Imbroglio à Ironman Vichy > Mais qui avait raison ? Un débat sur l’avantage technologique ?

Comme vous devez le savoir, si Ironman Vichy est une référence en terme d’organisation, la course a été injustement gâchée pour une poignée d’athlètes sur une mauvaise communication entre les arbitres de la fédération française (FFTri) et Ironman (WTC). 

On vous recommande de lire à nouveau notre article sur le sujet. Comme on pouvait s’y attendre, de nombreux triathlètes y voient une occasion d’attaquer la fédération. La France a la particularité de résister au circuit Ironman. Si Nice, Aix et Vichy sont des courses phares, des événements comme Embrun, l’Alpe d’Huez ou Gérardmer, pour ne citer qu’eux, continuent à rivaliser. 

Puisqu’il n’y a pas une dominance absolue d’Ironman en France, les arbitres sont avant tout formés pour respecter les règles de la FFtri qui sont fortement inspirées par celle de l’ITU. Comme nous l’avons su plus tard, Ironman n’a pas fait de demandes de dérogation dans ce secteur. Lorsqu’un compromis a été communiqué aux pros, elle n’a pas informé l’arbitre en chef de l’épreuve. L’équipe arbitrale a donc fait son travail et appliqué les règles.

On peut tout de même regretter que la FFTri ne soit pas plus attentive connaissant la présence de différences importantes dans les 2 livres de règlements. C’est d’autant plus indispensable puisque cette course attire des athlètes étrangers habitués à courir sous d’autres réglementations. 

Comme vous devez le savoir, pour être en règle à Vichy, il fallait nager en maillot de bain ou avec un trisuit (sans manche et sans néoprène). Le port d’une surtenue était donc interdit. Ce qui peut paraitre très paradoxal sachant que cela est autorisé sur la course la plus médiatique en triathlon soit Kona.

Après le brouhaha … les raisons?

Même si cela est jugé aberrant par certains, il existe aussi des différences importantes de règlement pour la partie cycliste. Les vélos non conformes aux règles UCI sont interdits dans les courses ITU.

La ligne directrice est simple, limiter l’impact technologique sur la performance afin de garder le sport plus juste. Même si une swimsuit procure un gain très limité, l’ITU fait probablement la bonne chose en refusant d’offrir un avantage par le matériel aux mieux nantis.

Après vérification dans le livre des règlements, l’ITU n’interdit pas le recours à la sur-couche lorsque la natation est sans wetsuit (sur couche moyenne et longue distance). La seule limitation est que la couche extérieure doit suivre certains obligations. Lors d’une course championnat, il devra afficher son identification (nom et pays).

Ce règlement de la sur-couche est donc distinct à la FFtri.

Pour Ironman, l’accessibilité (monétaire) du sport n’est pas leur principal enjeu. L’autorisation du port d’un swimsuit est plutôt vue comme une bonne chose par l’industrie puisque cela maintient une demande pour ce produit. Son interdiction viendrait tout simplement tuer ce segment. 

Si beaucoup regrettent qu’il n’y ait pas une meilleure globalisation dans les règlements, c’est tout simplement parce qu’il existe un conflit entre deux philosophies.

Est-ce qu’Ironman doit utiliser sa position pour imposer ses règles et imposer ces changements au livre de la FFtri? 

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