Maurice Clavel se fait Trimer > Le point avec le nouveau franco-allemand chez BMC Etixx.

L’une des surprises de cette intersaison est la mutation de Maurice Clavel vers l’équipe BMC Etixx. Pour ce franco-allemand, c’est un important gage de confiance pour la suite. Auteur d’une 8e place lors des derniers championnats du monde Ironman 70.3, Trimes s’est entretenu avec lui pour faire le point sur les changements à venir. 


Ce fut une surprise de te voir rejoindre l’équipe BMC Etixx…

Le manager de l’équipe m’avait initialement contacté en mentionnant son intérêt pour moi en disant qu’il croyait beaucoup en mon avenir et qu’il souhaitait agrandir l’équipe. Pour moi, c’était une petite surprise!

D’ailleurs, à ton avis, qu’est-ce qui l’a séduit en toi?

Ma volonté absolue de gagner Hawaii un jour. Et ma progression actuelle sur la distance 70.3.

Mais, est-ce que cela induit de gros changements sur ton environnement d’entrainement et ton partenariat avec Lubos Bilek?

Non, pas vraiment! Je reste avec Lubos Bilek, il est mon entraineur actuel et je suis très satisfait de notre relation coach-athlète.

Alors quels sont les changements?

Maintenant, j’ai la chance d’être assisté par un kiné avec lequel je peux très bien cibler et travailler sur mes faiblesses. En gros, je profite de toute la structure de l’équipe avec kiné, Masseur, Mecanicien, etc. À part ça, cela ne change rien.

Et tu vas devoir parler plus souvent en français…

Oui et c’est très bien! Avec Romain Guillaume, l’équipe a déjà un athlète très sympathique, avec lequel je peux très bien partager des entrainements, mais aussi avec qui je peux parler d’autre chose que de triathlon!

L’équipe BMC Etixx ne se cache pas pour dire qu’elle s’est donné 5 ans pour gagner Kona. Je sais que tu es plutôt réticent à passer sur la distance Ironman, est-ce que cela va changer pour la prochaine saison.

C’est totalement vrai, je ne voulais pas faire des ironmans à tout prix.

Pour la saison 2017, je vais faire une ou deux IMs. J’ai désormais très envie de faire le passage et surtout, je crois que je suis enfin prêt pour cette distance. Mais, cela ne signifie pas que je souhaite délaisser la distance 70.3.

Mais, n’es-tu pas trop respectueux face à la distance Ironman?

Oui et non! À mon avis, il faut forcément avoir un énorme respect face à cette distance.

Et pour cela, il faut surtout être bien préparé à ce type d’effort et savoir ce que l’on fait! Parce que je suis pro, mon ambition est avant de gagner et non de faire la compétition pour juste finir. Je sais bien que sur un ironman, tout peut arriver, plus je pourrais me préparer afin d’éviter les erreurs de base, plus j’augmenterai mes chances de faire une bonne course.

Quel bilan fais-tu de ta saison 2016? Ton plan de développement sur le long terme est-il suivi?

C’est une saison qui s’est plutôt bien passée pour moi. Je m’étais fixé comme objectif de faire une saison plus constante sur un point de vue de performance, et ça, j ai bien réussi.

Si tu as appris quelque chose la saison dernière, c’est quoi?

De bien gérer mon effort. Mon naturel est de foncer dès le debut, alors il fallait que j’apprenne à me modérer.

D’ailleurs, est-ce que tu considères ta 8e place au dernier Championnat du monde de 70.3 comme ta meilleure performance en carrière

Cela reste difficile à dire, mais ce qui est certain, c’est que cette course était l’une de mes meilleurs en carrière.

C’est quoi les prochains objectifs

Mon calendrier n’est pas encore finalisé, mais je souhaite bien commencer ma saison en France avec probablement le Polar Triathlon de Cannes et/ou Ironman Aix 70.3

Est-ce que tu veux ajouter quelque chose? 

Une bonne saison 2017 a tous vos lecteurs!

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