Ironman Brésil – Chpt amérique du sud > ce qu’il s’est passé et qu’on ne veut plus voir…

Ironman c’est un rêve, c’est un succès, de l’argent, des professionnels avec évidemment Kona en point d’orgue.

Mais comme toutes les marques, il faut veiller à maintenir le niveau de qualité alors qu’on ne maitrise pas toujours tous ses sites… On tient à rappeler que la triche dans une course n’est pas provoquée par l’organisation mais bien par les athlètes qui s’alignent sur le départ. Notre sport doit veiller à ne pas encourager certains comportements.

Clairement, le championnat continental d’Amérique du Sud qui se courait ce week-end au Brésil (IM Florianopolis) devra apprendre de cette expérience.

Les premiers à sortir de l’eau ont été entrainés à vélo par l’essaim de voitures et de motos qui ouvraient la route, ce qui a très vite tendu le groupe de tête et fait sauter les derniers. Les concurrents gagnaient ou perdaient des minutes par tranches de 10km, qui n’étaient pas des minutes “coups de pédale”.

La densité d’arbitres inexplicablement faible tout au long du parcours vélo a malheureusement favorisé quelques comportements anti-sportifs. Comme le montre une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux, à certains moments on est plus proche des 2m entre les concurrents que des 12m réglementaires.

Tout cela se voit d’ailleurs aux chronos exceptionnels réalisés alors que les conditions climatiques étaient désastreuses.

Des témoignages ont également rapportés des ravitaillements hors zone, avec distribution sauvage de bidons, gels etc par des scooters.

Dur quand on connait les enjeux que peuvent représenter ces épreuves pour les pros. On est en plein dans la course au points pour la qualif Hawaii, et les primes touchées à la clé sont des éléments importants pour les athlètes engagés.

Certains ont d’ailleurs perdu leur sang-froid, à l’image de Mike Aigroz qui, outré par les tricheries impunies de certains concurrents, a pris un carton rouge dans les derniers km vélo.

Les valeurs s’effondrent un peu, l’IM du Brésil a été la preuve d’un véritable fiasco organisationnel. À Ironman maintenant de réhausser la barre pour que le label ne devienne pas le symbole de la tricherie dans cette partie du monde, et non plus juste du dépassement de soi. Ce serait la fin de quelque chose…

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