ITU San Diego WTS > La nouvelle vague canadienne

Il y a encore quelques années, certaines courses WTS affichaient aucun canadien au départ. Il y avait une certaine retenu à ne pas laisser nos athlètes en développement « compétitionner » contre les meilleurs. Les raisons étaient diverses, des athlètes qui n’avaient pas leurs standards/points nécessaires ou des athlètes qui n’avaient tout simplement assez de supports financiers pour se rendre à ses courses puisque seul les athlètes dans les équipes nationales recevaient une aide de la fédération. Puis l’étape de coupe du monde à Edmonton s’est ajoutée permettant à nos athlètes d’obtenir des points et avec la venu du grand circuit à San Diego, cela rend cette étape de WTS plus accessible.

Avec le retrait de Simon Whitfield en ITU, ce sont désormais a ses héritiers canadiens de prendre leur place. À notre grande surprise, le Canada aura donc 8 athlètes à San Diego. Cela démontre une certaine volonté à s’assurer que nos athlètes se jaugent face aux meilleurs et de pousser nos athlètes dans l’équipe canadienne de développement à faire le saut en WTS. Cela sera pour beaucoup une entrée en WTS sur la distance olympique.

Qui sont les canadiens au départ?
Kyle Jones
Sans aucun doute le canadien le plus proche des grands honneurs. Entrainé par Joel Filliol et partageant ses entrainements avec les talents émergents en ITU comme Murray et Molla, il est désormais le leader de l’équipe canadienne. Kyle semble continuer à progresser et se rapproche à chaque course du podium. Gagnant de la coupe du monde d’Edmonton en 2012, sa 6e place à la grande finale à Auckland en 2012 concrétisait tous ses efforts. Capable de courir sub 30:40, il est à une minute d’une victoire. On préduit un top8.

Andrew Yorke
Entrainé par Barrie Shepley, ancien entraineur de Simon Whitfield et désormais la voix de l’ITU. Andrew a fait preuve de patience dans son développement. C’est sa première année dont il semble être totalement dédié à la WTS. Ses récents résultats en Floride et à Auckland semble indiquer un progrès constant dans sa vitesse en course à pied. Sa natation et son vélo est déjà à un niveau ou ne pas le voir rentrer en T2 avec le groupe principale serait une surprise. Capable de courir en sub 32, il continuera à prendre de l’expérience et à progresser, un top 20 devrait être à sa portée.

Matthew Sharpe
À ne pas confondre avec son homologue Britanique (un E en plus). Matt fera son entrée en WTS et y débutera aussi sa saison. Membre de l’équipe canadienne développement, il a attendu son heure. Aussi capable de courir en sub 32, un top 20 serait une excellente performance pour lui puisqu’il risque de subir une dynamique de course très différente à ce qu’il connait en PAN AM et WC.

Andrew McCartney 
Il est une exemple très intéressant, on pensait l’avoir perdu et le voila de retour. Il y a encore quelques années (2010), il dictait sa loi en natation en sortant très souvent en tête de l’eau. Puis en 2011, il n’a participé qu’a des PAN AMs, se faisant presqu’oublier. Avec les jeux olympiques, on a eu une impression d’un système qui n’était plus là pour lui et finalement, le revoilà se pointer le nez. Cela fait cliché, mais c’est sa course à pied qui déterminera se progression. Capable de courrir sub 33. Son classement pourrait être déterminé par l’élimination d’athlètes qui auront une mauvaise natation. Il est clairement un des ses athlètes qui a des raisons de durcir la course avant la T1 et T2.

Évidemment, la participation de ces 4 athlètes ne reflètent pas tous les talents canadiens. Mais il reflète les possibilité et le potentiel canadien. Malheureusement, nous n’avons pas de triathlète qui a avant tout un profil de coureur.

Paula Findlay
Lorsque Paula est en forme, elle à gagné 7 WTS en 8 course. Elle a clairement le potentiel pour gagner. Malheureusement, avec les blessures qu’elle a subi, il existe ce doute de ne pas être en mesure de redevenir l’athlète qu’elle était. Étant l’un des athlètes du Squad de Joel Filliol, elle a déjà une bonne idée de ses moyens. Il faut accepter le retour en force progressif de Paula. Ses derniers mois ont été très difficiles pour Paula. Avec des grands noms absents à San Diego, on aurait tendance à croire qu’elle sera capable de lutter pour les grands honneurs. Un top 8 est réalisable.

Manon Letourneau
Notre québécoise continue sa route en WTS. La natation étant son point faible, on attend avant tout une course avec une dynamique qui lui permettra de poser le vélo en T2. Avec un parcours très plat comme celui de San Diego, cela pourrait être à son avantage puisqu’il sera difficile de faire la différence et que ceux qui rouleront ne taxerons pas ceux qui s’abritent.

Joanna Brown
Récemment troisième en U23 au championnat du monde et démontrant des très belles choses en Floride se printemps, elle semble prête pour faire ses débuts en WTS et distance olympique. Capable de courir sub 35:30, un Top 20 n’est pas impossible. Mais comme pour les autres, elle devra s’adapter aux exigences de la WTS (natation agitée, transition achalandée, etc.).

Ellen Pennock
Ex championne JR, elle a confirmé sa transition en distance Olympique en gagnant une PAN AM l’année dernière. Cela sera aussi pour elle sa première WTS. Elle devra elle aussi s’adapter aux exigences de la WTS.

 

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