Shimano veut tout connecter pour tout analyser? Vidéo et indicateur de vitesse engrenée

Récemment, Shimano a semé une fausse joie dans la communauté avec un nouveau produit appelé transmetteur sans fil DI2. De là, tout le monde a cru que le système allait finalement se passer de ses câbles.

On profite de l’occasion pour vous dire que les connections Bluetooth et ANT+ ne sont toujours pas 100% fiable et que chaque moteur à besoin d’une batterie. Cela signifie qu’il faudrait 4 battries et à moins d’avoir un système pour les recharger automatiquement, cela n’est pas l’avenir.

Donc après quelques explications, le nouveau module de Shimano sert à faire parler votre dérailleur à d’autres modules et les possibilités sont surement à développer.

Pour le moment, cela permettrait d’afficher la vitesse que vous utilisez sur votre compteur. Shimano utilisant le protocol ANT+, il faudrait surveiller s’il laissera terrain libre aux autres.

Est-ce vraiment nécessaire? Si c’était le cas, il serait très facile d’obtenir cette fonction avec un afficheur mécanique comme on peut le trouver sur les vélos de montagnes.

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Shimano nous a toujours habitué à être très cohérent dans ses choix et de refuser de tomber dans le gadget. Un exemple parfait est qu’ils n’ont toujours pas sortis un pédalier avec des bras en carbone.

Aujourd’hui, on apprend que Shimano sort sa propre caméra. Dans la logique actuelle où les fabriquants qui sortent des nouveaux produits s’assurent d’avoir plus de fonctions que les autres pour s’imposer, cette nouvelle boite magique sera à l’épreuve de l’eau, HD (1,920×1,080 à 30fps, 1,280 x 720 à 120 fp) et utiliserait des cartes mémoires, connectable à son téléphone intelligent, Wifi, batterie de 2h.

On s’attend donc à ce que Shimano permettent d’associer vos données comme puissance, cadence, vitesse, gps et la vitesse que vous utilisiez à vos vidéos.

Cette caméra devrait sortir en mai, et les détails sont encore à venir… À 299$, Garmin et GoPro sont réellement menacés. Surtout que rien ne vous empêche de nager avec elle (IPX-8, soit étanche à 10 m de profondeur).

Tout cela peut paraitre incroyablement gadget et repoussera encore une fois le seuil de l’accessibilité. On peut par contre se questionner sur la vision de Shimano en arrière. On a le sentiment que la vidéo pourrait être de plus en plus utilisée comme moyen de reconnaissance et mieux prévoir la gestion de son effort.

Dans le milieu de l’ITU, on imagine très bien des fédérations utiliser les vidéos de ses athlètes pour mieux enseigner les pré-requis et les spécificités de ce circuit. Un entraîneur pourrait aussi plus facilement déceler certaines défaillances techniques… Même si les équipes techniques sont conscientes que l’effort en WTS est une multitude d’accélérations, en ajoutant la vidéo aux données, on s’ouvre une nouvelle dimension.

On peut aussi imaginer que prochainement, des développeurs vont se pencher sur la problématique du choix de la bonne vitesse. D’ailleurs, une récente étude indiquait qu’une cadence 80 était plus économique qu’a 100. 

Pour rappel, il faut demander une autorisation en ITU et Ironman afin de pouvoir filmer durant sa course.

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