Javier Gomez se prononce sur son avenir, ITU et Ironman.

Javier Gomez a été le grand absent de la saison 2016. En se fracturant le bras à quelques mois des Jeux olympiques de Rio, le quintuple champion du monde ITU a dû renoncer à son rêve, soit de devenir champion olympique. Depuis, Javier s’est avéré très discret.

Son entrevue avec La Voz de Galicia nous éclaire finalement sur son futur. Javier Gomez souhaite profiter d’un calendrier WTS moins chargé et espère ajouter un sixième titre mondial ITU. Je ne veux pas quitter la distance olympique sur un bras cassé…

Si je reviens en WTS, c’est pour me battre avec les meilleurs.

Si certains souhaitaient le voir rapidement en longue distance, Javier n’écarte pas cette avenue. Cela se fera en deux temps. Javier souhaite faire un retour en 70.3 afin de disputer à nouveau le Championnat du monde. Malheureusement, le projet dépendra de son classement mondial ITU puisque l’épreuve de Chattanooga est une semaine avant la grande finale ITU à Rotterdam. En 2014, il avait réussi l’enchainement inverse, gagnait le titre ITU puis une semaine plus tard, le titre mondial 70.3 à Mont-Tremblant.

Chose étonnante, l’Espagnol mentionne déjà le projet Ironman. Il cible les épreuves de l’Arizona ou de Cozumel pour son premier Ironman en 2017. Il souhaite s’accorder 2 mois après la grande finale ITU pour se préparer aux spécificités de la longue distance.

Javier Gomez ne souhaite pour le moment, ne pas se fermer la porte pour les Jeux olympiques de Tokyo. Mais, il confirme que d’autres projets le motivent. Âgé de 37 ans en 2020, il affirme logiquement que le projet sera abandonné s’il se juge non compétitif.

Dans l’article, Javier Gomez en profite pour se prononcer sur le fameux final de la Grande Finale de Cozumel. Pour l’espagnol, même s’il comprend le geste d’Alistair, il estime que cet acte qui a permis à Jonny de terminer la course malgré son coup de chaud n’est pas bon pour le sport si cela pousse les athlètes à le répliquer. Selon lui, le médecin de la course aurait dû stopper Jonny.

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