Après 2 triathlons au Québec

Et voila en l’espace de 15 jours, j’ai réalisé 2 triathlons un Olympique et un half Ironman et dans 15 jours je ferai un sprint pour ma dernière course de préparation. Le but de cet article est de faire une comparaison sur l’organisation et la réalisation d’un triathlon québécois versus un français.

J’ai préféré attendre une deuxième expérience afin que ma vision sur l’organisation ne soit pas faussée par une mauvaise expérience (Sherbrooke), je ne m’étendrai pas la dessus car ça a déjà été fait.

Cependant entre ces 2 triathlons organisés par des personnes différentes, ils restent des similitudes que je n’arrive toujours pas à comprendre/accepter :

-N’importe qui peut retirer mon dossard, pas de présentation de licence ou carte d’identité donc si un pingouin décide de venir un peu plus tôt que moi et qu’il choisisse mon numéro de dossard bah tant pis pour moi !!!!

-Placement dans le parc à vélo à la freestyle, tu fais ce que tu veux où tu veux (enfin presque il y a des racks attitré pour ta course)

-Ravitaillement pendant la course à pied très cheap sur une boucle de 5km un stand avec du coke et un peu de solide (quart de clémentine, bretzel et je ne sais plus l’autre truc)

-Un ravitaille finale composé de melon d’eau, d’un bidon d’eau et d’un bidon de boisson énergétique mais compensé par un « repas » froid avec sandwich, boisson, fruit…

Ce sont les grosses différences que j’ai pu observer avec les triathlons que j’ai fait en France.

Sinon le reste, c’est comme en France, on nage dans des eaux plus ou moins propres (Ici, elles sont limpides, c’est un pur bonheur !!), on roule sur de l’asphalte (ici, c’est l’horreur !!! Pauvre matériel :(:() et on court dans de très beau paysage !! Le Canada a de très beaux terrains de jeux et j’espère que les organisateurs vont continuer à utiliser cette ressource qui n’a aucune valeur à mes yeux. Quand nous avons un joli paysage les 5h de temps à souffrir passent beaucoup plus vite.

Une autre chose que je viens d’apprendre, c’est que pour faire un triathlon ou n’importe quelles courses ici, tu n’as pas besoin de certificat médical. Je trouve ça assez dangereux vu la condition physique nécessaire pour réaliser une course que ce soit un 5km ou un Ironman, il devrait y avoir au moins un certificat médicale pour pouvoir participer.

5 commentaires
  1. nono, oublie pas que le sport est bcp plus petit ici qu’en france. Et que les bénévoles sont aussi moins nombreux… Pouvoir placer mon vélo ou je veux dans la zone de transition… ce n’est pas si grave.

    Aussi, pour le fameux certificat médical, la question est assez simple. Les médecins ont autre chose à faire. Aussi à Nice, j’ai eu mon certificat en 3 min… alors bon…

    Aussi pour les ravitaillements, honnêtement Magog a très bien fait. En fait, il faudrait plutôt dire qu’il y en a trop dans les tri commerciaux.

  2. En France, ça dépend des tri mais il n’y a pas beaucoup plus de bénévoles, je pense qu’ils ont le même problème qu’ici.
    Pour le placement dans le parc à vélo non ce n’est pas grave, mais je trouve ça vraiment une perte de temps de chercher un emplacement alors que si chacun avait le sien attitré, il y aurai moins (je pense) de bordel.
    Pour les ravitos, pour moi il y avait clairement pas assez de diversité pour la cap, à chaque tour je n’attendais qu’une chose arriver à la table du coca, l’eau et le je ne sais il y en avait à foison.
    En vélo, je pense qu’ils peuvent retirer au moins 1 ravito, je pense surtout au premier.

    Pour le certificat médicale, 3min je trouve ça mieux que rien!! Et les médecins ont autres choses à faire à part faire attention à ta santé, heu…. Je préfère qu’on m’oblige à aller voir 3 médecins que d’aller me tuer en faisait 1h de piste alors que je fais de la tachycardie!!!

    1. ce que tu peux faire par contre, c’est envoyer tes recommandations à Triathlon Québec. Ils sont très ouverts.

      Aussi, le premier point d’eau sur le vélo (y a d’autres courses).

      Pour l’affaire de l’emplacement… tu sais… y a des courses ou ton emplacement attitré est un désavantage face aux autres… alors premier arrivé premier servi, c’est pas si mal.

      Aussi en tant que editeur adjoint de Trimes, je permet d’ajouter ce point puisque cela a été discuté récemment. Il y a une très grande différence entre une organisation « commerciale » et celle d’un club… Lorsque c’est un club, il est facile de s’impliquer et de les aider… et uniquement si il y a une fermeture, alors oui on peut être saignant sinon, non.

      Ce que je veux dire par la, c’est qu’on refuse d’être critique face a une course avec des super bonnes bases à seulement 120$.

      1. Ce sont des critiques certes mais je les pensais plus en tant que remarques.
        Pour le ravito vélo, je n’y avais pas pensé;) (Espèce de perso!!!)

        Pourquoi, c’est un désavantage?? Logiquement le parc à vélo (la zone de transition) est équitable pour tout le monde non?

        En France, il y a quoi 4 triathlons organisés par des organisations et encore 3 sont arrivées cette année soit environ 2% des courses sur le territoire. Et pourtant qu’elles soient organisées par des bénévoles/club ou des organisations, elles sont aussi bien voir mieux pour certaines. Donc je ne vois pas pourquoi Magog ne pourrait pas atteindre l’excellence, on en était pas loin dimanche, en écoutant les petites remarques de chacun (je pense qu’ils le font et c’est très bien).
        Pour moi, mon article n’était pas du tout blessant mais plus un comparatif de ce que j’ai pu voir à travers mes différentes expériences et ce que j’ai trouvé qu’il manquait pour ME satisfaire à 100%.

        1. A nice, la transition n’etait pas equitable. C’est le seul tri français de ma vie.

          Bah j’ai reçu cette leçon l’année dernière qu’on peut critiquer mais aider c est encore mieux. On le dit souvent, y a deux types d »organisateurs. ceux qui écoutent et sont excités d’améliorer leur produit et ceux qui envoyer paitre et pense tout savoir…