Développer l’élite sociale ou l’élite sportive.

Ces derniers jours, les problématiques dans le développement des jeunes joueurs de hockey deviennent de plus en plus complexe puisqu’on leur impose d’aller dans certaines écoles privées et d’aller dans certains camps très onéreux. Certains parlent des fédérations qui imposeraient certaines activités comme des camps pour la détection puisque cela devient une part importante de leur financement. On vous recommande d’ailleurs de lire cet article.

Même si le triathlon en Amérique du Nord n’est pas rendu là, il est important de se questionner surtout que la multiplication des courses Ironman au Canada a permis à ce sport d’attirer des nouveaux pratiquants. Ce récent succès modifie sans aucun doute les structures des clubs et même si on le souhaiterai autrement, c’est la longue distance qui domine et influence.

Le but n’est pas de faire le procès d’Ironman mais plus de souligner le fait que le triathlon est en pleine dérive puisqu’il est tout simplement entrain d’exclure certaine classe sociale. D’un point de vue personnel, ce fut une saison totalement déprimante pour moi tout simplement parce que je me suis rendu compte que faire deux courses « brandées » même proches de mon domicile n’était plus accessible financièrement pour moi (middle classe et 2 enfants sans hypothèque). Et avec du recul, aller faire un ultra marathon de trail m’apportera sans aucun autant de plaisir et ne fera pas vivre cette pression relié à la course de la dernière nouveauté dans l’équipement.

Pourtant en allant à ces courses, on peut voir une grande richesse et j’ai toujours se sentiment d’être devenu le seul a m’indigner en entendant un personnage important de dire, merci de venir dépenser notre argent chez nous.

Est-ce que le M dot est devenu le repère d’une classe sociale?

À ce moment là, ce questionnement devient primordiale, ces courses sont-elles vraiment pour se challenger et retrouver les valeurs primaires du sport ou tout simplement une opportunité d’affaire pour une communauté et ou ses pratiquant n’ont même plus la lucidité de se questionner si l’argent est dépensé de la bonne facon.

Et je dois même ajouter que c’est la même chose pour la majorité des médias sur le sport. Traitent-ils certains sujets parce qu’ils aiment le sport ou parce qu’ils y voient un nouveau marché.

Il en demeure que nous sommes de plus en plus dans un sport business ou tout le monde y voit des opportunités d’affaires. Malheureusement dans tout cela, c’est aussi l’élite qui en paye le prix.

On a forcément le choix de choisir ses courses et de faire ces choix, il en demeure que le sport business est devenu le modèle d’affaire pour les organisateurs et que très peu de communautés se lancent.

Ayant grandit en France et étant pendant un moment un espoir au Golf, je ne payais absolument rien. Je faisais parti d’un club privé ou il y avait une richesse indéniable, il reste que c’est une association sportive ou les membres se cotisaient pour financer les meilleurs et leurs payaient même leurs déplacement pour leurs courses parce qu’il représentait une fierté pour le club. Je n’ai malheureusement jamais ressenti ce sentiment de partage en Amérique du Nord (enfin, on a tout de même d’autres avantages).

En France, la première division francaise de triathlon marche sur ce système. Cela permet à des athlètes élites de grandir dans le sport quelque soit leur classe sociale. Serait-il possible de faire de même au Canada?

Il y a clairement des mentalités a changer puisque présentement, les clubs sont de plus en plus des regroupements pour des individualités ou chacun veut en avoir pour son argent. Il y a tout un débat à avoir sur le sujet et surtout il faut commencer à se questionner sur l’accessibilité du sport puisque la sur-enchère n’arrête plus et selon Trimes.org, il est devenu impossible pour un junior de viser le top sans un support financier très important de ses parents, surtout que les commandites financières en triathlon en ITU sont inexistantes à part le fameux système des bourses.

Tout cela est devenu une étape cruciale dans le développement de notre sport.

Évidemment, faire des ironmans est un choix, mais nous ne devons pas accepter que cela influence la culture de notre sport ou la communauté devient de plus en plus individuelle.

Ironiquement, c’est un peu la même chose avec Trimes.org. Même si la communauté s’agrandit, notre publication ne recoit aucun support extérieur. Au contraire, notre dissidence à fait de nous que certains acteurs nous rejettent considérant que nous ne sommes pas assez dans le sport business ou la complaisance dicte le monde.

Pour preuve, aucun média s’inquiète de la non accessibilité de notre sport. À votre tour de vous posez les bonnes questions.

 

33 commentaires
  1. ça me fait plaisir que tu le note car j’avais aussi l’impression d’être le seul à l’avoir remarqué. Faut il être français pour se rendre compte des dérives dans le triathlon en amérique du nord ? peut etre, car nous avons le privilège d’avoir une deuxième vision du triathlon.

    Je suis outré de voir des prix exorbitants sur des SPRINT et OLYMPIQUE au quebec en plus des ironman, surtout que ces courses là n’offrent aucune bourse même lorsque c’est un CHAMPIONNAT PROVINCIAL. mais quelle vision ont il du sport ? Veulent il vraiment voir une émergence de jeunes talents et participer à leur éclosion ou n’en ont il rien à f…. ? c’est bien beau de supporter le canada aux JO, mais au train où ça va, dans 4 ans les triathlètes au canada seront des gros bonhommes riches de 40 ans qui fait des ironman en 15h, pendant que les xavier talavera et autres francis lefebvre seront privés de JO car par manque de financements et d’avenir dans leur sport ils seront allés voir ailleurs.

    je tiens aussi à souligner que certaines organisations, pour le même prix d’inscription, offrent des bourses interessantes et permettent aux juniors elites de venir chercher du financement et réhausser le niveau de la course (Valleyfield). Donc, oui organisateurs, c’est possible, et j’espère que des bourses sur les autres triathlon justifieront un peu mieux les prix ridiculement élevés.

    1. Mais Sacha,

      Disons qu’on regarde du côté des événements de la CQ.

      3Riv = Trimego
      Joliette = Jet?
      Verdun = … Antilopes peut-être? ou Rapides?
      Lac Delage = R&O
      Magog = Trimemphré
      Valleyfield = … Tri-o-Lac peut-être?

      Bref, la majorité des courses locales au Québec sont produites par des clubs, lesquels développent de l’élite, et non par des compagnies faisant fortune sur ton dos. Un moment donné, faut pas demander le beurre et l’argent du beurre….

      1. Je suis d’accord ce sont des clubs derrière tout ça, pas forcément des grosses machines privées. Néanmoins, ce système ça ne marche clairement pas, il y a un truc qui ne fonctionne pas. Valleyfield est quasiment le seul triathlon avec des bourses. Est ce que le club de Valleyfield sacrifie sa jeunesse ? pas plus que les autres.

        En France, les triathlon coute trois fois moins cher, et pourtant les clubs francais ont les meilleurs triathlètes du monde. C’est bien la preuve que ce n’est pas des courses super chères qui sont la solution.

        Quand je m’insurge des prix super chers sur les courses, ça n’est pas forcément en direction d’un directeur de course en particulier, mais plus vers tout ce système : dans le financement du sport, il y a les subvention provinciales, fédérales, munipales (une mairie qui participent financièrement à l’organisation d’une course dans sa commune par exemple), et les inscriptions aux courses + adhesion fédération (la part du pratiquant).

        il y a clairement quelque chose qui ne fonctionne pas dans le lot, et les clubs tirent leur financement là où ils peuvent. Mais on ne peut pas continuer en se disant que c’est normal, car j’aimerais voir des gens d’autres classes sociales faire du triathlon comme en France, plutot que de voir que des gros salaires.

        Il faudrait une transparence complète sur comment est financé et soutenu le triathlon au québec. En Europe, c’est à 90% des subventions des pays, des départements, des régions, des municipalités. Ce système marche très bien, pourquoi il faudrait faire différemment au quebec ? Mon point de vue est que c’est la facilité qui est choisie : faire payer plutot les pratiquants, puisqu’ils ont des gros salaires. C’est déplorable, car ça ne démocratise en aucun cas ce sport qui devient un « sport de riche ». Mais vous avez raison sur le point qu’au final, les clubs, en tant qu’organisateurs de courses ne sont pas les responsables de tout ça.

        1. Sacha, je suis d’accord que la France « produit » d’excellents athlètes. Mais le Royaume Uni également!

          Ces 2 rivalités naturelles ont su à travers les époques se démarquer par leurs choix respectifs.

          Je jetais un oeil rapide sur les frais d’inscriptions au « Vit » comme ils l’appelle, soit le Vitruvian (juste une moyenne distance d’étendue nationale). T’as rien en bas de 120 livres sterling.

          Charles

          1. Charles. Le point que je soulève, c’est l’aide pour l’élite avant tout. Certains clubs comme Laval ou Tri-O-lacs aident mais ce n’est pas le cas pour tous. C’est pas un procès face aux organsations mais mon but est avant tout de dire qu’on est rentré dans une culture de sport business ou tout le monde accepte un peu n’importe quoi…

            Exemple parfait, depuis quand des bénévoles travailles gratuitement pour une compagnie privée qui fait des profits? Donne moi des exemples.

            On a une culture qui a shifté. D’ailleurs va voir Ironman Nice, les francais sont très réfractaires à être bénévoles.

            j’ai vérifié avec un club français, à savoir si le cout du sport pouvait le rendre inaccessible et on est vraiment pas dans cette réalité.

            il y a une mentalité qui est meilleur tu es et plus on t’aidera. Si tu as le niveau d’aller faire des courses euro cup ITU, c’est certain que ton club va t’aider pour tes frais…

            Et pour les anglais et les français, ce talent profite justement d’un système d’entraide et je peux t’assurer qu’il y a même de jeunes dont les parents ne sont même pas de classe moyenne.

    2. Sacha, je veux juste rappeler qu’il ne faut pas oublier qu’une scene est un tout. clubs, fédération, athlètes etc…

      chacun a des responsabilités distinctes et doit faire en fonction, cela veut dire qu’une fédération pour encadrer mais ne pas dicter des facons de faire.

      Dans mon texte, ce que je déplore avant tout c’est cette mentalité individualiste ou les clubs sont avant tout une compagnie qui profite à un entraineur et non un projet communautaire.

  2. Des questions? En voici quelques unes…

    Combien de courses WTC au Canada?
    Combien en Ontario?
    Combien en Saskat?
    Combien en Alberta?

    La réalité Alex, c’est qu’on a désormais des événements de visibilité internationale, dans notre cour arrière.

    Ça fait beaucoup parler, et donc un peu tout le monde veut y prendre part. J’ai des étudiants (fauchés) inscrits autant au 70.3 qu’au full l’an prochain. Leur choix. Ils ont choisi de s’inscrire à un événement de visibilité internationale, ils payent donc le prix. Combien un Championnat du Monde AG? 300$ je crois que Beijing coûtait?

    J’aimerais prendre un exemple autre qu’un championnat du monde ITU, mais malheureusement, au meilleur de ma connaissance, l’ITU (ayant son siège social à BC je crois?) ne développe pas. Les Championnat Europeens LD AG seraient un bon exemple, mais selon moi tu t’en sors pas en bas de $300 là aussi.

    Donc je ne sais pas trop où tu veux en venir au juste…. Une moyenne distance non sanctionnée coûte environ $100.00. Les rues ne sont pas fermées, le spectacle n’est pas le même, la logistique n’est pas la même. L’équivalent en WTC coûte 3x ce prix. C’est d’étendue internationale, rues fermées, grosse logistique (besoin d’une roue arrière complète? Essaye d’avoir ça à Magog pour voir…).

    Pour le full, au meilleur de ma connaissance, on a le choix entre une course à 700$+ et une où on tourne en rond genre 40x sur le CGV. Lévis is out. Pas d’autres choix au QC. Et je ne suis pas certain que le problème soit la WTC dans ce cas….

    Charles

    1. Charles, le but du texte n’est pas de pointer Ironman. Mais de faire comprendre que présentement la situation est la suivante.

      Imagine toi que tu te cherches un logement… dis moi ce que tu préfères…
      une coopérative d’habitation ou chacun s’entraide ou acheter à un promoteur qui t’augmenteras sans cesse les frais de condo pour s’assurer de s’enrichir sans cesse.

      Mon but dans le texte, c’est au lieu de créer des coopératives avec nos clubs, nous sommes de plus en plus dans cette mentalités de condo ou l’individualité l’emporte.

      Comme je l’ai déjà présentement le triathlon n’a aucun problème de conscience de rendre le sport de plus en plus inaccessible.

      Le cout relié à la fermeture des routes est quelque chose de totalement surestimé, surtout que généralement la WTC demande même aux villes de débourser de l’argent pour recevoir ses courses.

      et je tiens à te rappeler qu’on a vu des 70.3 passer de 200 à 300 en 3 ans sans véritable raison surtout que la WTC a coupé dans certains services comme la web diffusion de ses courses.

      La question est la suivante, est-ce que des communautés accepteraient d’avoir des courses juste pour l’amour du sport? Ou c’est avant tout l’opportunité d’affaire…

      Enfin, le but de l’article est surtout sur l’élite. En Amérique du Nord, il y a cette mentalité que le developpement de nos jeunes passent automatiquement par l’université qui couvrira les frais. Exemple parfait les joueurs de football américain. Malheureusement, le triathlon n’en faisant pas parti, il suffit de parler aux parents d’athlètes pour comprendre la problématique.

      Alors oui, présentement, le triathlon s’isole et devient reserver a une classe sociale.

      Pour l’ITU, non tu trompes. Ils sont très actifs dans le développement, ils aident justement des athlètes dans des nations émergentes dans le sport. Un exemple parfait est Lisa Norden qui est justement le fruit de ce programme.

      Dans ton exemple des championnats du monde AG, malheureusement, c’est aussi une methode de financmenent pour les fédérations, mais dans ce cas, ils vont redonner plus au sport que la WTC qui ne fait absolument rien pour la relève laissant toute cette tache à l’ITU.

      Aussi Charles, je tiens a te rappeler que la WTC a racheté une bonne partie des courses qui marchaient très bien et qui avait des communautés derrières.

      Rappel toi de Mooseman. Une course qui s’est fait tuée en 3 ans des qu’elle s’est fait racheté. C’est une course ou toute la communauté venait, 2 ans plus tard, tout le monde boudait.

  3. Le Canada ne se comportera jamais comme la France sur le plan des valeurs sociales démocrates, enfin j’ose espérer. Nous sommes traditionnellement moins à gauche.

    Le Québec, notre belle société distincte, tend à embrasser d’avantage ces valeurs. Mais nous le faisons dans le respect d’un certain équilibre budgétaire; ce qui me fait dire qu’on assistera probablement jamais à un apport financier massif de l’état en « triathlon » (les besoins diverses étant bien trop grands, partout dans tout).

    J’admire la France, nul doute. Mais en même temps, il n’est pas impossible qu’elle ait également à faire des choix dans le futur, car économiquement parlant, tout n’est pas parfait.

    La meilleure solution selon moi demeure la création de richesse (du moins dans une certaine mesure). Les courses de la WTC au Québec sont chères, outrageusement chères, mais en même temps on sent toujours (jusqu’à date en tout cas) une forte pression du marché, un débalancement entre l’offre et la demande. Cela explique qu’à peu près tout soit déjà sold out pour 2014.

    On aura beau critiquer Alex, mais je n’ai pas vu beaucoup de Québécois se vantant d’une qualification pour le Championnat du Monde LD ITU (4/120/30) sur leur timeline facebook, et encore moins d’une qualification pour la moyenne distance (3/80/20).

    L’ITU a son siège social en Amérique du Nord, plus particulièrement ici au Canada, et contrairement à toi, je les trouve plutôt inactifs, ou brouillon ici au Québec.

    Faut bosser bosser bosser. Le salut est dans le travail, et le succès dans le travail « bien fait ».

    Charles

  4. Si le gros riche de 40 ans comme il est dit fait son IM en 13 h au lieu de fumer un cigare sur un court de golf en cart électrique…je crois que l’on fait pas nécessairement fausse route….ca fait rouler l’économie du tri (garneau, guru,cervelo,…) et risque de diminuer les frais hospitaliers….
    L’élite risquera toujours de se retrouver face a l’epo et le reste bien avant le trou financier si elle veut l’or….
    Mais bon, le site est excellent et les articles aussi….les arguments sont moins…

    1. entièrement d’accord. mieux vaut voir un bonhomme sur son vélo qu’assis dans le McDonald. mais mon point de vue, et celui que je pense percevoir dans l’article, est que l’accès au sport devrait être un droit pour tous, et non pas un privilège réservé à une certaine classe sociale. C’est la définition du sport, le fait que ce soit universel. Or WTC rend impossible cela. C’est bien dommage. c’est toujours les mêmes profils sociaux qu’on voit dans les courses. Et même, ça décridibilise totalement ce sport, car comme il a été dit, les championnats du monde sont en fait les « championnats du monde qui peuvent encore se le payer ».

    2. Et pour ma part, je fait parti des gens qui pensent que l’epo n’est pas un passage obligé vers l’élite, de un à cause de son coût qui la rends inaccessible aux triathlètes, de deux car je crois que la différence se fait plus sur le travail dans le cas du triathlon, de trois parceque je pense qu’elle est devenue une excuse facile pour les gens qui ne peuvent/veulent pas s’entrainer autant que l’élite et qui jalousent les résultats des meilleurs et oublient un peu vite les sacrifices necessaires pour en arriver là.

    3. En effet, sur Trimes quand ça part à « gauche » ça part à gauche. J’aime vraiment pas le ton négatif de cette discussion. Tellement de phénomènes sont laissés de côté.

      Ton gros AGper de 40a (je trouve ça vraiment cheap de les définir ainsi en passant), c’est le père d’un ou plusieurs jeunes. C’est l’oncle d’autres jeunes.

      On le voit chez nous à l’UdM, l’impact absolument fantastique du Parent « Roi », sur leur entourage, sur la jeunesse surtout. Martin Malo en est un gros AGper de 40a qui appartient à cette classe sociale que vous dénoncez. Bien sacrement il est également l’instigateur d’un événement de mieux en mieux implanté dans le système scolaire montréalais, et a permis à un tas de jeunes de découvrir le goût du défi.

      Le couple Curnier/Perie, ils ne voyagent jamais sans leurs 2 mousses, lesquels font du tri (U9 je crois). Demandez à Raymond Paris la quantité de familles qui payent le prix pour vivre leur passion en famille.

      À entendre Sacha et Alex, on en vient à se demander s’ils ne souhaitent pas qu’on perde nos événements WTC, auquel cas je ne suis pas certain qu’on ferait un pas vers l’avant au Québec.

      Chez nous à l’UdM, cette année, environ 35 individus ont compétitionné, la majorité vivant sous le seuil de la pauvreté. 7 ou 8 ont pris part à des événements WTC, les autres ont compétitionné local (Coupe du Québec). Tout le monde est bien heureux, personne ne s’est senti lésés de ne pas être allés à Tremblant. En 2014, on aura une plus grande délégation à Tremblant, pas mal d’athlètes (encore là vivant sous le seuil) ont déjà acheté leurs tickets. Notre focus sera tout de même la CQ, puisque je considère ces événements WTC comme faisant partie d’un univers parallèle. Ils sont une formidable distraction et une belle aventure, certainement pas une fin en soit.

      Charles

      1. Juste pour résumer Charles…

        Ce qu’on condamne c’est la dérive qui fait que le sport devient de moins en moins accessible et qu’il n’y a pas de geste des clubs pour s’entre-aider et s’assurer que personne ne soit exclus et oui, on défend surtout la vrai élite dans ce dossier.

        Si tu prends un jeune elite, tu peux dire ce que tu veux, mais si ses parents ne l’aide pas… il ne pourra pas poursuivre dans le sport. le triathlon est clairement devenu un sport réservé à une catégorie sociale tout comme l’est le golf.

        Mais ironiquement, dans ma jeunesse, il y avait justement des structures qui me permettait de le pratiquer gratuitement parce que j’étais un élite en développement.

        Dans mon cas. Faire un ironman et aller au championnat du monde devient tout simplement un sacrifice que je ne peux plus faire.

        Le sport est devenu un activité non populaire et avant de penser que le sport est accessible en jugeant des pratiquants. il faudrait avant tout demander aux exclus.

        Va voir le debat actuel en matière du hockey. Même problématique et pourtant, l’hockey était un sport populaire à la base. Il y a actuellement une dérive totale.

        L’entre-aide n’est pas une valeur réservé à la gauche. Et pensé que le sport doit rester accessible non plus.

      2. Charles en aucun cas je ne dénonce une classe sociale. Je dis juste que cette classe sociale (40 à 50 ans avec des revenus de 100 000$/année) représente 60% du peloton. J’ai vu ça dans une étude que j’aimerais bien retrouver.
        Evidemment que c’est gens là, passionnés, font du bien autours d’eux pour le triathlon. Mais encore une fois, ton exemple montre bien que celui qui n’est pas né dans cette famille au revenu confortable ne peux pas pratiquer le triathlon convenablement. Voilà c’est tout !!
        Je suis très heureux qu’à l’UdM il y ai autant d’effort fait pour le triathlon. Ce n’est pas le cas partout et surtout je sais pas comment tes étudiants fauchés font pour se payer un ironman, mais moi je suis étudiant à McGill, fauché aussi, et en tant que je serai étudiant j’irai jamais à tremblant. Mais je ne me plains pas car un jour surement j’aurai les moyens de me payer cet ironman, je plains plutot les gens qui vivent avec un salaire normal toute leur vie et qui ne peuvent pas supporter leurs enfants comme le font les « parents roi ».

        En aucun cas je veux voir disparaitre les « parents roi », j’aimerai juste qu’un enfant lambda qui montre des capacités soit pris en charge sans que les parents n’aient à se saigner, et j’aimerai voir des prix qui baissent sur les inscriptions afin de voir un sport plus démocratique. C’est ça la clé. Pourquoi le soccer est pratiqué par des milliards de jeunes dans le monde ? Car jusqu’en afrique ils ont les moyens de le pratiquer.
        Loin de dénoncer une classe sociale, je dénonce une inaccessibilité à un sport. Et WTC n’arrange rien à ça. Elle est plus préoccupée par son passage en bourse.

        Bref voilà le message, je ne dis pas que tout ceux qui font tremblant sont nuls, je dis que c’est plus les résultats financiers des parents plutot que les resultats sportifs des enfants qui dictent les tendances du triathlon en ce moment.

    4. Je comprends totalement ton point de vue. Je ne fais pas un débat contre la richesse. Mais je trouve cela inquiétant de sa dire que les jeunes… en dessous 30 ans sont pratiquement inexistant dans la longue distance…

      Aussi quand tu parles d’économie du triathlon. Cela rejoint l’idée de l’entre-aide…Les seuls revenus publicitaires viennent d’un australien et de Charles. Le reste est généré par Google.

      Tout ca pour dire… que Trimes couvrent a peine les frais de serveurs. Donc quand on me parle d’économie du triathlon au Québec…

  5. Je n’en démors pas Sacha et Alex

    Le problème que vous soulevez n’est qu’une seule face de la médaille. Si la WTC prend tellement de place au QC, c’est que l’ITU fait une job de merde.

    On dirait qu’ils ne veulent pas compétitionner, ce qui serait assez typique d’une organisation sans but lucratif un peu sclérosée.

    Au QC en 2013, 2 Ironmans (50% étant de la WTC, 0% étant de l’ITU) et 3 moyenne distance (33% WTC, 33% Magog sans sanction autre que par TQ, et 33% pour ce pseudo O2 à Sherbrooke).

    Alors je persiste à me demander pourquoi varger sur l’entreprise qui fonctionne bien, la WTC, et laisser de côté la toute immobile ITU. Vous deviez tous 2 être agés d’à peine 10a dans les belles années ITU au Québec, soit Drummondville. Depuis, ça n’a cessé de décliner. Tentative en 2011 avec Côteau-du-Lac, on connait le résultat.

    Je déteste tout ce qui ressemble à du nivellement par le bas. La WTC fait une bonne job, leurs courses se vendent bien. Ce serait à la toute Canadienne ITU de faire de quoi.

    JE RÊVE d’une collaboration entre ITU et notre hall of famer, Dan McCan pour une étape ITU ici à Montréal. Imaginez le show avec les estrades montées en configuration Grand Prix du Canada, et le show de voir rouler les meilleurs à une moyenne juste en dessous de 50kmh. Ça serait hot!!! Impensable? Bien sur que non.

    Mais je peux continuer à rêver car l’ITU a les doigts dans le nez au Québec, c’est claire.

    Dénoncez l’incompétence, pas le contraire.

    Charles

    1. Charles… le système de l’ITU marche très bien. Cela depend tout simplement dans quel pays tu te places. Si ca marche en europe et pas en amerique du nord. Encore une fois cela revient à une mentalité.

      Va voir les propos des francais… ils sont bcp plus refractaires à l’ironman et les courses les plus mythiques en France ne sont pas des WTC.

      Aussi. Tu devrais te retenir avant de dire que l’ITU n’a aucun plan pour le Quebec et que faire une course WC/WTS est impossible a Montreal.

  6. En passant, j’ai du fun, j’ai l’air fâché, mais je ne le suis pas. C’est juste que j’aime quand le chialage peut devenir productif. Si l’ITU pouvait vraiment concurrencer la WTC, ça permettrait d’améliorer l’équilibre.

    Elle est donc là la solution. Une ITU plus présente, plus dynamique. Varger sur la WTC, ça sert absolument à rien.

    Charles

  7. Tiens, une dernière pour Sacha.

    On a chez nous un étudiant de McGill, André Villeneuve. Complètement fauché. Bien il est allé à Magog, pas à Tremblant. Il a fait son premier HIM sur son bike de cyclotourisme (sans les sacoches, + un aérobar acheté sur kijiji). Pouvait se payer un hôtel il est donc monté le jour même.

    Il a très bien fait. Un bris de chaîne en bike? Pas de problème. On s’asseoir par terre et on la répare. Quand on est fauché, on en connait un bon bout sur la mécanique (enfin c’est son cas).

    Rêve-t-il du 70.3 Tremblant? Absolument pas. Magog est une belle course, un beau HIM

    Et ça ici, bien c’est faux:
    « Ce qu’on condamne c’est la dérive qui fait que le sport devient de moins en moins accessible et qu’il n’y a pas de geste des clubs pour s’entre-aider et s’assurer que personne ne soit exclus et oui, on défend surtout la vrai élite dans ce dossier. » A.St-Jalm

    C’est faux, et c’est limite insultant. Juste chez nous, on a un programme de transport qui garantit le transport gratuit pour tous nos athlètes. Au pire (si le co-voiturage est impossible), on rembourse n’importe quel frais de location, camionnette, voiture, whatever. C’est le premier gros programme d’accessibilité mis en place.

    On peut s’entraîner chez nous de début mai à fin août pour 220$ (incluant le membership). Ça inclut 3 entraînements dirigés par semaine, avec 2 coachs en natation et 2 coachs en course à pieds.

    En fait, il est inscrit dans notre charte de constitution d’osbl que la plus importante mission du club, c’est l’accessibilité.

    Mais pour parvenir à améliorer l’accessibilité, on doit faire du $$, créer de la richesse. Et plus on en créera, plus on la redistribuera auprès des moins nantis.

    Le tarif membre (donc pour les étudiants) d’entraînement dans notre programme aquatique est de 4.80$/séance de 90min, dont 2 sont supervisées par Pierre Lamy, coach Carabins.

    Alors on en fait des efforts Alex, on en fait. Plus on crée de richesse, plus on va rendre le sport accessible.

    1. Je suis parfaitement d’accord avec toi Charles. Moi aussi en 2012, j’ai pris mon bike giant bas de gamme + aérobars d’occasion, on m’a prété une auto, j’ai dormi dedans, et le lendemain j’ai fait 1/2IM Magog.
      Magog a un prix correct pour 1/2IM et c’est super car ça permet à un étudiant fauché de découvrir le longue distance.
      C’est la mentalité opposé chez WTC qui n’en a rien à faire. Avec ce que payent la ville de tremblant pour accueillir ces courses IM, + les commandites des grosses marques, je pense que WTC ne gagne clairement pas son argent sur les inscriptions. Sinon ils essaieraient constamment d’agrandir les capacités des ironmans. Or tout les ironman brandés au monde sont limité à 2500 places environs, alors qu’il possible d’organiser des ironman à 5000 participants comme en allemagne. C’est bien la preuve que les inscriptions ne sont pas la source principale de revenus de WTC. Un programme de tarifications plus basses pour certaines personnes (genre étudiants) ne coulerait pas l’entreprise, et ça serait tellement bon pour leur image ! Pourquoi laissent il des prix faramineux contrairement à des courses comme Magog ? Mon point de vue est qu’ils maintiennent simplement des tarifs hauts pour s’assurer que les personnes qui viennent soit des gens à gros salaires qui vont vider le ironman store, et les autres stores du village expo, qui vont remplir les restaurants et les hotels, pour s’assurer que ce ne soit pas des gens qui dorment dans leur char comme moi ou qui se lèvent à 4h du matin comme andré villeneuve pour partir le matin même.

      Donc voilà c’est pas WTC qui a la mentalité pour bouger des trucs.
      Et j’ai encore rien dit sur ITU mais j’en pense pas moins : quand j’ai voulu voir ce que coutait l’inscription au championnats du monde ITU à Belfort, ou encore les mondiaux de duathlon à ottawa, j’étais écoeuré. C’est clair que eux aussi veulent leur part du gateau, à la différence que cet argent sera redistribué dans une fédération plutot qu’une compagnie privée. C’est pour ça que je vois plus d’un mauvais oeil WTC que ITU.

      Je pense aussi un effet de mode sur l’ironman plutot que sur la longue distance. Car sherbrooke et magog sont loin de connaitre l’engouement de tremblant. Et donc ITU ne pourrait tout simplement pas concurrencer WTC. Il faudrait peut etre un peu de concurrence à WTC et donc ça me plait de voir Challenge arriver proche du quebec (New brunswick).

      bref au final c’est surement d’avantage toi avec ton club qui fait du bien au triathlon et surement pas WTC ça c’est sûr. espérons juste que tu n’es pas un cas isolé.

    2. J’ajouterai aussi : pour un athlète se distinguant des autres et ayant le niveau pour avoir des commandites. les commanditaires demandent de multiplier les courses au Québec et accessoirement de participer à qq 70.3 dont les world championships.
      Là, ça devient compliqué pour l’étudiant fauché qui est bon en triathlon mais qui n’a pas les moyens de se payer toutes ces courses.
      Et donc paradoxalement, tout les gens commandités que je connaissent sont des gens qui finalement ont des salaires confortables et n’en ont pas besoin.
      Bref ce que je veux dire c’est que c’est un exemple ou l’élite sociale est privilégiée sur l’élite sportive.

      1. Sacha,

        Au meilleur de ma connaissance, la WTC ne sanctionne probablement pas 1% de tous les triathlons ayant lieu dans le monde. Elle a d’avantage un rôle de Phare, fait beaucoup parler d’elle via la toute mythique course à Kona.

        Elle tente de s’imposé en courte distance, mais c’est loin d’être gagné. Pour le moment, on ne l’associe qu’au demi-IM et à l’IM.

        Elle établit les standard de qualité d’organisation. Sa venue au Québec a des répercussions directe au sein des clubs et programmes qui voient leur achalandage de nouveaux arrivants augmenter. Les coachs font de meilleures affaires.

        Sans business t’as pas de salaire. Sans salaire t’as pas de coach. Sans coach….

        Cette année, chez nous, Jean-François n’ayant pas de char (et personne ne lui en a prêté), bien tu sais quoi? Il a roulé Montréal Magog, est arrivé juste à temps pour son départ, et a fait la course LOL (trop drôle). Il a fait une escale à St-Hilaire, arrivé à minuit, est reparti à 3h am pour arriver à Magog à temps pour l’Olympique.

        Mais bon. Mon point Sacha, est très simple. T’as quoi au Québec, 30 courses disons? Si on inclut la CQ, Sport Triples, et autres événements genre Terrebonne etc. 2 sont de sanction WTC.

        Par conséquent je trouve que vous dramatisez un peu.

        La WTC, on la changera pas. Elle est imparfaite, comme tout dans ce monde (sauf la France bien sûr).

        La seule option c’est de faire un contre poids. Pour ça, c’est sur l’ITU qu’il faut shooter. Car c’est elle qui doit se démener pour tenter de recréer l’équilibre. Bottez lui le cul à l’ITU, c’Est elle qui dors au gaz. La WTC n’a pas grand chose à se reprocher.

        Et la grande majorité des gens qui chient sur la WTC rêvent en secret chez eux le soir d’une participation à Kona, alors…

        1. bon là tu pars sur d’autres sujets. moi je dis que WTC n’est pas toute blanche car elle favorise l’élite sociale, toi tu dis qu’elle favorise l’économie du triathlon au quebec. OK, ENCORE une fois, je suis d’accord avec toi, mais hors sujet, en quoi ta remarque a un lien avec cet article ? en aucun c’est une démonstration que WTC est le mal, il s’agit juste de s’interroger sur un point PRECIS qui le role dans l’élite sociale/sportive.

          Et oui je rêve de faire un jour Kona, ce n’est parceque je dis que WTC n’est ni toute blanche ni toute noire que je lui « chie » dessus. Moi aussi je trouve prestigieuses ces courses là, sauf que je sais peser le bon et le mauvais, comme toute personne essayant de mieux comprendre son sport et les acteurs du sport. c’est pas la peine de me mettre dans le sac de ceux qui peuvent pas voir WTC.

          Et tu remarquera que jusqu’à présent je ne t’ai pas fait de remarques désagréables je t’ai même plutot complimenté sur ton travail, mais si tu garde ce ton je réponds même plus

          1. Sacha,

            Je crois que mon ton inapproprié témoigne simplement d’une incompréhension de ma part du débat soulevé par cet article.

            L’ennui c’est que je déteste les complaintes pour les complaintes. Je préfère trouver les causes et tenter de vraies solutions.

            Y a rien de plus déprimant que de se sentir impuissant face à une situation.

            Anyway. Je conclurais que les WTC 70.3 sont relativement accessibles. Chères, mais accessibles. Les Ironman par contre le sont beaucoup moins quand ton budget est serré.

            Il existe donc un besoin criant pour l’établissement d’alternatives. Je déplore qu’on ait perdu Lévis. Et je déplore que l’ITU ne sanctionne à peu près aucune course de longue distance en Amérique, alors qu’ils ont leur siège social en Amérique.

            Comme j’expliquais à Alex en privé, j’aime coacher pour le 4/120/30. C’est un fichu beau format. Pas mal populaire en Europe. Superbe transition entre la moyenne distance et l’Ironman.

            Si ce n’était de cet étrange Ironman sur le CGV, on aurait aucune autre LD au Québec. Selon moi, il est LÀ le problème. On laisse la WTC toute seule. Pas étonnant que leurs courses se vendent bien…

            C’est juste ça mon message Sacha. Sans plus.

      2. Bonjour Sasha,
        En réponse à tes props précédants : »J’ajouterai aussi : pour un athlète se distinguant des autres et ayant le niveau pour avoir des commandites. les commanditaires demandent de multiplier les courses au Québec et accessoirement de participer à qq 70.3 dont les world championships.
        Là, ça devient compliqué pour l’étudiant fauché qui est bon en triathlon mais qui n’a pas les moyens de se payer toutes ces courses.
        Et donc paradoxalement, tout les gens commandités que je connaissent sont des gens qui finalement ont des salaires confortables et n’en ont pas besoin.
        Bref ce que je veux dire c’est que c’est un exemple ou l’élite sociale est privilégiée sur l’élite sportive »

        Je n’ai pas la prétenion d’être un expert de la commandite, mais il ne faut pas la tête à Papineau pour comprendre certains principes de base. À la première partie de ta réponse, si tes commanditaires te demandent certaines choses, rien ne te force à accepter les demandes de ce dernier. Comme quoi les commanditaires ne sont pas nécessairement bons pour un athlète. En fait, je n’ai jamais connu un commanditaires qui me demandait de faire quelquechose. Je refuserais cette entente. Si tu acceptes quelque chose qui n’est pas bon pour toi, c’est pas un peu de la prostitution?

        À la seconde partie de ta réponse, justement si tu es fauché… ne course pas si souvent. Passes à la caisse au bon moment. Je m’explique, tu peux gagner toutes les courses sans importances que tu veux… elles n’ont aucune valeur. Mais, si tu fais un  »top 10 » à IM Tremblant, là on parle. Je ne suis pas fiscaliste mais, je sais compter: tu fais 6-8 courses sans importances avec les frais, le gaz, l’hébergement… le tout va te coûter bien plus que de faire une course payante comme un IM. On peut se mettre en accord? Capitalises au bon moment.

        Et là la troisième partie… LOL!!! Si les commanditaires s’impliquent d’avantage avec des gens qui ont des salaires… Être une entreprise, si tu as le choix, entre 2 personnes à commanditer, tu prends une valeur certaine. Je m’explique, un jeune qui va vite et qui débute n’est jamais une valeur certaine. Il peut arrêter la saison d’après, il peut manquer d’argent pour courser, il peut faire très bien aussi. Mais celui que ça fait des années qui est là est normalement régulier comme un métronome, il fait ce qu’il sait faire par expérience, les jeunes lui demandent des conseils, il est socialement impliqué… et j’en passe. Alors, être une entreprise, tu fais un placement risqué ou un placement certain? Le choix est vite probable.

        Et ta conclusion… L’élite sociale au détriment de l’élite sportive. Je vais te laisser avec cette réflexion: en connais-tu beaucoup des jeunes qui battent les : Lavoie, Heynemand, Flageole, Tanner, Perreault… Moi, j’en connais seulement un: Pierre-Yves Gigoux. Selon toi ce dernier, il court les courses à gauche et à droite ou il capitalise au bon moment? Et connaissant le gars, être une PME, il me ferait plaisir de lui donner un coup de pouce. Pas pour ses performances, mais car c’est une bonne personne, un grand athlete. C’est ça les commandites.

        Sans Hawaii, je n’aurais jamais eu autant d’aide dans ma carrière sportive.

        1. Ce qui je remarque dans ce débat, est que finalement tout le monde focalise sur l’ironman.

          Quand je parle d’élite, désolé mais en ironman, c’est quelqu’un qui course pro ou quelqu’un qui fait le circuit ITU. Dans mon article, un élite c’est un jeune qui vise les jeux olympiques pas de faire un podium d’un groupe d’âge…

          Juste pour votre info… j’ai genre 6 podiums en AG en ironman 70.3, 3X allé au 70.3WC et c’est pour cela que je me considère élite et que je pense mérité autant de l’aide qu’un jeune qui s’en va aux championnats du monde ITU en junior ou U23.

          Aussi, sur la commandite et la difficulté à trouver du sport, je suis pas mal un spécialiste dans la matière… Et je peux même vous donner une liste d’athlète avec pas mal plus de talent qu’un AG qui n’ont pu poursuivre dans le sport faut de moyen…

          Et realistiquement, les meilleurs AGs en ironman sont justement ceux qui finissent par avoir le plus de moyen en ressources (financière/et surtout en temps). C’est pas tout le monde qui peut partir pendant 1 mois à San Diego/Floride pour s’entrainer…

          Sérieusement… quand un AG se réclame élite, on a un méchant problème de perception dès le début. Tu peux te dire AG compétitif mais pas élite.

          Tes propos montre justement la focalisation sur l’ironman parce que tu ne donnes aucun nom en ITU et aucun jeune alors que le Québec est présentement la province qui forme les meilleurs juniors et qu’on continue à les perdre en U23.

          1. Alex… il n’y a rien de lucratif à commanditer un jeune sur le circuit ITU pour une compagnie. Il faut être réaliste, le focus est sur le IM. En plus, sur les distances ITU, sauf 3 gars (dont 2 ont le même nom), personne ne domine. Il y a trop de profondeur. Et pas de médiatisation de ce circuit.

            Donc, oui, le focus est sur l’Ironman. Mais, il a toujours été sur cette distance. Regardes dans le passé: Greg Welsh, Allen, Smyers etc…

  8. Quand on se compare… on ne se console pas toujours 🙂

    Juste pour faire rêver Alexandre un peu. Du côté FINA (natation), longue distance. Mégantic 2013 = aucun frais d’inscription. Ils t’accueillent au moins 2 jours avant la course, tu es logé dans des familles (gratis évidemment). 26000$ en bourse. Un élite peut très bien arriver là sans porte-monnaie. Tous les repas sont payés. T’as rien à débourser. Même les gatorade et autres nutritions sportives sont payées. Y a un frigidaire plein à craquer.

    Tu viens de l’extérieur? On passe te prendre à l’Aéroport de Dorval. Donc un bénévole se tape Mégantic-Dorval allez-retour pour passer te prendre.

    Mais ça, c’est du côté FINA, soit l’équivalent de notre ITU. On peut pas s’attendre qu’une compagnie à but lucratif prenne cette voie. C’est à l’ITU de supporter l’élite sportive, du moins selon ma vision (peut-être erronée).

    Charles

  9. My god c’est vraiment cool tout ca….
    Bon, l’idée est de bouger, si t’as pas assez de $$ c’est ok car tu as plein de choix ici….
    Les $$ sont de bons moyens pour balancer ton revenus et au lieu d’acheter une porche, ben tu roules en tarmac sworks avec di je m’en fiche, mais tu bouges …
    Par contre tu fais pas chier le peuple avec ton chrono de 39.5 km/h sur un faux plat descendant vent de dos avec ton disc zipp…
    Tu encourages les jeunes et tu y investi un peu de tes $$ pour la relève et les encourage au détour…
    Tu auras leur sourire et pourra parfois leur faire la barbe sur un kilo lancé en faux plat descendant car tu pèses des kilos de plus mais tu te seras quand même amusé comme un flo sur ce court moment d’une vie mouvementée.
    Allez on fonce et on reste positif dans l’ambiguité.