Dr Trimes > Deshydratation fonctionnelle? Une piste pour faire des gains?

J’ai récemment lu un article sur la déshydratation fonctionnelle de Chris Froome. Est-ce que ce principe est applicable au triathlon?


On a aussi entendu parler de  la technique de « déshydratation fonctionnelle » qui permettrait d’augmenter le rapport poids/puissance d’un coureur.

L’équipe Sky a su mettre de l’avant son concept des gains marginaux, maintenant l’ironie c’est que l’on focalise sur le fameux 1% (gain marginal) alors que les athlètes n’optimisent pas les autres 99%. Pour nous, la déshydratation fonctionnelle, c’est juste mettre un mot sur une pratique qu’un athlète performant fait inconsciemment.

Il suffit de se peser avant et après un entrainement pour savoir qu’on perd du poids tout en restant dans cette fourchette de 4%. La différence entre toi et la Sky, c’est qu’ils ont effectivement des données pour connaitre le taux de transpiration à l’heure de Chris Froome. Enfin, il y a tellement de variable, puissance, abris face à l’air, température, etc. À moins d’avoir un dispositif capable de mesurer le taux d’hydratation… cette pratique reste aléatoire et donc dangereuse… Pour un athlète et triathlète, il est souvent préférable de se munir d’un protocole à respecter.

N’oublions pas que lorsqu’un triathlète est déshydraté, sa performance baisse et surtout, il se met en danger. C’est aussi le cas s’il boit trop.

Généralement, un athlète bien entrainé sait quand boire et sait s’ajuster. Maintenant, si tu trouves le concept de la déshydratation fonctionnelle intéressant, il est peut-être intéressant de se questionner sur les gains associés. Perdre 2 kilos sur une course plate n’aura pas réellement d’impact sur ta performance. Sur un parcours très vallonné, c’est complètement différent, mais avant de penser boire moins, tu devrais peut-être regarder ton vélo et te questionner s’il est nécessaire d’embarquer autant de bidons.

Au final, toi aussi, tu as besoin d’une stratégie afin de calculer le nombre de bidons que tu dois embarquer en fonction des ravitaillements. Généralement, on ne boit pas plus d’un litre à l’heure.

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