Comme nous l’avons mentionné, Kris Gemmell n’a pu le droit de prendre part à une compétition pour une période de 15 mois (à partir de février 2014). C’est le résultat de ses absences pour des tests hors compétition. Cette annonce a choqué la communauté puisqu’il était un athlète très apprécié. Il prendra sa retraite en octobre 2012 et occupe depuis un emploi à l’ITU.
Cet athlète âgé de 37 ans souhaitait garder la porte ouverte afin de se lancer dans la longue distance, c’est pourquoi il est resté sur le système de localisation pour les contrôles hors compétition (ADAMS).
Selon les dernières informations, ses 3 rendez-vous manqués ont lieu entre les Jeux olympiques de Londres et sa retraite officielle.
Drug Free Sport NZ (DFSNZ) a décidé d’aller jusqu’au tribunal du sport (CAS) pour faire entériner leur décision. Ce verdict a donc été rendu public hier.
L’agence anti mondiale changeant d’ailleurs la sentence pour cette infraction à 12 mois à partir de 2015. Selon les spécialistes, Kris Gemmell pourrait donc demander une révision et en cas de victoire, reprendre le sport dès février.
L’aspect étonnant, c’est que le directeur de DFSNZ avoue que cette sanction doit avant tout être vue comme un exemple. Et que d’une certaine manière, il paye pour envoyer un message aux autres, soit, les règles sont les règles. Même si les agences sont généralement dépassées par les nouvelles méthodes de dopage, ce cas est une occasion en or pour montrer leur sérieux. La non-disponibilité de Kris pour des tests devrait tout même appeler à la spéculation.
Malheureusement, Kris a fait preuve de négligence et n’a pas suivi la procédure. C’est la leçon à retenir, la lutte anti-dope ne sanctionne pas uniquement les drogués. Le Néo-Zélandais ne souhaite pas répondre aux questions pour le moment.
Il faut par contre mettre les choses en perspective puisque ce traitement est dépendant de sa nationalité. Après notre enquête, on a eu la confirmation que certains Olympiens n’ont jamais été contrôlés hors compétition.
Source NZ Herald