Le championnat d1 de la FFtri en danger. La raison

Même si comme à son habitude, les transferts ont été nombreux entre les différents clubs. Pour certains clubs, 2015 sera l’année de tous les challenges puisqu’ils n’auront plus les mêmes ressources financières. Le Championnat de France de D1 est un milieu très opaque. Alors, qu’elle est ce mal qui frappe les clubs?

Les collectivités doivent faire face à d’importante réduction de dotation de l’état. Et en toute logique, c’est le domaine sportif qui en paye le plus de conséquences.

Sachant que de nombreuses municipalités ont changé de maire, dans ces temps où l’équilibre budgétaire devient prioritaire, diminuer une subvention à un club est nettement plus facile à faire que d’augmenter les impôts. À ce jeu, on a appris que de nombreux clubs en triathlon sont en difficulté.

La FFtri avait d’ailleurs emboité le pas en offrant aux clubs d’utiliser uniquement un français dans son équipe. On peut confirmer que cela a eu son effet et que certains Français stars ont vu leur salaire nettement amputé. D’autres se sont vu demander de trouver d’autres clubs.

Alors, c’est quoi l’avenir? Les municipalités demandent désormais aux clubs de modifier leur modèle économique. Elles souhaitent que les investissements viennent de l’extérieur et que ces structures apprennent à mieux se valoriser pour créer de nouvelles opportunités.

Pour que le Championnat de France de D1 permette à ses clubs de survivre, sans une meilleure exposition, l’avenir est incertain.

 

3 commentaires
  1. pour avoir « coaché » une équipe lors de la saison 2011 en d1, on luttait pour survivre en bas de tableau, les contraintes administratives et médicales demandées en plus du spectacle qu’on devait apporté via le recrutement d’athlètes étrangers (des paris pour nous jamais de stars ou alors en devenir) nous ont tué, ce championnat devient une espèce de ligue fermée où 4 clubs font la pluie et le beau temps … championnat mal vendu, mal médiatisé …. nous avons disparu, la fftri demande à des amateurs les contraintes qu’ont exigeraient de clubs pros ….. ce n’est pas viable ! nous sommes un tout petit sport

  2. C’est exactement ça. Un championnat dimensionné pour 4-5 gros clubs – plus ou moins pro – et ensuite… des contraintes ingérables sur le long terme pour des structures amateurs. Trop de lourdeurs administratives et règlementaires, une obligation de disposer d’une école de triathlon labellisée ce qui ajoute encore de la lourdeur… et en face, très peu de médiatisation, des épreuves pas toujours au niveau… ou pas du tout adaptées au niveau des athlètes. Quand on voit qu’à Nice 20% des filles présentes au départ ne peuvent prendre le vélo ou se font disqualifier sur le vélo, c’est qu’il y a un problème !