussi, chacun se donne les moyens, en fonction du temps disponible et de sa motivation personnelle pour atteindre ses objectifs ou plus simplement pour assouvir sa passion pour ce sport. Nous avons tous des lacunes et des prédilections plus marquées dans une des 3 disciplines.

J’ai la chance d’avoir dans ma jeunesse pratiqué de la natation, cela me permet d’avoir la base (technique de nage et cardio). Cependant, grappiller quelques secondes devient vraiment atroce à l’entraînement. Mais être rigoureux et avoir un coach sur le bord du bassin pour améliorer son placement de nage fait gagner un temps précieux.

A côté de ça, je pense que mes années cyclistes me permettent de remonter les places perdues en natation, et faire la différence suivant le parcours.

Comme disent certains de mes amis, j’ai du coffre et je sais gérer l’effort en fonction de la distance. C’est ma discipline de prédilection dans le triple effort. Et donc cela ne me dérange pas de me faire souffrir à l’entraînement quand il le faut.

A chaque gros entraînement, je pense au temps que je peux gagner lors de mes courses, je me remémore les épreuves passées, etc… Je sais pas si d’autres sont comme moi, mais l’on est un peu fou dans le triathlon, non (rire)?!

Tous ces petits « trucs » sont des éléments de motivation importants à mes yeux, mais chacun à sa façon et voit midi à sa porte comme on dit !

Mais je n’écarte pas les autres disciplines où je peux encore m’améliorer, où l’on me dit qu’il y a encore de la marge de progression car c’est justement là qu’il faut porter ses efforts …

Triathlon

Mais avec ton passé de cycliste, as-tu l’impression que le triathlète à une mauvaise approche pour le vélo ?

Non, je ne dirais pas que le triathlète à une mauvaise approche du vélo. Chaque athlète/entraîneur, quel que soit le sport pratiqué, a ses méthodes, qui portent plus ou moins leurs fruits à court ou long terme.

Cela fait forcement progresser de s’entraîner, je n’ai jamais entendu dire quelqu’un « depuis que je m’entraîne, je suis moins bon ». Le problème, je pense, vient plutôt de l’optimisation de l’entraînement, en prenant compte la récupération et la vie quotidienne.

Dans le haut niveau je ne pense pas qu’il y ait des « erreurs » d’entraînement, les mecs sont rigoureux et pour les professionnels, ils savent ce qu’ils font ou sont encadrés pour. C’est sûr que de faire tous les KOM du coin sur Strava ou rouler 7h ça fatigue, et cela ne porte pas forcement ses fruits à l’instant T. Mais choisir ses segments par rapport à une séance donnée, placer de la récupération méthodiquement cela donne quoi ?

Je n’ai pas la science de l’entraînement et loin de là ! J’ai la chance d’être épaulé, car je pense que tout seul, je serais un bon bourrin !

D’ailleurs on peut dire que tu es un touche à tout, d’après ce que j’ai compris dans ta jeunesse, tu as alterné ta période de nageur avec l’athlétisme pour finalement terminer en cycliste. Alors pourquoi avoir résisté aussi longtemps au triathlon?

Beaucoup de sports me passionnent. Plus jeune, mon entraîneur de natation était triathlète, il savait que je faisais du cross-country avec les fédérations scolaire et FFA.

Il me demandait souvent quand j’allais m’y mettre, mais le souci était surtout matériel. On n’achète pas tout l’équipement du triathlète sur un coup de tête, surtout si les parents financent, sans trop savoir si l’on accrochera ou pas…

J’ai acheté mon premier vélo en 2008 suite à mes premiers salaires de job d’été, mais pas du tout dans l’optique de faire du triathlon. Je n’avais pas l’envie de retourner dans la piscine m’entraîner comme je le faisais en sport études natation, au CN Brest.

J’ai apprécié le fait de rouler en groupe, rencontrer du monde et surtout de pouvoir parler pendant l’effort, chose impossible en natation. J’y ai pris goût et mon âme de compétiteur est revenue. J’ai fait la connaissance de mon entraîneur actuel, qui m’a fait progresser rapidement pour atteindre le meilleur niveau français en cyclisme amateur (1er catégorie, où j’évolue encore cette saison au sein du VCP Loudéac, équipe réserve de l’équipe professionnelle Fortuneo Vital Concept).

Une blessure il y a 3 ans, a stoppé ma saison de vélo au mois de juillet, et à cette occasion je me suis essayé au triathlon courant octobre 2012 (championnat de Bretagne S, 5ème au scratch, sans entraînement), cela a été le déclic ! Depuis je suis licencié au club de Rennes Triathlon, présidé par René Louesdon.

Tu es d’ailleurs très ami avec Colin Arros, vous êtes un peu atypique dans le milieu, as-tu cette impression?

« Très ami » est peut être exagéré puisque nous nous voyons finalement que lors des épreuves de triathlon mais en tant que sportifs bretons évidemment ça rapproche.

Mais pour répondre à vos questions, en ce qui me concerne, je ne sais pas si je suis atypique sauf au regard peut être de ma taille peu courante dans ce sport (1.94m) et aussi, c’est vrai, de la rapidité de ma progression.

Credit photo
Credit photo : Laurent Salino / Alpe d’Huez Tourisme

Mais dans ta pratique, de l’extérieur, cela ressemble plus à une histoire de potes qui ne se prennent pas la tête qu’un carriériste. 

Autrement, je ne pense pas me distinguer plus particulièrement par mon savoir être ou au travers d’une tenue vestimentaire… Mais effectivement, je ne me prends pas la tête, je reste un amateur tout en conservant du sérieux car c’est quand même la clé de la réussite. Mais j’ai des progrès à faire notamment en … diététique !!

Es-tu soucieux que certains pensent que cette attitude est une façon de  les autres de haut… non ?

Qu’en à penser, vu de l’extérieur que je pourrai prendre les autres de haut, ce n’est certainement pas mon cas : je respecte trop tous ces sportifs, quel que soit leur âge, leur niveau, qui s’alignent sur les courses du triple effort. Et dans tous les cas je veux rester moi-même, humble face au succès comme dans l’échec en essayant d’être fidèle à la réalité de mon caractère.

Mais sur la perception extérieure, il faudrait mieux interroger mes proches, mes amis, mes coachs, mon équipe de Rennes Triathlon car c’est toujours difficile de parler de soi.

Peux-tu nous parler un peu ton environnement d’entraînement, qui te coach, profites tu d’un groupe ?

Au niveau de mon entourage, il y a Pascal Redou, mon entraîneur. Il s’occupe de planifier l’ensemble de mes cycles d’entraînements en fonction de mes objectifs, comme il le fait pour Benoit Nicolas, champion du Monde /Europe/France de duathlon, ou encore Valentin Madouas, cycliste prometteur.

Nous travaillons ensemble maintenant depuis 4 ans. Pascal me connaît par cœur, il sait me régler comme une montre suisse pour le jour J. Il a une capacité et un savoir-faire qui m’étonne chaque année. Une aubaine, Pascal habite à 15km de chez moi, et possède toujours son excellent niveau que ce soit en course à pied (ou je me souviens lorsqu’il préparait un Trail de 50km, enchainer 3 marathons en 5 jours et cela en 3h) ou encore à vélo (ça lui arrive de nous mettre complètement dans le « rondin » à l’entraînement).

Ses conseils sont précieux car sans lui, je n’aurais pas les résultats acquis jusqu’ici. Un grand merci à lui ! En natation, le club de Brest Triathlon m’accepte sur les créneaux de natation avec leur excellent entraîneur, François Regis Luriec, ancien nageur de haut niveau. Grâce à lui je m’améliore au niveau de la technique de nage, et par conséquent les chronos descendent, mais mon irrégularité, due à mes horaires de travail, me freine pas mal.

Comme je le dis précédemment, on fait avec le temps et les moyens que l’on a ! Nous avons sur Brest un bon groupe d’athlètes, et des clubs avec de bonnes ambiances. L’hiver, je partage beaucoup de sorties avec le club du Vélo Sport Plabennecois, où mon beau-frère, Florian Ulvoas évolue. Bref il y a de quoi faire, et on le sait bien, la Bretagne est une terre de vélo ! Ma progression pendant cet hiver est aussi due à Benoit Nicolas. J’ai la chance de partager des séances de course à pied avec lui, avec certes un niveau en dessous, mais c’est quand même pour moi un élément indéniable de motivation dans ma préparation.

Une chose importante aussi dans l’environnement d’un sportif, quelque soit le niveau, c’est la famille. Il est vrai qu’en tant que sportif, cela demande pas mal de temps, en plus du travail quotidien, tâches ménagères, j’ai parfois le sentiment d’être égoïste. Avec ma compagne, on arrive à trouver un équilibre, elle accepte notre rythme de vie, et elle est contente de me voir m’entraîner dans le but de « performer » aussi bien qu’en 2015. C’est beau l’amour ! L’arrivée de notre enfant, Noah, a aussi été un élément « ULTRA » motivant et lorsque je revois les photos ou le reportage de l’Alpe d’Huez, j’en ai encore des frissons !

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credit photo : Florence Touvron

Est-ce que Benoit Nicolas (champion du monde) joue le rôle de modèle avec toi ? J’ai le sentiment que sa croyance en toi fait la différence.

Benoit Nicolas est une « pépite » (qui a de l’âge, mais bon… rire), c’est le grand champion de la FFTRI locale. Ses performances, son humeur, sa façon d’être, tout est énorme dans ce « personnage ».

Il s’investit énormément pour le duathlon, il coache le club de Brest Triathlon et plusieurs athlètes de la région. Lorsque certains se distinguent, il les place sur les duathlons : Gaël  Bellec à Gonfreville en 2015 par exemple, d’autres arriveront, mais c’est secret ! (^^ rire)

Effectivement il joue un rôle pour moi. L’an passé,  je ne m’entraînais pas forcement (rire) sérieusement à pied, j’avais un doute sur ma progression à pied et il me radotait toujours: « Arnaud, augmente ton volume à pied l’hiver, quitte à mettre un peu le vélo de côté, fais les cross-country, tu verras, ton chrono va descendre rapidement ! ».

Je l’ai écouté, j’ai coupé ma saison 2015 assez tôt, puis je suis parti sur un cycle CAP avec lui et Pascal Redou. J’ai gagné en confiance, la vitesse est arrivée rapidement, et finalement sans trop perdre à vélo. Cependant, il reste du travail avant les premiers objectifs pour « gratter » quelques secondes précieuses ! De pouvoir côtoyer des gens comme Benoit Nicolas, on ne peut que prendre exemple et progresser !

As-tu l’impression que ces résultats ont eu un effet sur le regard des autres sur toi ? Pas trop de sollicitation de sponsors (rire)…

Lorsque les résultats sont là, on est confronté à des situations assez embarrassantes. Cela m’est arrivé plusieurs fois, des gens viennent te dire bonjour, alors que tu ne les connais pas !

Mais bon, tu fais vite le rapprochement (bronzage du casque, lunette de soleil de grande marque, etc… Hey bin quoi ?! Oui il fait très beau en Bretagne ! Rire). Sans rire, non le regard des gens ne change pas, je ne suis pas une rock star, et loin de la ! Je suis « nouveau » dans le triathlon, et c’est pour tout le monde pareil. Lorsqu’un athlète arrive sur le circuit, on fait de nouvelles connaissances ! J’aime parler de ma passion avec tout le monde, échanger sur la pratique du triathlon (entraînements, matériels, parutions presse etc…). Je suis un féru de beau matériel, et j’aime me documenter sur tout ce qu’il se fait de mieux !

Il y a 1 an ou 2, je voyais les résultats de Frederick Van Lierde, Cyril Viennot, Romain Guillaume, Hervé Faure, Antony Costes, Fred Belaubre, Yvan Jarrige… dans des reportages, ce sont des gens super gentils avec qui aujourd’hui, il est possible de partager de bons moments !

Niveau sollicitation sponsors pour 2016, la prestigieuse marque Scott m’équipe au niveau cycle et course à pied, Airbus continue aussi son partenariat.

Compressport, Osymétric, Mako, et bientôt d’autres marques feront leur apparition… Mais tout cela représente surtout de l’aide matérielle et pour financer une saison internationale j’ai réalisé pas mal de démarches. Souvent la réponse est qu’il faut confirmer en 2016… C’est comme partout, il faut faire ses preuves, à moi de travailler pour.

Mais j’imagine que pour toi, avec cette saison, cela a changé tes ambitions pour l’avenir… Il doit y avoir un désir de te frotter à des plateaux plus internationaux…

Courir face à des cadors de la discipline, c’est toujours un plaisir, même lorsque l’on prend « une raclée ».

S’approcher d’eux en course, c’est très motivant mais il faut rester prudent.

Le longue distance est un monde vraiment compliqué où tout peut arriver. L’effort de trop peut se payer CASH !  Pour 2016, je vais rencontrer du beau monde par rapport à mon calendrier, normalement 100% français, et effectivement, j’ai hâte de me frotter autant que je peux aux élites du 70.3 et IronMan. Je vais donner mon maximum, cependant je pense qu’il sera très dur pour moi d’apercevoir un TOP5 cette saison ! Après une saison 2015 réussie, on a toujours le désir de faire mieux. L’envie est là, la forme arrive petit à petit, on verra bien. WAIT AND SEE !

Quand on a vu ton calendrier, on s’est demandé si tu avais le droit de sortir du pays, rire.

Il est vrai que j’ai ciblé les courses Françaises. D’une part, on a la chance en France, d’avoir de très belles courses.

Quand on voit la popularité de certaines courses à l’international et les parcours magiques comme l’Alpe d’Huez, Embrun, ou encore Royan, pourquoi aller plus loin…

D’une autre part pour limiter les déplacements car sans aide de financière extérieure une saison de triathlète international, ce n’est pas donné !

Si des organisateurs de courses passent par ici, je suis preneur, mon calendrier peut encore s’ajuster (rire).

Mais il faut aussi avouer qu’en prenant le départ avec un plateaux plus international, cela ajoute une pression qui peut entraîner la perte du plaisir… 

Certes il y a des risques pour ceux qui se mettent la pression au départ de leurs objectifs ou lors des grandes courses. De mon côté, je n’ai jamais trop eu de pression concernant ma pratique sportive. L’appréhension de bien figurer, oui, mais cela reste un sport où je prends un plaisir monstre ! J’ai l’esprit compétiteur, et j’arrive à canaliser mon énergie avant le départ, et la libérer pendant l’effort.

Cela me rappelle une phrase de Cyril Neveu dans le reportage de l’alpe d’Huez, « je ne m’affole pas, peu importe les faits de course ».

Le jour où j’aurai une perte de plaisir dans ce sport, ce sera pour moi le moment d’arrêter.

Maintenant que tu as une licence pro en Ironman, est-ce que c’est un premier pas pour rentrer dans le processus de la qualif ? Est-ce que les championnats du monde 70.3 ou Kona sont déjà dans ta mire ?

Il serait très prétentieux de ma part de jouer la qualification sans avoir fait de distance IronMan dans ma vie, et encore plus en catégorie professionnelle !  Le système de point IRONMAN, nécessite une pratique intensive et réfléchie des évènements IM, on l’a vu avec l’athlète français Denis Chevrot. Les championnats du monde de 70.3 à Moolooaba, pourquoi pas, mais je ne connais pas les modalités pour y participer, et puis on en revient au coût de déplacement… Donc non Kona n’est pas un objectif 2016, on verra d’ici 2-3 ans !

Le grand secret, c’est que tu es Contrôleur chez Airbus Defence & Space… et que tu travailles  entre 35h et 45h la semaine… Entre l’entraînement et le travail, cela être difficile de trouver un équilibre, c’est quoi ton secret ?

Comme je l’ai dit plus tôt, on fait en fonction de ses propres possibilités.

Mon travail au sein d’AIRBUS Defence & Space me permet d’avoir un équilibre. J’aime mon métier, et pour l’instant j’arrive à concilier les deux. Il est vrai qu’un assouplissement de mon temps de travail serait vraiment parfait pour m’assurer une progression, dans l’optique d’aller à Kona dans les 3 ans à venir.

Ce sont des choses à mettre en place, pour un grand groupe international comme AIRBUS, qui a déjà plusieurs contrats de ce genre (Astrid Guyart, l’escrimeuse par exemple), ce n’est pas un gros souci, simplement des démarches administratives qui prennent du temps. Actuellement je travaille en 2×8.

Avec deux vacations possibles soit 6h/13h ou 13h/20h. Je travaille à 70km de chez moi, donc avec 1h de trajet aller et 1h de trajet retour. Lorsque je travaille du matin, je suis debout à 4h pour un retour à la maison à 14h. Cela laisse l’après-midi pour aller m’entraîner et passer du temps avec ma petite famille. Pour l’autre vacation, je suis debout à 6h15 pour aller nager, ensuite j’enchaîne avec le reste de l’entraînement planifié. Puis, départ pour le travail à 12h, avec un retour à la maison à 21h. Ces horaires ont des avantages et des inconvénients. Ainsi, j’ai le temps de m’entraîner, mais pas de façon régulière surtout pour la natation, sans compter la fatigue qui, des fois prend le dessus. Mon coach arrive malgré tout à me guider pour gérer ces phases-là, un vrai génie !

Avec la combinaison du stress entre travail et entraînement… tu dois être conscient des risques…

« No risk no fun !! »

Que faut-il te souhaiter pour 2016 ?

Une saison aussi belle que 2015. Un mécène (je fais vraiment la manche ! rire), un beau mariage…

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