Virginia Berasategui avoue a moitié son dopage.

Virigina Berasategui vient de nous ressortir le disque de la dopée qui n’avait pas le choix et nous sort la carte du « mais j’étais propre avant ». Malheureusement, dans ceux qui tombent, ces athlètes ne s’excusent jamais pour ceux qui étaient propres et qui étaient en arrière d’elle. L’injustice est avant tout là et on reste toujours étonné quand un athlète demande réclame le pardon et l’indulgence.

Est-il nécessaire de rappeler qu’il faut condamner les dopés justement pour éviter dans un cynisme totale face au sport de haut niveau. On regrette aussi le fait qu’elle n’a dévoilé aucun détail sur son dopage (procédure, fournisseur).

« Je suis triste de finir ma carrière comme cela, mais je suis fière d’avoir prise la décision de faire face à la réalité et de dire la vérité ». « J’ai décidé de ne pas faire appel parce que je sais que je suis coupable ».

Il serait important de se questionner sur ce besoin perpétuelle de gagner. Il est effectivement difficile de passer à quelque chose d’autre et de revoir ces objectifs en fonction de ses réalités. Il y a donc une certaine ironie lorsque Virginia dit « la vie continue et je continuerais à être ouvert et honnête ». On doit rappeler qu’elle s’est fait attraper à une course locale dont elle a du se faire attraper à cause d’un mauvais dosage ou parce qu’elle pensait tout simplement pas qu’il y allait avoir des contrôles.

Cela revient toujours a cette problématique ou l’athlète ne semble satisfait et à peur d’être oubliée. Sur cet aspect nous sommes tous coupables puisque nous avons tendances à juger trop facilement les athlètes sans essayer de se faire une idée sur leurs sacrifices et la difficulté d’être déjà un élite. Tout cela nous remémore une certaine championne de vélo française.

Virginia dit « cela est arrivé très tard dans ma carrière, une erreur influencée par la pression, l’age et les blessures ».

Et en rappel, Virginia nous dit avoir passé des centaines de tests. À sa défense, Virginia était l’une de ses rares athlètes sur le testing pool d’Ironman et donc sous la dictature de Adams (système de l’AMAD pour localiser les athlètes pour des tests inopinés). Malheureusement, la WTC à fait à peine 250 tests en 2012 (total sur 32 courses et inopinés), alors la centaine de tests est sans doute exagérée.

2 commentaires
  1. Elle aurait échoué un test en 2005 apres un Ironman. Mais le test n’a pas été retenu faute de qualité.

    Combien d’autres?…

  2. Non mais je rêve? Il existe un syndicat d’athlète dopés et trouvé coupable qui oblige ces derniers à répéter les mêmes mea culpa en conférence de presse? On dirait un verbatim de l’aveu de Geneviève Jenson.