Droit de réponse de José Jeuland

Après une communication avec l’avocat de José Jeuland, nous publions le droit de réponse de son client, José Jeuland afin de mettre en application les dispositions de l’article 13 de la loi sur la presse du 29 juillet 1881, suite à notre article publié le 07 février 2016.

---

Suite à un article publié sur le Site « TRIMES » le 07 février 2016, lequel mentionnait que le Conseil d’Etat avait confirmé la décision prononcée par l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), José JEULAND tenait à souligner qu’il était fort troublant que ledit Conseil d’Etat n’ait aucunement daigné répondre, aussi incroyable que cela puisse paraître, aux arguments d’importance majeure soulevés en son mémoire.

A savoir, notamment, qu’il ne pouvait être présent lors de l’audience à l’issue de laquelle l’AFLD l’avait jugé. Et pour cause, la convocation que l’AFLD lui avait adressée, à son domicile aux USA, portait un nom et prénom erronés.

De sorte que le triathlète a dû diligenter, lui même, une enquête auprès des services postaux américains pour en avoir la preuve formelle. Il s’ensuit que Mr JEULAND s’estime désormais fondé à introduire un recours par-devant la Cour européenne des Droits de l’homme (CEDH), afin que son innocence soit enfin reconnue et que des dommages et intérêts lui soient octroyés en réparation du préjudice causé. Etant rappelé que sur le fond, le résultat soi-disant « anormal » de l’échantillon A, qu’il a toujours contesté, ne pouvait bien évidemment pas caractériser un quelconque acte de dopage, en l’absence de contre-expertise sur l’échantillon B, alors même que le triathlète l’avait légalement sollicitée.

Veuillez recevoir, Monsieur, l’expression de mes sentiments fort respectueux.

Stéphane MESONES