Ce qu’on a appris de > Ironman 70.3 Mandurah – Championnat Australien

C’était le retour à la compétition de Jeremy Jurkiewicz qui s’est fait récemment fait un nom dans la communauté internationale à cause de son arrivée durant le 70.3 au Brésil. Évidemment, les français connaissent très bien sont potentiel. Son escapade en Australie est surement la meilleure stratégie face au nouveau classement qualificatif pour Kona (KPR). En alignant une course championnat en 70.3 (1500pt) et l’Ironman  de Busseltone, il prendra une certaine avance sur les athlètes de l’hémisphère nord.

Sa quatrième place demeure une confirmation de son niveau actuel.

Est-ce que les athlètes de l’hémisphère sud sont avantagés pour Kona.
On estime qu’il faut 3000 points pour se qualifier, avec le nouveau fonctionnement, les championnats en 70.3 compte désormais pour 1500 pts alors qu’un Ironman non championnat, offrira 2000pts. Cela signifie qu’avec un calendrier nettement en faveur pour les australiens qui ont Ironman Melbourne très tôt et plusieurs championnats en 70.3 leur permettant d’avoir des courses qui comptent plus de points rapidement. De plus à cause de l’éloignement, Ironman Arizona devrait attirer beaucoup plus d’athlètes qu’une course comme Busseltone.

Mandurah, une natation atypique?
Imaginez vous nager dans un canal qui tourne et sans bouée, pas facile de comprendre la méthodologie pour mesurer la distance.. Les temps sont finalement assez rapides. Ironiquement avec 15 pros au départ, la moitié sort ensemble de l’eau.

Une allure de WTS?
Les 70.3 ont de plus en plus des allures d’ITU. Non pas par l’arrivée des athlètes du circuit de la WTS mais plutôt par une densité du talent. Tout comme une course olympique, ceux qui ne sont pas parti avec le pack en sortie de T1, n’ont pas été en mesure de revenir. On revient à ces fameuses courses à élimination. Rassurez-vous, il y a le dissident Starykowicz qui rode dans les Amériques.

Ils sont donc à poser le vélo ensemble. Bozzone, Appleton, Berkel et Jurkiewicz.

Une course à pied à l’ITU?
Comme un Alistair souverain, Bozzone est redevenu cet athlète en 70.3 presque imbattable. Il sort de la T2 en attaquant tout de suite afin de distancer le plus rapidement Berkel et Appleton. Malheureusement pour notre français qui a été blessé cet été pour une longue période, il est encore en manque de vitesse pour rivaliser avec les spécialistes en 70.3.

Le grand retour de Bozzone?
En fait la question est plus, mais pourquoi l’avons nous perdu! Il s’est tout simplement brûlé dans sa volonté de bien faire à Kona. Cela nous fait justement penser à la gagnante chez les femmes, soit la dominante Melissa Hauschildt qui confiait récemment qu’elle n’était pas du tout attiré par l’ironman et qu’elle voudrait faire que du 70.3. Elle avouait subir une pression constante de la communauté. Cette ancienne coureuse en piste répond tout simplement, quand tu gagnes le 5000m aux jeux olympiques, personne ne te demandent après course, quand est-ce que tu vas te mettre au 10 000m ou au marathon! Terenzo Bozzone représente justement ce spécialiste qui maîtrise sa distance et tout comme Melissa, leur corps ne semble pas en mesure de s’adapter à l’entrainement pour la distance reine du triathlon.

Un championnat, vraiment?
Avec les récentes courses, on peut effectivement se questionner sur le choix de donner 1500pt à cette course en la considérant aussi importante que le championnat nord américain ou européen.

Et si les anciennes gloires de l’ITU ne passait pas bien la distance?
L’arrivée de Tim Don, Atkinson, Kahlefeldt nous a fait croire qu’ils allaient révolutionner le paysage. Leurs introductions semblent pourtant beaucoup plus complexes que prévues. On peut se questionner si les spécificités sont plus différentes que prévues, mais on a plus tendance que le circuit ironman récupère des athlètes dont les fédérations ont négligé trop rapidement.

Melissa Hauschildt continue à progresser.
Avec seulement un retard de 1 minutes 50 sur Vodickova, on peut se questionner s’il n’a pas encore cette pensée en arrière de cette tête soit Rio.

Name Country Swim Bike Run Finish Div. Rank Overall Rank
BOZZONE, Terenzo New Zealand 00:21:15 02:03:20 01:15:52 03:42:59 1 1
BERKEL, Tim Australia 00:21:20 02:03:16 01:17:15 03:44:31 2 2
APPLETON, Sam Australia 00:21:18 02:03:20 01:17:46 03:45:02 3 3
JURKIEWICZ, Jeremy France 00:21:16 02:03:18 01:19:19 03:46:50 4 4
KAHLEFELDT, Brad Australia 00:21:17 02:09:46 01:16:45 03:50:32 5 5
PASSUELLO, Domenico Italy 00:24:10 02:05:29 01:18:17 03:50:46 6 6
MUNRO, Casey Australia 00:21:21 02:05:35 01:24:26 03:54:19 7 7
OGDEN, Courtney Australia 00:21:53 02:09:16 01:22:08 03:56:25 8 8
BURTON, Matt Australia 00:24:29 02:06:40 01:24:21 03:58:21 9 9
STANLEY, Jamie Australia 00:21:45 02:10:09 01:24:20 03:59:15 10 10
CLARK, Bradley Australia 00:21:44 02:10:03 01:26:18 04:01:02 11 11
AMBROSE, Paul Australia 00:21:41 00:00:00 00:00:00 00:00:00
BENNETT, Greg Australia 00:21:19 02:03:19 00:00:00 00:00:00
BORG, Johan Australia 00:24:05 00:00:00 00:00:00 00:00:00
CRAWFORD, Guy Australia 00:00:00 00:00:00 00:00:00 00:00:00
REED, Tim Australia 00:21:21 01:47:22 00:00:00 00:00:00
Name Country Swim Bike Run Finish Div. Rank Overall Rank
HAUSCHILDT, Mel Australia 00:23:39 02:14:23 01:22:49 04:03:46 1 12
LUXFORD, Annabel Australia 00:22:30 02:16:27 01:25:23 04:07:15 2 13
VODICKOVA, Radka Czech Republic 00:21:53 02:18:43 01:26:46 04:10:20 3 15
BENNETT, Laura United States 00:22:01 02:29:36 01:24:14 04:18:45 4 30
MCQUAID, Melanie Canada 00:24:52 02:16:59 01:35:29 04:20:08 5 33
HAMMOND, Candice New Zealand 00:27:19 02:27:41 01:23:04 04:21:35 6 35
BURKE, Melanie New Zealand 00:27:46 02:24:35 01:31:07 04:27:28 7 52
OLDFIELD, Madeleine Australia 00:24:56 02:34:41 01:43:14 04:46:03 8 121
BEVILAQUA, Kate Australia 00:24:57 02:26:34 00:00:00 00:00:00
BREMER, Michelle New Zealand 00:25:07 00:00:00 00:00:00 00:00:00
HALLETT, Kristy Australia 00:27:05 02:28:17 00:00:00 00:00:00
2 commentaires
  1. Je vous cite : »leur corps ne semble pas en mesure de s’adapter à l’entrainement pour la distance reine du triathlon »
    C’est un peu pénible de lire ça de votre part, le genre de propos comme « graal » ou autre flatte-pimpin .Le triathlon est un sport à part entière, mais privilégier n’importe quelle distance pour la déclarer reine n’a aucun sens et est rengaine.

    1. Benj, tu as tout à fait raison. Mais pour nous « reine » ça signifie aussi populaire par défaut… Mais oui, ce terme n’est pas bien choisi. Et oui, on a effectivement hâte de reparler d’ITU… mais il va falloir attendre encore quelque mois.