Trimes et l’avenir – Résultat du sondage et vos réponses.

Kona nous a permis de rencontrer une partie de nos lecteurs. Suite aux commentaires, on a souhaité vérifier leurs propos en faisant un sondage. Vous pouvez toujours y répondre ici puisqu’on lira toujours avec un très grand intérêt vos commentaires et vos recommandations.

Avec plus de 1000 répondants, cela nous permet déjà de nous un avis sur les profils et les besoins de notre lectorat. Plus de 60% de nos lecteurs se considèrent AG compétitifs ou élites.

Vous êtes 37,2% à lire Trimes plusieurs fois par jour et 33,8% quotidiennement.

Cela nous permet de croire qu’il existe bien une communauté Trimes.

D’ailleurs, plus d’une personne sur quatre déclare Trimes comme étant sa seule publication francophone consultée. 68,1% dit lire très rarement ou pas du tout des magazines imprimés.

Ces données nous encouragent à poursuivre l’aventure web. Vous êtes seulement 14,5% à considérer que la publication ne progresse pas.

Cela nous réconforte puisqu’en 2016, Trimes a fait de nombreux investissements (présent à 2 WTS, 2 CM, Grande Finale ITU, Kona,…) et initiatives afin d’être plus présents sur les courses.

Comme vous avez dû le comprendre, le sondage évoque l’évolution du modèle économique de Trimes. On est actuellement en pleine réflexion. Trimes n’a pas assez d’annonceurs et le modèle de Google qui rémunère uniquement lorsque les annonces sont cliquées n’est pas viable. 

Notre problématique en terme de financement est très proches de celle de l’industrie de la musique. Le hic, c’est que Trimes ne donne pas de concerts et que vous êtes nombreux à croire que le contenu doit rester gratuit sur l’internet. Toujours la même chanson. Si Trimes a délivré plus de 3 millions de pages avec plus de 6000 lecteurs par jour en 2016, comment continuer à grandir ?

À partir de lundi, l’abonnement offrira des avantages exclusifs. On espère que cela vous incitera à embarquer avec nous dans cette aventure. 

On en profite pour signaler cette spécificité. On reçoit de plus en plus de demandes afin que Trimes parle d’un événement ou d’un nouveau produit comme un service qu’on leur devait. Certes, cela démontre l’impact que Trimes a mais d’un autre côté, on culpabilise à ne pas pouvoir donner suite à certains. On souhaite avant tout être une publication qui informe et non être un support de promotion. Ironman Vichy, AlpsMan, Ventouxman, Cycles Léon annoncent sur Trimes nous montrant qu’ils ont compris qu’il y avait un écosystème à construire.


Puisque vous nous avez soumis des suggestions, on souhaite vous y répondre afin de vous éclaircir.


La forme des articles à améliorer ?
Évidemment, on est très conscient de la situation, la bonne nouvelle c’est que l’on ne peut que s’améliorer. Tout cela est une question de volume VS quantité et de ressources. On pourrait probablement se limiter à 15 articles par mois comme un magazine papier et être irréprochable au point de vue de la linguistique, mais cette contrainte limiterait le nombre de sujets abordés. D’ailleurs, le sondage révèle clairement le fait que vous appréciez la ligne éditoriale et la variété de nos articles. On y arrivera. Petit point important, Trimes est une publication francophone et non française. À vrai dire, nous sommes sous influence québécoise et l’on se perd dans nos expressions…

Le pop up de l’abonnement est trop fréquent…
On ne peut pas dire le contraire, mais ce qui est étonnant, c’est que 31,5% de nos lecteurs ne savent pas qu’on les sollicite à s’abonner. Fréquemment, vous nous avouez n’avoir jamais lu ce texte. Et la dernière chose, il est véritablement essentiel pour nous.

La pub à la place de l’abonnement, pour rester gratuit…
Effectivement, dans un monde très idéal, on souhaite ne plus vous solliciter. Mais voilà la situation actuelle, Trimes n’est pas subventionné par une fédération et les revenus publicitaires ne sont tout simplement pas suffisants.

Si le trafic est selon nous, le plus important pour un site web produisant du contenu sur le triathlon en français, cela reste encore très difficile de convaincre des compagnies d’annoncer sur Trimes.

Il existe une concurrence inégale avec Facebook ou la régie publicitaire de Google. Si un youtuber réussit à vivre avec un trafic d’un million sur une vidéo, le triathlon a un bassin nettement plus restreint. Alors le questionnement est de savoir s’il y a véritablement de la place pour une ressource indépendante. On ne souhaite pas créer du contenu qui pousse à l’achat.

Alors oui, l’abonnement est essentiel. Il suffirait de 2000 abonnés annuels afin de faire quelque chose de très très bien. Pour le moment, on considère que juste 5% des lecteurs réguliers à Trimes sont abonnés.

Si Strava, Zwift, Trainingpeaks et tous autres services sont capables de charger 10 euros par mois, est-ce véritablement démesuré de demander 20 euros par an pour un site qui est jugé comme essentiel par certains.

Un abonnement doit offrir des avantages, alors pourquoi vous ne faites pas du contenu exclusif pour les abonnés ?

C’est notre question existentielle. Notre grande fierté chez Trimes, c’est d’aborder des sujets ignorés parce qu’ils sont considérés comme trop élitistes. Nos chiffres semblent démontrer le contraire. Nous, on aime savoir qu’un texte pourra toucher un jeune et changer sa vision du sport. Même si cela n’est pas fréquent, c’est ce qui nous motive. Alors, restreindre notre lectorat sur des textes plus profonds. Cela n’est pas une décision facile à prendre…

Alors oui, on pense avoir trouvé une solution. L’abonnement offrira dès lundi des avantages. En dépensant 20 euros, tu en auras pour ton argent. Cela sera mathématique.

Faire plus de vidéos…

On prépare quelque chose là-dessus. Maintenant, pour pouvoir faire cela, il faut la complicité des athlètes, mais aussi multiplier les déplacements et cela donc un coût. 

Faire des planifications, plans d’entrainements…

On prépare aussi quelque chose là-dessus. Un complément à Trimes. Maintenant, on n’aime pas les plans parce qu’ils ne répondent pas à l’individualité. L’éducation passe avant la planification. 

Faire des produits Trimes…

Tu veux vraiment te faire passer pour Alexandre lors des événements ? On y pense aussi… Mais, il est déjà possible de s’acheter des produits Trimes ici (boutique Trimes). 

Des conseils matériels pour des budgets plus modestes. 

C’est effectivement un axe que l’on souhaite prendre. Évidemment, multiplier des articles sur des vélos qui coutent plus cher que ta voiture n’est pas forcément quelque chose que nous aimons faire. Alors oui, c’est à nous de faire l’ajustement. 

Faire des tests matos indépendants. 

On tient à préciser qu’on a toujours refusé des compensations budgétaires pour écrire sur de l’équipement. Pour faire correctement des tests, cela devient un jeu de comparaison et pour cela, il faudrait avoir accès à plusieurs produits et cela devient alors plus compliqué. Trimes va faire plus de tests. Nous avons désormais un testeur attitré en France. Chez Trimes, on a cette croyance qu’il n’existe plus réellement de mauvais produits, mais que notre but est avant tout de savoir à qui ils s’adressent. 

Plus de contenu pour le Québec. 

C’est un sujet sensible chez Trimes. Depuis que la publication est reconnue en France, notre lectorat au Québec est en baisse. Il y existe malheureusement des frontières dans les intérêts. Un Québécois ne s’intéresse pas aux performances d’un Français et vice versa. On s’engage à continuer à produire du contenu spécifique aux Québécois et aux athlètes d’ici parce que oui, c’est eux qui ont permis à Trimes de grandir. 

Plus de contenu pour les Suisses et les Belges. 

La problématique est identique à celle des Québécois. C’est un souhait de couvrir l’intégralité de la francophonie. À nous de passer aux actes. Il y a tant à faire…

Plus d’information sur le triathlon sur le territoire français…

Ahhh!

Parler plus de petites courses. 

C’est une question de ressources. Il y a tant à faire…

S’ouvrir aux autres pratiques en enchaînées…

Peut-être. C’est une question de ressources. Il y a tant à faire…

Arrêter de mettre le bandeau de paiement pour ceux qui ont payé !

En théorie, cela devrait se faire automatiquement. Pour cela, il faut accepter que le système crée un cookie. 

Plus d’articles de personnes hors de l’équipe, gardez cette objectivité et ce contact avec les lecteurs…

Cette objectivité, c’est la définition du projet. Trimes grandit grâce à des échanges et des rencontres. Alors oui, nos portes sont ouvertes. 

Pourquoi pas mettre en avant le monde amateur ?

C’est un sujet délicat. On est d’ailleurs de plus en plus sollicité. On lira toujours vos suggestions, mais la règle d’or est de mettre des amateurs de l’avant lorsqu’ils ont une histoire qui sort de l’ordinaire.

Refondre le site internet

Ça arrive. Aussi dans la catégorie, je manque de ressources. Écrire des articles, échanger avec les intervenants, gérer la logistique… tenter de trouver des annonceurs, malheureusement, l’ergonomie du site n’est pas prioritaire et pourtant, on sait très bien que cela pourrait changer certaines choses. 

« On refait l’entraînement »…….  interview des coachs.

Super idée. 

Articles sur ceux qu’on ne voie plus : Starsky ? Vernay ? …..

Super idée.

Quelques astuces utilisées par les pros … S’ils veulent bien les partager…

C’est souvent compliqué, mais on a un lien privilégié avec eux alors pourquoi pas. 

Je me souviens du slogan de Trimes qui était « le triathlon moyennement élitiste snob ». Vous avez gardé un certain public qui était là à la base (comme moi, même si parfois je regrette l’évolution de la ligne éditoriale, d’où la vigilance), mais vous avez attiré un public moins fin, moins intellectuel (ça fait un peu hautain ça ?), et ça s’en ressent dans les commentaires des articles sur FB ou sur le nombre de likes (les articles de fond ou intellectuellement recherchés récoltent très peu de succès par rapport à des publications quasi vides pour moi). Allez, je vous aime bien toujours !

Je comprends totalement ton sentiment. Étant un snob de la musique, je détestais voir mon artiste préféré du moment devenir populaire. Effectivement, notre lectorat évolue. Ce que l’on a compris avec le temps, c’est que notre rôle n’était pas d’imposer une idée, mais d’ouvrir le débat et de donner les éléments afin de mieux juger et comprendre certaines problématiques. 

Dans notre âme, on est toujours moyennement élitiste et snob. On en profite, le terme Trimes vient de là. TRI.M.E.S et que cela vient aussi du verbe Trimer. On aime croire que l’on travaille plus fort que les autres… 

Tout cela pour dire qu’on n’est pas dans le consensus. Des sujets comme le dopage sont complexes. On rejette aussi certains commentaires, mais cela nous motive justement à mieux expliquer les choses. 

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