Cancellara c'est plutôt Dark Vador que Spartacus.

Fabian Cancellara se présente à un contrôle antidopage, épreuve dont il est toujours sorti blanchi.Armstrong a eu droit un article l’attaquant dans le Wall Street Journal, c’est maintenant au tour de Cancellara avec le Swissinfo. C’est assez étonnant que les médias nationaux attaquent les sportifs les plus adulés dans leur pays. Peut-être qu’il est venu le temps des cathédrales…

Non, sérieusement, allez lire cet article. Antoine Vayer, celui qui a développé une méthode approximative pour calculer les puissances des pros sans capteur en fonction du profile et de leur vitesse, tient à nous faire un portrait sur la situation, pour lui Cancellara est dopé et a un vélo électrique… l’homme en question connait bien le cyclisme puisqu’il était dans la fameuse équipe de Festina…

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Ses performances inhumaines sont la preuve vivante qu’il se dope. C’est le déni même des valeurs sportives. Vous l’appelez Spartacus, pour moi c’est plutôt Dark Vador. Il a choisi le mal. Aux Jeux olympiques de Pékin, lors de la course en ligne, Fabian Cancellara a développé la même puissance dans une cote de quatre kilomètres qu’un professionnel de poursuite sur piste. Ceci après 200 kilomètres de course et sans stigmates de fatigue.

Selon les calculs effectués lors du dernier Tour de France, l’Espagnol Alberto Contador aurait effectué la montée finale sur Verbier lors de la 15e étape avec une puissance moyenne développée de 490 watts sur une durée de 20 minutes 55 secondes. Sa VO2 (consommation d’oxygène) a été estimée à 99,5, soit le passage de plus de 5 litres d’oxygène par minute dans l’organisme.

Comparaison. L’accélération de Contador (535 watts pendant 4min30) dans la même montée de Verbier équivaut pour Antoine Vayer à une poursuite sur piste de niveau mondial. Sauf qu’ici, elle a été réalisée en pleine ascension de col après 200 kilomètres. Ou encore à faire du vélo à 10km/h dans une pente moyenne à 10% et en tirant une remorque qui pèse 100 kilos.

Miraculeux. Antoine Vayer a calculé que huit coureurs avaient terminé le Tour de France 2009 entre 410 et 440 watts de moyenne sur les principales difficultés du parcours, soit un dopage oscillant entre avéré et «miraculeux».

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