Chronique > à la découverte du triathlon de l’autre coté de l’Atlantique.

Trimes publiera les chroniques d’Arnaud aka NONO, un nouveau venu au Québec. Sachant que l’équipe de Trimes est composée d’individus orginaires d’un peu partout (Texas, Granby, Paris, Belgique etc…), on trouve intéressant de publier ces textes parce qu’ils reflètent les grandes différences de cultures sportives. À chacun ses avantages et ses inconvénients. Petit détail, l’auteur est un Ironman sub-10 et court le 10km en sub 33.

Arrivé d’un frenchie sur le circuit Nord Américain

Je ne suis pas le premier ni le dernier à poser mon frame de l’autre côté de l’Atlantique, mais je vaisquand même vous donner mes impressions.

Après avoir longtemps bataillé pour une place dans le pays du Caribou, je me suis renseigné surla façon de pratiquer au mieux notre sport favori. Après de nombreuse recherche et discussions, ils’est avéré que le triathlon est un sport extrêmement cher aux yeux d’un européen. Il faut compterau minimum 1000$ (~700$) pour une inscription à l’année alors qu’en France, c’est plutôt del’ordre de 200 euro (~300$). Mais est ce que cette différence de rapport se retrouve au niveaude salaire? (Disons que le triathlon semble séduire une classe sociale plus aisée ). Cependant se fut un réel choc pour moi, imaginez vous quand j’ai regardé le prix desinscriptions aussi bien pour les courses à pied que pour les triathlons !! Mais le coût du matériel compensera largement cette différence de prix à part le matériel importé. Bref, laissons les chosesfutiles de côté.

Ce que je craignais le plus en quittant la France était de me retrouver seul avec la grande difficulté de m’entraîner. Le premier constat que je peux faire après quelques jours d’installation est que les « locos » accueillent parfaitement les nouveaux venus, je tiens à remercier particulièrement une connaissance (Mr Trimes) qui a longtemps été virtuelle et à un collègue de travail qui est aussi triathlète. Le monde est tellement petit, que les deux seules connaissances se connaissent déjà et ce sont rendu compte de cette hasard lors d’un entrainement ensemble.

Une autre chose que j’ai remarqué, mais ça je pense que tous les immigrants au monde sont dans le même cas, c’est que j’ai l’impression de vider la banque plus vite que mon ombre. En à peine 3 jours, ce n’est pas moins de 300$ qui se sont envolés et ce n’est que le début. Mais je me dis que je dois bien vivre et n’ayant pas encore de logement, l’argent s’envole plus facilement.

En attendant, je m’entraîne par parcimonie, j’ai pu sous la houlette d’Alex visiter une piscine de 25m gratuite avec très peu de monde et qui fermait assez tard (il parait que voir Mr Trimes nager, c’est aussi fréquent que des éclipses). Chose inexistante en France. Je vous avoue que cette petite baignade fut très agréable et cette musique sous l’eau fort appréciable.Du côté du vélo, il est au chaud dans la chambre d’hôtel à attendre que la pluie cesse et que le bonhomme se motive à monter dessus mais je pense que quand il va sortir il va pleurer toute son huile vu le niveau annoncé par mes futurs partenaires. En parlant de pluie, j’ai pu apprécier le fait que le québécois n’aimait pas trop se mouiller. Effectivement, une séance outdoor était prévue mardi soir mais celle-ci a été annulée pour cause de pluie. J’en ai donc profité pour découvrir le Mont-Royal et ses chemins pour m’apercevoir que ça sera mon futur terrain de jeu (montés,descentes, cailloux, escaliers) tout ce qu’il faut pour pas s’ennuyer.

J’attends avec impatience la première compétition qui aura sans doute lieu mi mai.