Dopage > La fin du Aicar, Est-ce que le triathlon osera?

La stratosphère web est au bord de l’implosion. Le laboratoire allemand de Cologne aurait mis au point un test afin de déceler l’AICAR. Substance populaire depuis les jeux olympiques de 2008, elle était injectable jusqu’à maintenant. La WADA a du se contenter d’avertir les athlètes qui seraient tenté qu’elle finira par trouver les tricheurs tôt ou tard.

D’ailleurs, le chapitre Lance Armstrong était surtout important afin de prouver que les tricheurs ne l’emporteront pas au paradis. Évidemment, il y a une certaine injustice puisque certain l’ont échappé belle, il en reste qu’il faut regarder vers l’avenir si on souhaite ne pas considérer notre passion pour le sport comme une activité pour cultivé nos cotés désabusés.

Avec ces nouvelles méthodes, où un grand nombre aimerait que les coureurs de la Sky soit à nouveau contrôlé afin de stopper la spéculation, il serait intéressant de reporter cette procédure au triathlon.

Le cyclisme et les sports olympiques nous ont habitué à re-tester leurs glorieux et le triathlon alors?

Est-ce que la WTC pourrait aussi faire ce geste pour semer le doute? Est-ce qu’elle a réellement les moyens d’envoyer un message fort dans le cas qu’un de ces anciens champions seraient positifs? Historiquement, certains champions ne sont jamais mentionnés puisqu’ils correspondraient à une époque trouble.

En ne cherchant pas dans son passé, on peut s’interroger si elle veut véritablement encourager un sport propre et s’il n’existe pas une certaine omerta. Personnellement, le recent traitement de Michael Weiss et l’attitude de Macca à l’égard de Lance Armstrong fait sérieusement réfléchir. Les rumeurs se propagent et pendant ce temps il est impossible de connaitre précisément les initiatives en rigueur face aux AGs.

Il est toujours très difficile de comprendre les efforts de la WTC. Ils sont effectivement sous les ordres de la WADA mais contrairement aux autres sports, ce sont les pros qui payent pour le programme d’anti-dopage. Si ce budget est vraiment balancé et va véritablement dans la lutte, il est difficile de croire que la corporation qui mène nos ironmans seraient en mesure d’avoir les finances pour re-tester nos anciens champions.

Comme nous l’avons déjà dit, la WTC a réellement un programme sérieux avec une 60aine d’athlètes sous surveillance permanente. La problématique est que de nombreux athlètes ne sont jamais testés. Cela représenterait 70% des pros qui n’auraient jamais eu le besoin de fournir du liquide. Malheureusement, elle se décharge d’une grande partie de la responsabilité en laissant croire naïvement que ce sont les fédérations nationales qui prennent le relais (elles qui ignorent généralement les ironmans puisque ces courses n’étant pas une discipline olympique n’ont généralement pas de conséquence sur leur financement gouvernemental).

Pour contrebalancer, les tests d’après course sont devenus la norme dans les courses américaines et européenne.

Avec les récents cas ou des pros et des AGs ont été trouvés positifs uniquement parce qu’ils ont été testé lors de compétitions où ces athlètes ne pensaient pas l’être, on peut se questionner si les efforts sont réels. À plusieurs reprises, la WTC nous a habitué a prélevé des AGs avant Kona, malheureusement, il est impossible de savoir si ces échantillons ont été testés puisque rien ne l’indique selon les documents de l’USADA.

 

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