Depuis 2009, Sartrouville a tout simplement mis la main à 5 reprises sur le titre national des clubs en D1. Cette suprématie passe par leur réussite à attirer les meilleurs athlètes mondiaux. Adversaires en série mondiale, les Brownlees, Javier Gomez, Mario Mola portent fièrement la même tenue verte du club yvelinois.
Comme on l’a mentionné dans nos précédents articles, avec un calendrier ITU plus chargé et l’échéance olympique qui s’approche ainsi que des réductions dans les budgets, les clubs doivent être très astucieux pour rester attrayants. Les présences des leaders de l’équipe sont d’ailleurs plus rares. Seul Mario Mola a fait deux étapes.
En 2015, Sartrouville a d’ailleurs été accroché par Poissy puisque les deux rivaux des Yvelines ont débuté l’étape ultime du championnat avec le même nombre de points.
Avec le récent départ de David Hauss pour Liévin, Sartrouville avait donc besoin de renfort, profitant d’un changement politique à Vitrolles, elle a pu mettre la main sur Étienne Diemunsch (gagnant de 2 manches de Coupes du Monde), qui réalise d’ailleurs un retour dans ce club, ainsi que Fred Belaubre (actuel champion de France LD, double top10 aux J.O., et triple Champion d’Europe D.O.) qui devrait continuer à se partager entre D1 et LD/Ironman 70.3.
Cela devrait permettre à la green team d’avoir une composition plus homogène.
En théorie, Sartrouville, Poissy et St Jean de Monts seront les favoris pour le titre.
Chez les femmes, Sartrouville s’est aussi engagé à continuer sa progression et pourra donc désormais compter sur Non Stanford, la championne du monde ITU 2013 . Elle rejoindra donc Gwen Jorgensen. Est-ce que cela sera suffisant pour stopper la série de victoires de Poissy ?