Cape Town est la dernière étape qui a été ajoutée au calendrier de la série mondiale (WTS). Même si cette course a été très bien accueillie, elle est aussi synonyme de coûts additionnels pour les fédérations et les athlètes. Ils devront retourner en Asie avant de se baser en Europe pour la majorité de la saison.
Cette étape est la dernière avant le début du processus de qualification pour le nombre de places par nations aux Jeux Olympiques, certains athlètes ont décidé de passer leur tour et certains sont forcés à se désister.
Sans aucun doute, le retrait d’Alistair Brownlee est celui dont tout la communauté parle puisqu’il était très attendu. Celui qui est vu comme le boss de l’ITU aurait sans aucun doute changé la dynamique de la course surtout que Javier Gomez est entrain de prendre l’ascendant. Le forfait d’Alistair est expliqué par un manque de forme. Lui qui a pourtant gagné le triathlon d’ Abu Dhabi en distance moyenne préfère prendre son temps pour revenir à son meilleur.
Avec la sanction de 30 jours suite à son forfait tardif, Alistair ne pourra pas revenir pour l’étape de Yokohama. Il lui restera donc que 6 étapes sachant que l’on retient les 5 meilleurs résultats. On peut se demander si le britannique ne vient là pas d’annoncer son forfait à la course du titre de champion du monde.
Ironiquement, hier, on affirmait que la nouvelle tentative d’Alistair pour se qualifier aux Jeux du Commonwealth au 10 000m aura lieu le 10 mai (Highgate Harriers)
David Hauss a aussi décidé de se retirer. Dans son cas, il a avoué être embêté par une douleur aux adducteurs et il voulait aussi pouvoir se faire arracher une dent de sagesse. Il ne faut pas oublier que le français a aussi décidé de quitter le groupe de Joel Filliol pour revenir avec son père et ils veulent donc pouvoir reconstruire progressivement. Pour lui aussi, il ne pourra revenir que pour l’étape Londonienne.
On était aussi très excité par le retour de Lisa Norden, on devra encore attendre. Même si elle est présente en Afrique du Sud, elle a préféré se retirer à la dernière minute. Elle aurait sans aucun doute changé la dynamique de course. Elle a ce profil rare lui permettant d’imposer le tempo avant la t2 pour sortir de la course devant certaines favorites comme les deux américaines Jorgensen et Hursey.
Ironiquement, Jorgensen ne s’est jamais vraiment mesurée à une Norden à son meilleur.
On peut d’ailleurs souligner que nos médaillés olympiques masculins à Londres n’ont jamais quitté la première place en WTS, alors que certaines femmes sont absentes. Spirig en marathon, Norden qui essaye de revenir à la forme et on est dans l’inconnu avec Erin Densham qui tente de revenir d’un probable burnout (épuisement) après les jeux.