Circuit GV > L’ensemble de la communauté cycliste fait front commun

Tiens tiens, Vélo Québec et la Fédération québécoise des sports cyclistes s’unissent pour faire front à la société du parc Jean Drapeaux, la seigneurie pour les intimes.

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

L’ensemble de la communauté cycliste fait front commun

Montréal, 3 juin 2010 – Vélo Québec s’est finalement joint au mouvement de protestation amorcé par la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC). En effet, l’organisation qui encadre le volet récréatif de la pratique cycliste reconnaît que les mesures mises de l’avant par la Société du parc Jean-Drapeau et visant à restreindre l’accès des cyclistes au circuit Gilles-Villeneuve sont injustes, mais surtout inadéquates.

Après avoir pris connaissance des statistiques relatives aux accidents qui se sont produits sur le circuit Gilles-Villeneuve, demande qui a tardé à être considérée par la Société du parc Jean-Drapeau, la FQSC, tout comme Triathlon Québec et Vélo Québec, se questionne quant à la pertinence de l’installation des chicanes. À la lumière des données fournies, il apparaît évident qu’il ne s’agit aucunement d’une solution, mais plutôt d’une façon d’éviter l’ouverture d’un réel débat.

Au cours de la dernière année, 28 accidents impliquant un ou des cyclistes ont été répertoriés sur le circuit Gilles-Villeneuve. De ce nombre, deux accrochages ont eu lieu avec des véhicules, de même qu’un avec une voiturette de golf. Deux collisions entre un cycliste et un patineur ont également été recensées. Aucun incident entre un cycliste et un piéton n’a cependant été rapporté.

Une chute à vélo, ça fait partie du sport!

Ainsi, le reste des accidents enregistrés en 2009, soit 79 % d’entre eux, sont le fait de collisions entre des cyclistes et le mobilier urbain. Bref, ils correspondent aux risques inhérents à la pratique de ce sport. Or, si l’on prend en compte les dizaines de milliers de cyclistes qui roulent annuellement sur le circuit Gilles-Villeneuve, on constate rapidement que ces incidents, quoique malheureux, sont tout compte fait négligeables.

Bien que les chutes à vélo fassent partie intégrante de la pratique cycliste, il est tout de même surprenant de constater que le tiers des accidents enregistrés sont le fait d’obstacles se trouvant sur le circuit, qu’il s’agisse de clôtures, de murets ou de balises. Force est donc d’admettre que l’installation de pôles de ralentissement (chicanes) ne réglera en rien la situation actuelle. Au contraire, elle ne fera que l’exacerber.

Portrait incomplet

Il convient également de mentionner que les données fournies par les autorités ne sont que partielles. Il n’y a effectivement aucune indication sur l’emplacement desdits accidents, non plus de précision quant à l’heure à laquelle ces chutes sont survenues.

Preuve de bonne foi

Rappelons que la FQSC a formulé plusieurs recommandations lors des diverses rencontres qui se sont tenues à ce sujet, qu’il s’agisse de l’installation de signalisation ou du déploiement d’une campagne de sensibilisation, pour ne nommer que celles-là. Ces mesures toutes simples à mettre en application contribueraient grandement à réduire le nombre d’accidents. De plus, une analyse pourrait être effectuée à la fin de la saison afin d’évaluer l’efficacité des mesures adoptées, et ainsi rectifier le tir, si besoin il y a.

Tant qu’à débattre…

La FQSC souhaite, par ailleurs, provoquer une discussion sur la vocation du circuit Gilles-Villeneuve qui, selon elle, devrait exclusivement servir à la pratique d’activités sportives et récréatives, et ce, dès 2011. Autrement dit, il faut redonner au parc Jean-Drapeau, duquel fait partie le circuit Gilles-Villeneuve, sa vocation de parc, en y restreignant l’accès aux automobilistes, et non aux cyclistes.

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