ITU > 2013 sera-t-elle à la hauteur ?

On arrive au terme de l’année 2012. Non ce ne sera pas la fin du monde le 21 décembre prochain tel que l’avaient annoncé les « faiseux » de peur qui avaient interprété l’arrêt du calendrier maya comme étant les débuts de l’apocalypse. Il y aura bel et bien un 22 décembre, un Noël, un Boxing Day, un jour de l’an, un loyer à payer le 1er janvier et une facture de carte de crédit à régler. Je ne sais pas par contre s’il y aura une saison de la LNH en janvier. Peut-être que le lock-out va se terminer le 21 décembre. Ce sera ça, la fin du monde…

Une chose est certaine, c’est qu’il y aura une saison 2013 de triathlon. Suis-je le seul à être à « demi excité » par cette nouvelle campagne sur le circuit ITU? Pas que je n’aime pas ce format, mais plutôt parce que je vis actuellement un syndrome post 2012.

Que d’émotion lors de cette dernière année! Que de plaisir à suivre son déroulement! Pouvait-on demander mieux? Peut-être, mais force est d’admettre qu’on en a eu pour notre argent. D’abord, parce que chaque compétition était le théâtre d’une guerre de tranchées entre les pays pour le classement olympique. L’apothéose pour nous est survenue à Madrid où Brent McMahon est parvenu à s’emparer du troisième « spot » pour le Canada grâce à une course exécutée à la perfection.

Puis, parce que chaque course donnait lieu à une guerre de tranchées à l’interne, à savoir qui seraient les athlètes qui représenteraient leur pays aux Jeux. Les meilleurs exemples sont sans doute la saga australienne avec la non sélection d’Emma Snowsill et de Chris McCormack, mais également la composition de l’équipe britannique où l’on a écarté Tim Don ou Will Clark au profit de Stuart Hayes.

Finalement, on est arrivé au paroxysme de l’année. La fameuse conquête du Saint-Graal du sport. Honnêtement, on a eu droit à un vrai spectacle, pour le meilleur et pour le pire. Le sprint final du côté féminin vs la déconfiture de Paula Findlay, et la domination Brownlee/Gomez vs la chute du légendaire Whitfield.

Bon, maintenant qu’on a digéré tout ça, on va certainement en vouloir plus pour 2013. Or, j’ai comme l’impression qu’on va constamment rester sur notre appétit. Est-ce qu’on va toujours avoir droit au meilleur calibre possible en WTS? J’en doute fort bien puisque la tentation va être énorme pour les vedettes du sport d’aller explorer d’autres courses dans le but d’aller chercher un plus gros cachet. Également, c’est le chant du signe en ITU pour plusieurs piliers du sport ce qui va épurer un peu les « starts list » de noms familiers. Il faudra s’identifier à de nouvelles icônes. De plus, avec l’évidente volonté de l’ITU de rendre le spectacle plus alléchant, j’ai bien l’impression que 2013 va servir d’année d’expérimentation afin de voir si le format sprint plait à tous et si celui de demi-finale/finale est viable. Sans parler de la grande finale qui sera à Londres, un parcours qui est, on va se le dire, moins intéressant que celui d’Auckland. On aura peut-être Kitzbühel pour se consoler.

Plus j’y pense en fait, plus j’ai hâte de voir ce qui va se passer en 2013 et c’est exactement cela qui rend cette année si intéressante…

2 commentaires
  1. Et LA question pour nous les petits pain du Québec: va-on assister au retour de Pat Hamelin au triathlon? Si oui, sur quelle distance? Avec une perfomance aussi prometteuse au demi marathon, plusieurs sont resté sur leurs faim pour le reste de la saison…

    😉