Chez Trimes, durant toutes ces années, on a beaucoup critiqué, mais aussi on a offert beaucoup de solutions. Alors contrairement au courant actuel, de juste se plaindre face au Rock’n Roll Marathon de Montréal comme si le fiasco de la semaine dernière était une surprise, Trimes préfère donner ses solutions.
Reconsidérer l’élite.
Contrairement à certain, je n’ai aucun problème à ce que les Kenyans ne soient pas présents, c’est avant tout parce que le grand publique à cette perception qu’ils sont impossibles à battre… Il faut donc s’assurer d’avoir un cadre pour que nos élites soient encouragés à se dépasser pour cette course. Il devrait y avoir des bourses pour les meilleurs Canadiens et pour les meilleurs Québécois ainsi qu’une prime pour battre les records de parcours. Exemple parfait, David Le Porho a recemment couru 2:21 en marathon. Une organisation sérieuse aurait dû tout faire pour qu’il s’aligne sur cette distance afin d’établir une nouvelle référence.
C’est de cette façon que le Waterfront Toronto s’est construit. En créant des incitatifs afin que les meilleurs canadiens se sentent obligés à courir les courses de la CRS.
Avoir un représentant local afin d’attirer une nouvelle élite et vanter la course.
Eric Fournier est sans aucun doute l’homme idéal pour cette fonction. Il connait très bien l’élite et il sait la vendre, surtout que le développement de l’élite lui tient beaucoup à cœur.
Stopper le programme VIP. Ou les toilettes à 5$…
Cette idée est très mauvaise et risible. Maintenant que cela a été médiatisé, on espère qu’ils auront l’intelligence de s’ajuster, sinon, cela prouvera que ce n’est pas une organisation à l’écoute.
Répondre aux attaques.
Généralement… une organisation qui se plante, s’excuse… Elle admet ses erreurs. On attend toujours.
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Revoir le parcours…
Ces dernières années, on s’est fait dire qu’il était impossible de changer le parcours puisque certaines rues devaient rester vierges d’événements sportifs parce qu’elles étaient des artères d’évacuation si un accident dans le métro arrivait… On à aussi su que la fragmentation de la ville avec ses arrondissements faisait qu’il fallait convaincre plusieurs administrations… Par ce fait, le marathon passe là ou on le laisse passer et il en résulte un parcours qui ne reflète pas les possibilités de la ville.
2 solutions
Ré-utiliser le pont comme Jadis et arréter de se servir de l’ile Saint-Hélène et du circuit pour offrir un circuit qui passe par plus de quartier. Ironniquement, on aimerait aussi que le marathon finisse à nouveau au Stade Olympique. C’est un cadre mythique. Et pourquoi ne pas reprendre le parcours des jeux?
L’autre solution, serait de faire comme les autres grands marathons comme NY ou Boston, partir de L’ouest de l’Ile, Partir du Parc René-Levesque à Lachine pour le demi, ou du Parc Fritz à la Baie d’Urfé. Théoriquement, ces 2 parcs sont accessibles en transport en commun. Fermer la Rue Lakeshore n’est pas si problématique, et longer le Canal Lachine non plus.
Se rappeler du passé.
…26 fois de suite! par Jean-Claude Labrecque, Office national du film du Canada
Avoir des vrais interventions dans la communauté.
Le groupe Competitor continuera à voir sa réputation entachée puisque ce groupe américain semble être présent à Montréal uniquement pour son marathon et n’a aucune implication dans la communauté. Il serait peut-être intéressant de s’impliquer dans un projet.