Camille Deligny se fait trimer > rétrospective au futur d’une athlète sur la route de Kona.

Camille Deligny est clairement passée au révélateur de talent en 2016. Avec sa victoire lors du Challenge Almer, la sociétaire de Monaco est désormais très attendue et tentera de se qualifier pour Kona cette année. Depuis le changement dans la méthode de qualification, jamais une pro française n’a réussi à prendre le départ de Kona. Dans ce cheminement, si Camile Deligny va très vite, elle nous a habitués a à contredire ses détracteurs… À suivre! 

2016, c’est…

L’année 2016 a été riche d’enseignements, j’ai appris à enchainer les épreuves d’endurance.

D’ailleurs, tu étais très proche de battre la barre mythique de 9h en Ironman cette année (Challenge Almer), est-ce devenu un but en soi?

Terminer un Ironman en 8h57 en passant la ligne 4e aura pour moi moins de signification que terminer première en 9h15 en ayant réalisé une course pleine.

Challenge Almer sera d’ailleurs proposé en championnat d’Europe en 2017. Est-ce que c’est dans ton calendrier? D’ailleurs, est-ce que le projet d’intégrer l’équipe de France en LD t’intéresse?

Il est encore trop tôt pour me pencher sur mon calendrier pour la suite de la saison. Pour ce qui est d’intégrer l’équipe de France, à vrai dire, je ne sais pas ce que cela implique exactement. Le cas échéant, j’étudierai la question.


Comment prépares-tu la prochaine saison? As-tu apporté des changements… Tu nous disais que tu souhaitais t’entrainer plus fréquemment en groupe…

Cette année, j’ai choisi de faire moins de courses et de me concentrer sur les épreuves du label IRONMAN. Je trouve finalement que m’entrainer seule est bien plus qualitatif qu’en groupe.

Mais cette fois-ci, tu seras plus attendue…

Oui, les choses se sont passées très vite pour moi, mon apprentissage du triathlon est certes médiatisé, mais cela reste quelque chose qui me stimule, je recherche la pression, elle me transcende.

Est-ce que tes récents résultats ont eu un effet positif pour obtenir plus de support?

Sans aucun doute ! J’ai eu le luxe d’avoir le choix concernant mes sponsors, lorsque les marques me démarchent, je préfère prendre le temps de la décision, j’ai besoin d’être convaincu par les produits, j’accepte de collaborer si je crois pleinement en l’intérêt du produit. Si ce n’est pas le cas ou que je n’ai pas eu l’occasion de tester, je ne m’engage pas !

Faire le métier en tant que pro, pour toi, c’est…  

Être entier, ne pas renier ses convictions ! Rester naturelle et faire fi des critiques non constructives. Avancer sans crainte. Je débute dans le métier je n’ai rien à perdre tout à apprendre.

D’ailleurs, on t’a vu dans le dernier catalogue On Running, le passage devant l’objectif est pas trop dur?

Je reste moi même devant l’objectif, je ne me pose pas de question. Je vis tout ça naturellement.

Quels sont tes objectifs pour 2017, est-ce qu’un qualif pour les championnats du monde de 70.3 et/ou Ironman reste d’actualité à court terme?

Mon objectif pour la saison est la qualification aux championnats du monde Ironman, le 70.3 restant un format trop court pour moi.

Alors, sur quelles courses allons nous pouvoir te suivre?

J’irai sur l’Ocean Lava Triathlon Half Distance à Santa Cruz de Tenerife,  à l’IRONMAN South Africa, au Polar Cannes International Triathlon, à l’IRONMAN de Lanzarote, au Triathlon Sichel Sport, au Triathlon International de Mimizan,  à IRONMAN Frankfurt, et à l’IRONMAN FRANCE. Pour la suite de la saison je verrai plus tard.


À lire > Camille Deligny > De la mode à la nouvelle sensation en longue distance. 
Aucun commentaire

Commentaire fermé