ITU Kitzbühel – Femmes > Ce que nous avons appris ou pas…

Contrairement à leurs homologues masculins, les femmes ont fait une course plus proche de nos attentes avec une sélection naturelle progressive à la « tour de France » où la plus forte attendra les derniers kilomètres pour attaquer et s’envoler avec la victoire.

Finalement, une consécration pour Stimpson. Elle était traditionnellement la britannique dans l’ombre d’une autre… À force, on en a oublié son talent alors que son émergence était plus qu’évidente. Avec cette victoire, elle vient de s’ajouter une pancarte dans le dos comme la fille qui se doit de durcir le vélo et dont les autres filles ne réussiront pas à sucer les roues.

Une série pour Stimpson?
Il existe un phénomène ou une fille qui goute à la victoire enchaîne par une série. Évidemment, elle devra se battre contre les nouvelles sensations, Gwen Jorgensen, Non Stanford, Anne Haug.

La surprise?
Emma Jackson, même si elle a un gabarit fait pour ce style d’effort, elle est généralement la spécialiste pour être en arrière du peloton sur les autres épreuves ITU.

La confirmation ou pas.
Anne Haug, avec une natation améliorée, on la voyait déjà gagner… Sa troisième place confirme une stabilité dans ses performances. On n’est donc pas étonné qu’elle soit la leader au classement.

Des filles qui se retrouvent? Emma Jackson, Andrea Hewitt et Kristen Sweetland sont sans aucun doute celles dont la confiance vient de prendre un boost. Après début de saison difficile, elles re-deviennent finalement des protagonistes dans la lutte pour la gagne. Pour Kristen Sweetland, après avoir passé pratiquement 3 ans sans pouvoir revenir à son meilleur niveau, on voit une fille avec une certaine sagesse qui augmente sa charge d’entrainement très progressivement. Son nouveau coach qui est très connu dans le monde du vélo du ProTour semble être en mesure de contrôler son enthousiasme.

Le retour du D squad? Et oui, Stimpson appartient au fameux D Squad. Le groupe de Darren Smith a formé l’une des meilleures cyclistes en l’ITU soit Norden. On n’est donc pas étonné de voir une Stimpson au dessus du lot. Ce groupe s’entraîne beaucoup en Suisse et se challenge donc avec ce type de montées.

Et la technique et la matériel? C’est toujours un peu compliqué avec l’ITU. Les athlètes font avec ce qu’ils peuvent et certains n’ont pas cette volonté d’apprendre… On a donc appris que certains hommes n’avaient pas installés de pédalier compact, que certains roulaient avec des jantes larges carbone… Stimpson utlisait une selle à double bec (John Cobb), ironiquement, cette selle est avant tout étudiée pour permettre à l’athlète d’atteindre une position plus aéro. Pourtant, elle a fait toute la montée debout avec une cadence très faible…

Mais ou était Non Stanford ou encore Emma Moffatt?
Dans le cas de Non, elle a complètement craqué à vélo. Il est difficile de savoir si cela vient d’un mauvais choix d’équipement ou comme on le stipulait, une spécificité non acquise. Elle qui a dominé Madrid, semble surtout être en mesure de monter en puissance mais semble limitée sur les longs efforts.

En fait, un excellent coureur devrait faire un excellent grimpeur puisque cet effort est une sorte d’acceptation à la douleur sur un temps prolongé. Enfin cela reste de la théorie.

Un plateau limité chez les femmes?

Sans aucun doute, certaines filles ont décidé de sauter leur tour pour cette course (Juri Ide, Pamela Oliviera, Kate Roberts, nos canadiennes). Certaines ont fait ce choix parce qu’elles ne se sentaient pas prêtes pour cette épreuve atypique et d’autres à cause d’un calendrier trop chargé. Malheureusement, il faut accepter que l’ITU n’a pas une densité assez riche et que présentement, il y a une énorme disparité dans le talent.

Gwen Jorgensen, quitte ou double? Avec Hamburg qui est déjà très proche, certaines filles auraient stratégiquement pu sauter Kitzbühel. Pour être honnête, il était étonnant de voir Gwen Jorgensen au départ. Reconnue pour sa  faiblesse en vélo, ce parcours n’était absolument pas pour elle. Sa performance montre qu’elle préfère apprendre et ne se soucie pas d’afficher sa faiblesse en vélo.

Elle signe tout de même le meilleur temps en course à pied et termine à juste 17 secondes de Non Stanford qui avant cette course s’affichait comme l’Alistair Brownlee féminin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pos First Name Last Name Country Time Swim T1 Bike T2 Run
1 Jodie Stimpson GBR 01:03:22 00:09:51 00:00:38 00:41:47 00:00:39 00:10:30
2 Emma Jackson AUS 01:04:21 00:09:56 00:00:40 00:42:23 00:00:47 00:10:36
3 Anne Haug GER 01:04:34 00:10:08 00:00:35 00:42:17 00:00:44 00:10:52
4 Andrea Hewitt NZL 01:04:41 00:09:55 00:00:37 00:42:45 00:00:42 00:10:44
5 Nicky Samuels NZL 01:04:54 00:09:47 00:00:39 00:42:32 00:00:47 00:11:11
6 Kirsten Sweetland CAN 01:05:02 00:09:55 00:00:38 00:42:30 00:00:48 00:11:13
7 Katie Hewison GBR 01:05:05 00:10:27 00:00:40 00:42:45 00:00:42 00:10:33
8 Agnieszka Jerzyk POL 01:05:48 00:10:05 00:00:36 00:43:24 00:00:46 00:10:59
9 Ashleigh Gentle AUS 01:06:13 00:10:18 00:00:37 00:43:23 00:00:48 00:11:09
10 Rachel Klamer NED 01:06:26 00:09:53 00:00:37 00:43:29 00:00:52 00:11:37
11 Kate Mcilroy NZL 01:06:28 00:09:51 00:00:41 00:43:51 00:00:50 00:11:17
12 Rebecca Robisch GER 01:06:32 00:09:56 00:00:37 00:43:56 00:00:44 00:11:22
13 Barbara Riveros Diaz CHI 01:06:39 00:10:08 00:00:36 00:43:58 00:00:51 00:11:08
14 Maaike Caelers NED 01:06:42 00:10:32 00:00:38 00:43:43 00:00:46 00:11:04
15 Vanessa Raw GBR 01:06:51 00:10:11 00:00:40 00:43:21 00:00:52 00:11:50
16 Non Stanford GBR 01:07:17 00:09:53 00:00:38 00:44:55 00:00:42 00:11:12
17 Aileen Reid IRL 01:07:27 00:09:48 00:00:41 00:44:53 00:00:47 00:11:20
18 Gwen Jorgensen USA 01:07:34 00:09:59 00:00:38 00:46:01 00:00:45 00:10:12
19 Emma Moffatt AUS 01:07:44 00:09:50 00:00:38 00:45:21 00:00:42 00:11:15
20 Ai Ueda JPN 01:08:19 00:10:13 00:00:39 00:45:18 00:00:58 00:11:13
21 Danne Boterenbrood NED 01:08:32 00:10:01 00:00:39 00:45:23 00:00:54 00:11:38
22 Natalie Milne GBR 01:08:56 00:09:38 00:00:37 00:46:15 00:00:48 00:11:40
23 Anja Knapp GER 01:08:59 00:10:04 00:00:37 00:45:58 00:00:43 00:11:39
24 Charlotte Bonin ITA 01:09:01 00:09:58 00:00:41 00:45:54 00:00:44 00:11:45
25 Michelle Flipo MEX 01:10:44 00:10:08 00:00:37 00:47:29 00:00:46 00:11:46
26 Jessica Harrison FRA 01:11:32 00:09:54 00:00:38 00:48:26 00:00:46 00:11:50
27 Melanie Hauss SUI 01:11:47 00:09:53 00:00:41 00:48:15 00:00:55 00:12:05
28 Vendula Frintova CZE 01:11:58 00:10:27 00:00:37 00:47:42 00:01:07 00:12:08
29 Olga Zausaylova RUS 01:12:03 00:10:30 00:00:39 00:47:07 00:01:05 00:12:45
30 Lisa Perterer AUT 01:12:06 00:10:09 00:01:34
31 Sarah Groff USA 01:12:23 00:09:48 00:00:42 00:49:28 00:00:48 00:11:39
32 Zsofia Kovacs HUN 01:12:37 00:10:10 00:00:39 00:49:19 00:00:57 00:11:34
33 Maria Czesnik POL 01:12:57 00:10:11 00:00:43 00:47:36 00:01:11 00:13:18
34 Felicity Abram AUS 01:13:06 00:10:06 00:00:38 00:48:58 00:00:58 00:12:29
35 Sara Vilic ITU 01:13:33 00:09:57 00:00:37 00:50:06 00:00:48 00:12:07
36 Lydia Waldmüller AUT 01:17:56 00:10:04 00:00:40 00:52:10 00:01:02 00:14:02
37 Claudia Rivas MEX 01:18:47 00:10:06 00:00:39 00:52:24 00:01:11 00:14:28
38 Florence Chretien USA 01:19:11 00:10:41 00:00:45 00:53:48 00:01:05 00:12:55
Aucun commentaire

Commentaire fermé