Ironman Oceanside 70.3 > Lionel Sanders toujours plus fort, rendez-vous manqué avec Jan Frodeno. Holly Lawrence au dessus.

Comme on le mentionnait, Oceanside devait s’avérer comme le duel de l’année entre Lionel Sanders (CAN) et Jan Frodeno (ALL). Ce sont les deux athlètes qui jouissent d’un statut de presque intouchables. 

Ce combat devait s’avérer d’autant plus intéressant puisque Lionel Sanders a déclaré qu’il souhaitait faire l’impasse sur Kona 2017, souhaitant ne pas se présenter sur l’ile hawaïenne tant qu’il n’aurait pas fait les progrès nécessaires dans l’eau.

Jan Frodeno, conscient des points faibles et forts de son adversaire du jour a effectué une impressionnante natation, laissant même un Andy Potts à une minute derrière lui. En arrière, Lionel Sanders a su répondre coup pour coup en réalisant sa plus belle performance dans l’eau dans sa carrière, pour une fois, il a sorti de l’eau accompagnée et a limité son déficit à 2 minutes et 45 secondes sur la double champion ironman allemand. 

Combinant à un démarrage en force, si Sanders s’est rapidement détaché du groupe des poursuivants, à sa grande surprise, il a dépassé un Jan Frodeno arrêté sur le bord de la route, victime d’une crevaison. 

Sanders a effectué son vélo en 2:05:42 soit 5 minutes plus rapidement que des références comme Andreas Dretiz et Chris Leiferman. Andy Potts, Trevor Wurtele, Ronnie Schildknecht ont accusé pour leur part plus de 9 minutes de retard. 

Le Canadien s’est alors contenté d’un semi en 1:14:06 pour finir la course en 3:50:04. Leiferman a pris la seconde place et confirme son ascension dans la hiérarchie. Il signe un semi en 1:12:12.

À noter la 16e position du Français, Kevin Portmann avec un temps de 4:09:02.

On peut avoir un rematch?

Si Lionel Sanders repart de la Californie avec la victoire, que cela soit le camp du Sanders ou de Frodeno, il y a tout de même ce sentiment de travail inachevé. Depuis 2015, où Frodeno avait fait craqué le canadien durant la course à pied, ce moment a été gravé dans la mémoire de Sanders et il souhaitait vraiment prendre sa revanche…

Lawrence toujours…

Chez les femmes, c’est une autre athlète dominante qui s’est imposée soit la britannique et actuelle championne du monde de 70.3, soit Holly Lawrence. Malgré une absence en compétition de 6 mois, elle a réalisé une course sans faille gagnant avec une marge de 9 minutes sur la seconde, soit la récente retraité de l’ITU, Ellie Salthouse, suivie par la Canadienne Hearther Wurtele et Heather Jackson (USA). 

À noter le retour à la compétition Rachel Joyce, 7 mois après avoir donné la naissance à son premier bébé. Elle termine 7e à 17 minutes de Lawrence.  

Sanders, Lionel CAN 1 1 00:25:20 02:05:42 01:14:06 03:50:04
Leiferman, Chris USA 2 2 00:25:35 02:10:31 01:12:12 03:53:15
Schildknecht, Ronnie CHE 3 3 00:25:47 02:14:08 01:13:08 03:57:49
Dreitz, Andreas DEU 4 4 00:24:32 02:11:31 01:17:04 03:58:09
Potts, Andy USA 5 5 00:23:40 02:15:07 01:14:37 03:58:25
Wurtele, Trevor CAN 6 6 00:25:12 02:13:25 01:15:27 03:59:15
Passuello, Domenico ITA 7 7 00:25:17 02:13:28 01:16:14 04:00:15
Gambles, Joe AUS 8 8 00:24:28 02:14:12 01:16:40 04:00:36
Peterson, Kennett USA 9 9 00:26:46 02:12:58 01:16:33 04:01:33
Pedersen, Jason USA 10 10 00:24:35 02:16:08 01:17:11 04:03:13

 

Lawrence, Holly GBR 1 22 00:25:01 02:21:40 01:22:16 04:14:18
Salthouse, Ellie AUS 2 35 00:25:39 02:27:32 01:23:59 04:23:21
Wurtele, Heather CAN 3 37 00:26:15 02:26:31 01:26:55 04:25:22
Jackson, Heather USA 4 40 00:28:47 02:28:49 01:23:01 04:25:52
Spieldenner, Jennifer USA 5 45 00:24:59 02:30:31 01:27:07 04:28:07
Hering, Jackie USA 6 47 00:28:09 02:34:38 01:20:03 04:28:31
Joyce, Rachel GBR 7 54 00:26:19 02:34:39 01:24:07 04:31:20
Withrow, Kelsey USA 8 60 00:25:41 02:31:06 01:29:22 04:32:40
Elmore, Malindi CAN 9 67 00:31:30 02:35:37 01:21:35 04:35:16
Linnell, Allison USA 10 81 00:30:40 02:33:06 01:29:08 04:38:46
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