En 10 points > Des trimeux à la découverte au monde du cyclisme Québécois…

Alors voilà, on était 3 trimeux au départ du GP de Hudson. On a souhaité voir autre chose que nos triathlons hypermarkété Ironman. Et alors? On n’est pas déçu mais on peut dire qu’on était un peu naif! Voici nos remarques.

1. C’est un milieu fermé ou ton identité est ton maillot.
2. C’est tellement fermé que personne ne vérifie rien. Personne te demande ton age, si ton vélo, ton casque est conforme et en bon état.
3. Tu payes pour le strict minimum, pas de t-shirt, pas de médaille, pas de bidons, affiche etc… même pas d’épingle pour attacher son dossard et c’est tant mieux comme ca! À 30$ la course, le sport est à nouveau accessible.
4. Il y a plus de Shimano Di2 que de cadre en alu. Nous qui croyons qu’on avait dépasser les limites de la raison avec les vélos de triathlon, il n’en n’est rien.
5. Les cyclistes sont des vicieux. Cela parait étrange au début, chaque obstacle est signalé collectivement, mais en traduction cycliste, cela signifie qu’il va y avoir une charge juste après. Exemple, tout le monde crie dos d’ane dos d’ane à peine passé, accélération… idem pour chemin de fer, virage etc… C’est tellement vicieux que certains cyclistes se sont trompés de direction et certains en ont profité pour accélérer…
6. Chacun pour sa peau. Si quelqu’un te fait tomber, surtout, ne pas s’attendre  à ce que la personne en erreur s’arrête ou s’excuse après la course… d’ou l’importance du maillot… et la réputation générale des équipes.
7. Ici, ce n’est pas pour les particpatifs! Si le milieu est fermé, c’est justement parce que le mode de course est la survie. Le but est de rester dans le peloton, les accélérations sont faites pour faire décrocher ceux en arrière et si cela t’arrive, on s’attend à ce que tu abandonnes à la fin de ton tour, il n’y a pas de fierté à terminer une épreuve au contraire…
8. Les spectateurs sont très peu familiaux, on dirait que les cyclistes ne veulent pas voir leur famille sur place surement pour minimiser les dangers des courses à leur femme…
9. Le monde est très nerveux…
10. Cela fait du bien de décrocher du triathlon parce que cela permet de se rendre compte qu’il y a un niveau athlétique bien plus impressionnant dans les mono-sportifs (coureurs et cyclistes), cela pourrait faire du bien à certains égos de se rendre compte qu’il n’y a pas qu’en triathlon qu’il y a du monde en forme.