Alberto Salazar voulait aider Lance Armstrong à contourner le système pour ses Ironman.

Si le Sunday Time vient de sortir une nouvelle offensive contre l’entraineur Alberto Salazar en publiant quelques extraits de l’enquête de l’USADA (agence américaine antidopage), le triathlon devrait se sentir concerné…

« Lance (Armstrong), appelle-moi le plus rapidement possible », nous l’avons testé et les résultats sont incroyables. Tu es le seul athlète à qui je vais dévoiler les chiffres à part Galen Rupp. C’est vraiment incroyable. Tout cela est légal et naturel. Tu termineras ton ironman en 16 minutes de moins ». 

Cette communication a été faite avant que Lance Armstrong soit définitivement suspendu pour dopage. Les deux hommes travaillent à ce moment-là pour Nike. À noter que malgré les allusions des pratiques dopantes de Salazar, l’équipementier américain n’a jamais remis en doute son support pour l’entraineur. 

Le produit dont l’entraineur d’Oregon Project (projet financé par Nike) fait allusion est la L-Carnitine. Ce produit permet aux athlètes d’augmenter son niveau de testostérone, d’énergie et sa faculté de récupération. On ne parle d’une prise orale avec une simple pilule mais d’une perfusion d’un litre par intraveineuse. 

Il est effectivement possible de se faire injecter une certaine dose sans que cela soit considéré illégal. Maintenant, la problématique est que ces athlètes doivent faire une demande d’exemption médicale pour cela. Dans le cas où l’athlète n’en a pas réellement besoin pour sa santé, la requête devient alors une infraction. 

Tout semble indiquer que cette pratique est généralisée dans le groupe. Ils recevaient des transfusions tout juste avant les courses. 

Dans les athlètes ciblés, on retrouve le multiple champion olympique en 5000 et 10 000m, soit Mo Farah. 

L’USADA n’a pas démentie les informations récoltées par le Sunday Times. Au contraire, un rapport préliminaire aurait été volé par le fameux groupe de Hackers russes, Fancy Bears.

 

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