Chose rare en coupe du monde, la France alignera pas moins de 8 athlètes féminines à Madrid, toutes agées entre 24 et 20 ans, elles sont la fameuse relève tricolore tant attendue depuis quelques années.
Si certaines ont déjà connu les podiums internationaux en junior et en U23, elles ne sont pas encore des athlètes régulières de la série mondiale.
De plus, si cette course est vue comme un objectif puisqu’il permettra aux athlètes de faire un critère afin d’avoir accès ou d’être éligible à une sélection pour les championnats du monde de U23, étant donné que du niveau de performances dans cette catégorie par des athlètes comme Audrey Merle et Léonie Périault, on peut se questionner si l’équipe de France ne devrait pas déjà voir plus haut.
D’ailleurs l’occasion sera très belle, pour cette coupe du monde, on ne retrouvera certaines actrices comme Lucy Hall ou Jessica Learmonth qui ont pris l’habitude de s’accaparer les premiers rôles durant la natation et le vélo, mais aussi durant la course à pied. Sans oublier des athlètes comme Flora Duffy, le cahier des charges et devenu totalement différent et les athlètes émergentes doivent rapidement s’adapter.
À Madrid, mais si le parcours s’avère difficile avec une côte, à l’exception d’India Lee (ancienne gagnante de la CM en Italie), on ne devrait pas s’attendre à voir des femmes très offensives.
Comme à son habitude, Carolina Routier (ESP) risque fort de créer la sélection lors de la natation, la bonne nouvelle c’est que l’Espagnol n’a toujours pas les qualités sur deux roues pour garder cette avance.
Vendula Frintova, athlète régulièrement dans le top 15 aura l’honneur de porter le dossard numéro 1. Dans les autres athlètes attendus, on retrouve comme à l’habitude la fameuse densité américaine avec Taylor Spivez et Erin Dolan. À la vue de la progression générale des Britanniques, Georgia Taylor Brown (seconde à Quartiera) pourrait bien à nouveau surprendre.
Malgré tout, c’est la France qui se présentera avec l’équipe la plus dense. D’ailleurs n’oublions pas que Madrid a déjà été l’hôte d’une série mondiale où on y a vu Emmie Charayron et Jessica Harrison monter sur le podium. C’est d’ailleurs l’unique endroit ou cela s’est produit depuis la création de la série en 2009.
La plus jeune Olympienne de Rio, Cassandre Beaugrand tentera de donner suite à sa récente victoire lors du Grand Prix de Dunkerque. Pour cette sociétaire de Dunkerque, performer sur la distance olympique est toujours une spécificité à valider.
On retrouvera la championne du monde U23 de 2015, soit Audrey Merle. Progressivement de retour à la compétition, on espère rapidement la retrouver au plus haut niveau. Elle a déjà démontré dans le passé qu’elle pouvait monter sur le podium en coupe du monde.
Leonie Periault (94) en sera finalement à son premier départ sur le circuit ITU. Deux fois-vice championnes du monde U23, elle doit désormais montrer qu’elle peut monter plus haut. Tout dépendra de sa natation.
Aussi dans la délégation, Margot Garabedian (96), Sandra Dodet (96). Justine Guerard (94), la nouvelle venue en coupe du monde, Mathlide Gautier (94) ainsi que la jeune Émilie Morier (97).
Du côté du Canada, la Québécoise Élisabeth Boutin retrouvera pour la première fois de l’année le circuit de la coupe du monde. Accumulant trois quatrièmes places en coupe continentale depuis le début de saison, la direction technique canadienne lui permet finalement de retrouver le circuit mondial.
Elle sera accompagnée par Dominika Jamnicky, l’Ontarienne a gagné le mois passé la coupe continentale d’Hamilton au Bermude.
À nouveau, on s’attend à une course assez ouverte où la côte devrait créer une certaine usure chez les athlètes.
La course aura lieu ce dimanche à 10:55 (heure locale). Trimes sera sur place.