Edito > Ces discussions-là

Il est né le même jour que le premier Ironman… Cela ne s’invente pas ! On n’avait pas vraiment besoin d’une notification pour se rappeler qu’aujourd’hui aurait été son anniversaire, il a tellement marqué notre environnement. Il n’y a pas une journée où l’on ne se demande pas ce qu’il aurait dit… J’imagine que c’est normal, mais depuis son départ, je me demande sans cesse si un élite prendra un jour son relais.

Par ses succès en tant qu’athlète, lorsqu’il écrivait sur un sujet, cela ne passait jamais inaperçu, son impact était inégalable. Même s’il pouvait s’exprimer juste sur sa propre personne, de manière générale, il avait le besoin de partager ses expériences dans le but d’aider les autres et même si cela pouvait être bénéfique à ses adversaires. En ce moment, ce que j’observe, c’est que les écrits de nos élites se font très rares et sont souvent des exercices forcés. Disons que c’est rarement inné et qu’il faut se satisfaire de quelques photos.

Est-ce qu’un élite doit être un messager pour le bien de son sport ? Vaste débat. On a tout de même le sentiment qu’un athlète qui communique met toutes les chances de son coté. Autant, il prépare son après-carrière, et avant celle-ci son gain en popularité lui permettra de convaincre plus facilement des partenaires. Tout n’est pas juste une question de visibilité. Chose certaine, et j’espère que Trimes se distingue là-dessus, c’est aussi aux médias de faire parler avec plus de curiosité nos élites. Oui, un élite doit rester libre de communiquer ce qu’il veut. Reste que le triathlon est un sport qui doit toujours se battre pour exister et qu’ils en sont la vitrine principale.

Justement, on avait ces discussions sans fin avec lui, à quel point il était important d’offrir autre chose et qu’il ne fallait plus laisser le champ libre à certains. Il répondait toujours présent pour valider nos points de vue sans vouloir nous imposer le sien, même si dans les faits, on finissait toujours par être en accord. Il prenait le temps de nous expliquer. Ses contributions à Trimes étaient volontaires. Sans son apport, Trimes serait un autre de ces blogs inactifs. Cet article « Le jour où j’ai décidé de me concentrer sur le process plutôt que les résultats » restera inégalé, …

Une sorte de référence pour la suite. On ne souhaite pas dire qu’on est mieux que les autres, mais chez Trimes, on applique et appliquera toujours la loi Lolo : « Ouvrir le débat, répondre au désir de partager et surtout de ne pas prendre des lecteurs pour des cons en rentrant dans la dynamique du publireportage. Lorsqu’il approuvait quelque chose, ce n’était pas à la légère. Comme il le disait, « je suis ne suis pas là pour perdre mon temps mais bien pour réaliser les choses le mieux que je peux ». Parfois, Trimes est approximatif, maladroit voire se trompe mais on essaye de parler avec notre coeur, comme il l’a toujours fait. Pour évoluer, on sait qu’il sera toujours derrière nous.

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