Triblablabla #16 > Nos triathlètes favoris en 2013. Spirig&Norden, Gomez, Docherty, Kienle, Jacobs, Brownlee

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Nos triathlètes favoris en 2013. Spirig&Norden, Gomez, Docherty, Kienle, Jacobs, Brownlee

Comme vous devez le savoir, Trimes.org peut être dur avec certains sportifs et contrairement aux apparences, nous vénérons certains. Notre classement est basé sur l’attitude dans la victoire, la défaite et le partage. Ok, mais moi, je trouve que c’était mieux avant !

ex-aequo >
Nicolas Spirig & Lisa Norden > On doit vous avouer qu’on a toujours pas compris la photo finish de Londres et le pourquoi du vainqueur à tout prix (avant, la règle disait que c’était le meilleur temps à pied qui préavlait en cas d’égalité. C’était pas forcément plus juste, mais ça avait le mérite d’être clair !). Ironiquement, ce sont actuellement les deux filles les plus complètes du circuit. Ce sont les deux filles qui semblent prendre le plus de plaisir à compétionner en ce moment. Entre une Spirig qui s’amuse à devenir championne de suisse en piste (athlé), fait un 70.3 à moins de 14 jours de Londres (avant, personne n’avait fait ça. Et comme ça a marché, tout le monde trouve ça admirable. Ceci dit, je l’ai vue sur le 70.3, et elle a étét clairement impressionnante) et une Lisa Norden qui en veut toujours plus, gagne Hy-Vee et s’engage à fond pour devenir championne du monde ITU (WTS) alors qu’elle aurait pu prendre ca relax après les JOs… Elle sont clairement les deux filles qui poussent les autres filles à rendre la discipline plus compétitive (avant, il y a eu Emma Carney, Jackie Gallagher, voire Vanessa Fernandez, qui ont poussé les autres à aller plus vite!).

1. Javier Gomez > Non, Javier Gomez n’est pas un éternel second (avant, on a eu Poulidor !). Il n’a pas gagné les JO, mais il a livré une saison pratiquement parfaite, toujours dans la course. Il aurait pu prendre des vacances après Londres, mais non. Il a eu cette rage en octobre qui lui a permis de devenir champion du monde de Xterra et de battre Johnny Brownlee à Auckland en prouvant que contrairement aux croyances populaires, il sait sprinter. La sphère triathlétique mise tout sur les JO, chez Trimes.org, on favorise les athlètes qui veulent tout gagner. Javier Gomez est l’un de ceux là (Pôpôpô, Alex, faut aussi favoriser l’amourrrr du sport. Avant, c’est ce qu’on faisait !).

2. Bevan Docherty > Après un certain âge, on est souvent blasé, ce double médaillé olympique a pourtant gardé cet amour pour le triathlon et même après les JO, il a accumulé les courses avec Las Vegas, Hy-Vee, Auckland… Il a d’ailleurs eu le panache d’aller affronter Lance pour le priver de la victoire à sa première course en 70.3. Tout semble indiqué que la longue distance devra apprendre à vivre avec lui. Aujourd’hui, comme avant, chapeau bas monsieur Docherty !

3. Sebastien Kienle > Les courses en longue distance semblent toujours jouées à l’avance  primant les meilleurs coureurs de CAP (avant, il y a eu Norman Stadler, Thomas Hellriegel, Wolfgang Dittrich entre autres). Pourtant, il a rappelé le danger des ubberbikers et il a surtout montré qu’un championnat du monde pouvait se gagner au panache. Cela nous arrive encore de regarder bouche bée son déplacement du train végassien (avant, j’aurais trouvé un truc à dire, mais son dépassement végassien me laisse aussi sans voix).

4. Pete Jacobs > On connaît peu le nouveau champion du monde. Il est resté humble durant toute la saison, et il a exécuté une course à la perfection, durant les 3 dernières années, il a eu une progression constante. Lors d’une conférence, on a pu y découvrir un athlète qui n’avait pas peur de s’exprimer et de dévoiler ses croyances (avant, c’est ce que faisaient les athlètes) alors qu’on était habitué à une certaine marchandisation du savoir des anciens champions (avant, on ne s’y serait pas habitué). Il n’est pas flamboyant, mais il reflète parfaitement l’athlète réfléchi qui gagne par ses actions et non ses paroles (impressionne-moi d’abord par ce que tu fais avant d’essayer de m’impressionner par ce que tu dis… hein Macca !?).

5. Laurent Vidal > Alors qu’il aurait pu se contenter de se préparer dans l’ombre pour les Jeux avec son spot garanti, il a eu une saison très chargée avec quelques succès et a décroché une excellente 5e place aux JO de Londres (bin ouais, c’est un Français !). Évidemment, il n’est pas premier, mais continue a véhiculer un vrai plaisir à faire du triathlon (le plaisir, il n’y a que ça de vrai) et en plus, il répond aux tweets et partage ses expériences et sa puissance sur son blogue (le seul)! Il a aussi accueilli nos canadiens durant l’hiver en Nouvelle Zélande et sait remonter le moral de Trimes quand il le faut (alors là, chapeau ! Bel esprit ! Avant, on aurait dit pareil !).

6. Les frères Brownlee > Évidemment, leur palmarès parle de lui-même (évidemment…). Ils ont forcé à revoir toutes les stratégies en ITU et ils ont déjà clairement révolutionné les exigences de notre discipline en faisant payer très cher les faiblesses des autres (avant eux et depuis l’arrivée du drafting, personne n’avait révolutionné le courte distance comme eux). Nous sommes des grands fans, et on a été déçu par l’attitude d’Alistair en fin de saison (hors forme après Londres, se présente en touriste à Hy-Vee et boude grande finale ITU…) (avant on l’aurait été aussi. Mais le titre olympique, c’est tellement fort qu’il n’est pas toujours facile de continuer sa saison ensuite. Alistair était peut-être fatigué. Il avait peut-être envie de ranger sa chambre !). Sans tout cela, ils seraient clairement premiers.

 

 

3 commentaires
  1. un classement bien intéressant; Spirig et Norden ont clairement le mérite de pousser leur discipline vers le haut; cela serait une première si l’une des 2 refaisait une médaille olympique car pour l’instant aucune médaillée multiple.

    Je distinguerais entre les 2 Brownlee que l’on ne doit pas nécessairement toujours mettre dans le même sac. j’aurais Jonathan avant Alistair; il n’a pas eu le même comportement en fin de saison et il mérite bien des points bonus pour sa mini syncope aux jeux et son comportement fair play pour sa penalité reçue pour quelques centimètres seulement.