La malédiction du champion du monde aux Olympiques.

Le sport est encore très jeune, mais comme le faisait remarquer Greg Bennett, le scénario semble se répéter. Greg Bennett, Javier Gomez, Alistair Brownlee se sont tous blessés dans le préparation pour les Jeux Olympiques.

D’ailleurs comment oublier Javier Gomez, ultra favoris a Bejing qui explose dans les derniers moment sous l’attaque finale de Simon Whitfield.

Tu en veux plus? Javier Gomez et Greg Bennett ont tous les deux terminés 4ième aux jeux! Il ne faudrait pas trop en parler à Alistair surtout que les britanniques n’ont jamais gagné de medaille aux JOs en triathlon.

Alors quoi? Les frères Brownlee ne feront pas le doublé magique? Évidemment que cela est beaucoup trop tôt pour affirmer cela. Au passage, la presse britanique est pas mal plus intéressée par ce fait que Lance en triathlon. C’est peut-être cela le secret.

Revenons à nos moutons, sa blessure prouve qu’il pousse la machine à un maximum surement jamais atteint. Enfin, il ne faut pas oublier qu’il a déjà un historique puisqu’en 2010, il a subi une fracture de stress. On annonce quand même sa participation pour ITU San Diego.

Il y a présentement deux versions, celle du coach qui a tendance à minimiser beaucoup l’accident… On est d’ailleurs un peu surpris de savoir qu’il avait prévu de faire une coupure dans sa préparation….

“Alistair has a small tear in his left Achilles tendon and is wearing an air cast as a precaution,”Obviously this isn’t an ideal situation, but I can say that this has been his best winter’s training, probably ever. We had scheduled a break from training at the end of the winter period anyway, so I am not overly concerned at this stage.

“He is swimming every day, and will train on a static bike today.

“He has been doing some light running, but now that he’s wearing the cast, we will allow the Achilles to repair before resuming light running again, hopefully within the next ten days.

Le pragmatique nous dit, pourquoi s’entrainer aussi dur en hiver si un arret n’a pas d’impact? Les JOs sont juste dans 5 mois? On a vu un Lukas Verzbikas arrété 10 jours avant la fin de la saison NCAA tellement qu’il était impatient de commencer sa préparation hivernale.

La version d’Alistair est très différente. Vous pouvez la lire ici.

What a nightmare start to the year. No sooner had I begun training in 2012 than I felt pain in my calf and ankle. Alarm bells sounded.  

It’s been a really tough time for me since and it’s hard to put into words just how frustrating it is not being able to train.

For me it is the loss, for a month at the very least, of the thing I love: triathlon drives me and I don’t do it for the money, I do it for the love of the sport.

So to have that taken away has left me at a loss, to be honest. Mentally it has been hard. Yes, I can go to the gym and do other things but it’s not that that interests me: I want to be out there training. 

You’d think if anyone on the course had a head start in that respect it’s me! But it doesn’t really fill the gap left by training. Nothing does.

Ce qui est intéressant dans ses propos, c’est que Alistair à des dommages physiques mais possiblement aussi dans son mental. Après ses 3 saisons ou il a tout dominé, il commencera sa saison avec un doute.

Évidemment, il est tellement fort que tout cela pourrait être rapidement oublié. Oui mais n’oublie pas la malédiction!

Si les athlètes disent vrai, et que leur planification sur 4 ans marchent vraiment, nous pourrions être très surpris du podium. Incroyable mais vrai, un inconnu australien pourrait toujours nous surprendre.

Chez trimes, on croit beaucoup dans l’équipe francaise, Laurent Vidal, David Hauss et Vincent Louis (pas encore qualifié) à tout en mains pour causer la surprise surtout qu’il ne faut pas se le cacher, on risque d’assister à une course ou tout devrait se jouer en course à pied avec ce profil en vélo beaucoup trop plat pour voir des échappées qui tiennent.

À suivre.


3 commentaires
  1. A mon sens, il n’est pas surprenant que le discours du coach et celui de l’athlète soient différents.
    Le coach doit montrer à l’athlète qu’il garde confiance, que rien n’est perdu pour la saison, la course olympique, la carrière, etc. Ça fait partie de son travail de maintenir l’athlète dans les meilleures conditions et de positiver.
    L’athlète, lui, donne son ressenti. Et qui a été blessé une fois le sait : ça fait ch…, on n’a pas sa dose (de sport), du coup on est mal dans son corps, et par conséquent dans sa tête. Le doute s’installe. Etc.
    Après, on sait aussi qu’un athlète blessé, s’il n’a pas de séquelles rédhibitoires, revient souvent encore plus fort !

  2. Les Brownlee sont très jeunes. L’âge des meilleurs du circuit ITU ne cesse de descendre.

    Avec le CTL que ces gars là build off season, c’est clair qu’ils peuvent se permettre un break en phase de transition. Ce principe ne s’appliquerait pas s’ils se préparaient pour la longue distance.

    Mais la réalité c’est que ces élites investissent quasiment autant d’heures à l’entraînement qu’un spécialiste du Long, alors qu’ils n’ont vraisemblablement de besoin que de la moitié du CTL d’un spécialiste du Long. Ça donne de la flexibilité en terme de périodisation.

    Ch’crois pas que le coach ait quoi que ce soit à voir avec cette blessure. Le mandat du coach est de les préparer à gagner, malgré leur jeune âge. Le risque encouru, c’est les blessures.