Special Auckland > Ce que nous avons appris…

L’ITU est dans la bonne direction. Chez Trimes.org on se plaint souvent d’un vélo d’attente ou tout le monde roule bien sagement. Cette année, l’ITU a su réagir en accueillant deux nouvelles étapes sur la WTS Auckland et Stockholm avec des parcours de vélo très intéressant. Les côtes sont parfaites pour donner de l’intérêt. Tour après tour, cela décrochait à l’arrière. De plus, cela incite les nageurs à faire la différence puisque cela permet de mettre des athlètes hors course rapidement. Nous avons observé ce phénomène dans toutes les courses.

Pour réussir il faut être complet. On n’entend plus parler du fameux coureur mouillée ou encore le mythique shampoo, blow dry &10k run d’un certain gars qui a gagné autant de tour de France que moi… La bonne nouvelle est que dans les courses U23, Junior, on a vu des athlètes à la sauce Brownlee et on aime ça.

Pas de domination d’une fédération, On s’attendait à voir les britanniques dominer les courses U23 et junior, cela n’est pas le cas. En fait, on doit se réjouir de la variété des nations présentes et victorieuses. Cela signifie que les systèmes des fédérations ne sont pas au dessus du talent des athlètes et que personne n’a de formule magique.

Les europeens sont ils avantagés? Il est interessant d’analyser les résultats U23/Junior, pour être honnête, cela fait très longtemps que nous nous attendons à voir une explosion mexicaine, disons que le temps frais n’a pas du les avantager, en fait, il y a une sorte de domination européennes chez les jeunes qui s’expliquent par le fait que la concentration de talents et d’événements le prépare mieux à ces grands événements.

Et nos juniors canadiens? La sélection a clairement prouvée que la série nationale Teck avait peu d’impact sur leurs choix. On peut donc se questionner si un junior canadien ne devrait pas être plus agressif et essayer de compétitionner en Europe et faire des courses en coupe du monde et même pourquoi pas en WTS sur des distances sprints. Ce n’est pas dans le style de Triathlon Canada qui avait exigé beaucoup de Paula Findlay avant de la laisser courser en WTS. Je pense que tout cela est a matière à réflexion. Le championnat de France D1 pour être une bonne base.

Des domestiques entre différentes nations, on pensait que l’utilisation de partenaires n’était valable que pour les jeux et pourtant le slovaque Vargas a clairement travaillé pour Jonathan Brownlee. Il faut savoir que Vargas s’entraine avec lui. À deux, ils sont sortis avec 40s d’avance sur les autres. On imagine qu’il y avait une entente pour aller chercher la fameuse bike prime ITU. On ne sait pas encore comment réagir face à cela. Mais on admire le panache de J. Brownlee

L’effet Libbi sur Kyle Jones? Alors que Kyle a signé sa plus mauvaise natation au plus mauvais moment, soit les jeux olympiques, on avait presque pensé que Kyle avait atteint un plateau… Pour le nouveau directeur haute performance a eu le brio de dire dans les médias canadiens que Kyle Jones avait encore beaucoup de potentiel. Cela semble avoir motiver notre nouveau leader puisqu’il est allé chercher son meilleur résultat en WTS à vie. Parfait pour se motiver pour cet hiver. Chez Trimes.org, on aime ces athlètes qui veulent leur revanche en affrontant les meilleurs…

Gomez n’abdiquera jamais face aux Brownlee, evidemment, sans Alistair la dynamique était différente, reste qu’il affrontait le champion du monde en sprint. On entend souvent que Gomez ne sait pas sprinter, il nous a confirmer et le contraire et surtout qu’il croit encore dans ses chances!

Tout pour la bike prime? Gemmell (dont c’était la dernière course), semble tout miser sur la bike prime. Il l’avait d’ailleurs gagné à Yokohama. On se demande si avec des athlètes qui ont déjà abdiqué face aux Brownlee/Gomez, ils ne courent pas juste pour cela…

Attention, la nouvelle Zélande embarque en longue distance, avec l’arrivée de Gemmell et Docherty sur 70.3 et Ironman, la domination australienne/germanique risque bien d’être à terme