Pas facile de vouloir courir un marathon en Italie

Président italien Silvio Berlusconi
Président italien Silvio Berlusconi

Les Africains de l’est/maghrébins dominent la distance reine à la course à pied.  C’est un fait observable.  Prédisposition génétique?  Incitatifs des fédérations athlétiques?  Culture?  Technique supérieure?  Un mélange de tout ça? Ce n’est que de la spéculation pour l’instant.

Chose certaine, il semblerait que cette domination de la discipline de la part des africains dérange un nombre croissants d’hauts placés en Italie.  À quel point cela dérange t-il?  Selon le Journal anglais The Guardian, le marathon de Padua, ville voisine de Venise, risque de perdre ses subventions publiques :

Speaking during a session of the Padua provincial assembly, Pietro Giovannoni – a member of the anti-immigration Northern League party – said: « Let’s stop using public money to finance the marathon, since the winners are always Africans and foreigners in underpants.« 

Sans farces, on ne peut pas inventer ce genre de citation.  Mais attendez avant de videz vos bouteilles de San Pellegrino dans les égouts!  Il semblerait exister une lueure d’espoire et de raison chez l’opposition :

« On the centre-right there is a hateful and shameful competition underway to see who can be the most insultingly racist, possibly in the run up to an electoral campaign based on hate and fear of diversity, » Giacon said.

Oups, j’ai parlé trop vite, puisque même le premier ministre italien Silvio Berlusconi semble vouloir ajouter l’insulte à l’injure:

In a speech yesterday, Berlusconi claimed leftwing politicians in Italy « want to throw open the borders to let foreigners in, to give them the vote and change this country’s moderate majority ».

Lire l’article intégral.

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