Petit memo pour toi, le triathlète. La recherche perpétuelle.

Avec mon rôle de Trimes, soit la recherche perpétuelle à mieux déchiffrer l’athlète et ses actes, disons que j’analyse les comportements de chacun. Malheureusement, je me rend compte que la grande majorité semble malheureux et/ou négatif dans leur acheminement. Il y a une sorte de focalisation sur le résultat qui semble de plus en plus les aveugler du pourquoi et semble oublier l’essentiel. Ces personnes là vivent dans une forme d’attente et même de crainte face au jugement.

Alors, voilà, il est peut-être important de vous rappelez certains principes. Faire du triathlon, ce n’est pas juste pour poster des photos de vous sur Facebook et apprécier que le commun des mortels vous trouvent incroyablement inspirant. L’égocentrisme dans le sport à uniquement du sens s’il se limite à vous et non à la perception des autres. On comprend totalement cette nécessité de partager et d’appartenir à un groupe, mais il en demeure que vous devez avant tout faire cela pour vous et uniquement pour vous et encore pour vous…

À ceux qui se plaignent parce qu’ils doivent faire du home-trainer, du tapis, ou tout simplement aller s’entrainer en se levant tôt ou qui ne trouve pas le temps…, vous devez vous poser la fameuse question fatidique, pourquoi? Et oui, personne ne vous impose cela, enfin on l’espère et il serait important de revenir à l’essentiel.

Le triathlon ou autres sports d’endurance, c’est avant tout un vecteur de vie et non la vie. Comme dit un de mes amis, « j’ai besoin de me sentir vivant et de vivre à fond à les choses ». Notre sport est sans aucun doute une excellente façon pour mettre en application cette nécessité. Mais toi qui fait du sport, s’il te plait, prend plaisir aussi à t’entrainer, apprends à te challenger et à aimer cette construction sans fin.

J’ai mal aux jambes, donc je vie.

Ironiquement, nos dernières entrevues des élites comme Simon Whitfield et de Laurent Vidal exprime justement cette amour pour ce processus sans fin à se construire et contrairement aux apparences, même s’ils préféraient être premier, ils font ressortir cet amour dans cette recherche.

Essayer de devenir meilleur à tous les jours et cela ne s’arrête pas au sport. On veut être le meilleur parent, le meilleur ami, etc… tout en acceptant nos potentiels.

N’attend pas d’avoir une bonne course pour reprendre gout à ton sport, accepte les échecs parce qu’ils sont nécessaires pour valoriser tes réussites et surtout prend du plaisir pour toi même tout en respectant les autres.

De Simon Whitfield

Don’t be afraid of failing. I have a tattoo on my arm, it’s of « the tallest tree », it’s a message to my wonderful children, « see the world from the top of the tallest trees, » don’t be afraid of failing, of falling. Find joy in working hard, in being committed, in getting the most of yourself. See competition as an opportunity to express yourself, to express all the hard work you’ve done.

4 commentaires
  1. Je dis à mes enfants d’apprécier ce qu’ils font et pourquoi ils le font car se serait dommage que dans une course, seuls ceux sur le podium soient heureux de leur accomplissement.

  2. Comme je le disait après le X-Terra de ce week-end; pourquoi est-ce que je fais des courses pour me mettre dans ces états?
    Tu retrouves vite la réponse après une bonne nuit!

  3. Bonjour, j’ai créé une page « Triathlon ღ » sur facebook, hésitez pas à aimer pour que l’on partage notre passion :p. bis !