Le grand bluff olympique > Alistair Brownlee, la confiance silencieuse ?

L’année olympique est toujours très particulière pour le milieu de la haute performance. Entre espionnage et intox, il est souvent difficile de se situer. Un retour en arrière nous rappelle que l’inter-saison est souvent un passage très compliqué pour les Brownlee.

Depuis la médaille d’or d’Alistair Brownlee aux Jeux Olympiques de Londres, le grand frère a toujours fini par être embêté par une blessure à un pied, et malgré certaines victoires (Edmonton 2014), ce problème n’a fait que d’empirer.

On se rappellera de son début de saison repoussé en 2015 où on ne sait toujours pas si cela avait été véritablement causé par un chien. Durant son court séjour sur le circuit, on l’a vu gagné différemment à Cape Town (sans son habituel panache à vélo, battant au sprint Javier Gomez), puis se faire battre au sprint à Yokohama par un Gomez revanchard.

Mais dans son royaume, à Londres, profitant de l’absence de Javier Gomez, il nous redonnera cette impression d’origine, celle d’être le plus fort lorsqu’il est à son « peak » de forme.

Malheureusement à l’approche du Test Event de Rio, Alistair se blessera à nouveau. Son frère, qui gagnera pourtant Auckland et Gold Coast avec panache, sera aussi ennuyé par une blessure. Fracture de fatigue.

Les deux frangins ont donc testé à plusieurs reprises les limites de leurs corps. Pour Alistair, les choses sont nettement plus compliquées. Pour remédier à ce problème, il a décidé de se faire opérer.  Selon des spécialistes, il existe une chance qu’il ne puisse jamais retrouver son meilleur niveau.

Sa fédération à tout de même décidé de le pré-sélectionner pour les Jeux de Rio. Chez tout athlète de  compétition, il y a logiquement une impatience très forte à mieux savoir où il en est. Alistair vient d’ailleurs de donner une entrevue pour la BBC5.

Dans celle-ci, il confirme qu’il ne peut plus s’entraîner sans limite comme il pouvait le faire auparavant.

Mais rassurez-vous, il renchérit en disant, « si les choses sont de mon coté, et avec un peu de chance, et en restant le plus possible en contrôle de ma cheville, alors je pourrais me diriger vers la ligne de départ à Rio dans la meilleure forme possible ».

La fin de la confiance insolente ou le début d’un grand bluff ? Malheureusement, il faudra être patient puisqu’il est possible que les deux frangins se limitent à participer uniquement à la série mondiale de Leeds.

1 commentaire
  1. on compte sur Jonathan Brownlee alors pour remporter le titre olympique! à Auckland en 2015 Jonathan Brownlee a détruit le plateau en course à pieds, comme son frère pendant ses plus belles années (c’est du passé?)