Ce qu’on a appris à > GPFFTRI Dunkerque

Le championnat domestique des clubs de D1 en France est très envié. À l’étranger, plusieurs y voient l’explication au succès actuel des Français. Et pourtant il n’y a rien de vraiment nouveau, les GP FFTRI ayant même été plus populaires par le passé.
Parce qu’à Trimes on est comme ça, on partage avec vous ce qu’on a retenu de ce week-end.

La performance en signe de vengeance de Jake Birtwhistle. 
Cela faisait déja quelques jours qu’on savait que l’actuel champion U23 ne serait pas sélectionné pour les Jeux Olympiques de Rio. Évidemment après sa performance à Yokohama et Dunkerque cela semble injuste, mais il y a tout un contexte à prendre en compte et notamment des candidats jugés plus adaptés.
En tout cas, on retiendra quand même que là où d’autres auraient pu perdre toute motivation de courir à Dunkerque, Jake a au contraire survolé la course pour marquer le coup. Jo Brownlee ou Javier Gomez ne sont pas du genre à apprécier perdre plus de 40 secondes sur  5 kilomètres. Est-ce que cela siginfie pour autant que le jeune Australien avait toutes les cartes en main pour Rio? Il a été décidé que non, mais nous on peut vous confirmer que sa route sera longue et victorieuse.

#stardust.
Emmie Charayron et Anthony Pujades gagnent leur maillot tricolore. Impossible de ne pas penser à Laurent Vidal. Ces deux athlètes étaient sous son giron et il a sans aucun doute eu eu un impact sur leur philosophie. On a rarement vu une athlète aussi rayonnante qu’Emmie. Et que dire d’Andrea Hewitt! Alors que le monde de la haute performance est en pleine ébullition, Chris Pilone a pris le relais avec brio.

Tom Richard et Justine Guerard, la persévérance qui paye.
Lorsqu’on n’est pas dans le projet de développement de la fédération, devenir un élite international, c’est mission impossible. Et pourtant, grâce au support de leurs clubs respectifs, Tom Richard (Poissy Triathlon) signe un troisième titre national U23 et Justine Guerard (Metz Triathlon), qui a encore une bonne marge de progression, nous a fait une belle démonstration de son potentiel.

Blummenfelt Blummenfelt Blummenfelt Blummenfelt.
Imagine une rencontre avec ton coach: « ok, on fait 4 courses en 21 jours ». Tu te dis qu’il est fou… Et là, le Norvégien vient d’enchainer 4 podiums, sur 4 circuits différents, en 3 semaines. BAM! Trimes a décidé d’appeler cela une Blummenfelt. Mais blague à part, il est désormais vu comme un favori pour Rio.

Gomez un retour…
Le  quintuple champion du monde a enfin repris le chemin de la compétition. Assez logiquement il y avait un manque d’exécution, mais sa quatrième place reste une performance acceptable. Il lui reste 90 jours…

Une tactique réellement collective.
Dans le passé, la tactique collective en GP FFTRI n’était pas toujours claire. Sauf que là le duel entre Poissy et Sartrouville est tellement évident qu’on a effectivement assisté à une course entre les deux clubs, entre les ubber-nageurs et les coureurs.

Un entrainement en course?
Il est délicat de juger de la performance des athlètes, la participation à un Grand Prix n’étant pas toujours une priorité absolue. Et tout donner à toutes les courses peut s’avérer être un jeu dangereux. Pour beaucoup, courir après la série mondiale de Yokohama reste un exercice éprouvant, surtout sur un sprint, distance sur laquelle la forme du jour est si importante mais sur laquelle aussi la fatigue chronique se manifestera immédiatement. On rappelle que Jo Brownlee et Javier Gomez n’étaient pas à Yoko, Birtwhistle, Blummenfelt sont un peu des exceptions.

Coninx nous a fait peur.
Victime d’une violente chute à vélo, le sociétaire de Poissy s’est relevé sans blessures importantes mais avec quelques brûlures.

Non Stanford se rapproche.
Ne pas voir Non Stanford sur le podium est une surprise en soi. Mais, il suffit de regarder son temps à pied pour se rendre compte qu’elle est plus forte que jamais dans cette discipline. Pour la coloc de la gagnante du jour (Holland), tout s’est joué en natation. Elle a encore besoin de retrouver de l’assurance dans l’eau.

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