Coupe du monde Cape Town > Un cap à franchir pour Beaugrand, Morier, Garabedian et Dodet.

Après plusieurs présentations de cette course en tant que série mondiale (WTS), l’épreuve africaine de Cape Town sera désormais présentée en tant que coupe du monde, soit l’un des 16 étapes du circuit inférieur à la WTS.

Si cette course est l’occasion pour les athlètes de reprendre la compétition avec la première WTS qui aura lieu trois semaines plus tard à Abu Dhabi, elle permettra aussi aux athlètes émergents d’obtenir des points pour se faire une place dans la hiérarchie mondiale.

Pour l’équipe de France, le contexte est différent puisque depuis quelques années déjà, on assiste à une nouvelle vague tournée vers la jeunesse. Si Cassandre Beaugrand (née en 97) est perçu comme le talent le plus prometteur par ses qualités en course à pied, d’autres talents sont en pleines émergences comme Émilie Morier (née en 97) qui affiche probablement le profil le plus complet chez les Françaises. On retrouvera aussi Margot Garabedian (née en 96) qui souhaitera rebondir après une saison 2016 en demi-teinte, ainsi que Sandra Dodet (née en 96) qui est en quelque sorte la très bonne surprise de 2016 avec une médaille de bronze lors des derniers championnats du monde U23 de Cozumel.

Si cette course permet à l’équipe de France de reprendre la compétition, aucune de ces athlètes ne s’alignera sur la première série mondiale de l’année à Abu Dhabi (Cassandre Beaugrand s’est retirée dans les derniers jours). Leur prochaine échéance sera la coupe d’Europe de Quartiera, en avril prochain, sélective pour le Championnat du monde Espoirs.

Cette course de Cape Town avec ses 31 athlètes au départ est donc une autre opportunité à prendre de l’expérience sur le circuit afin de devenir une athlète permanente sur la série mondiale. Il y a toujours ce cap à franchir.

Si cette nouvelle génération est prometteuse, elle devra démontrer qu’elle pourra rapidement répondre à la nouvelle réalité sur le circuit de la WTS où une athlète comme Flora Duffy a placé la barre très haute sur deux roues. Dans les derniers mois, un travail a été fait en conséquence à la fédération.

Cape Town sera d’ailleurs un excellent test pour nos Françaises puisque les deux terreurs britanniques, Lucy Hall et Jessica Learmonth seront au départ. Moins douées en course à pied, elles ont l’habitude de partir seules lors de la natation, mais aussi à deux roues. Elles pourraient très bien poser le vélo avec plus d’une minute d’avance en T2. La question est donc de savoir, qui pourra leur résister.

La présence de ces deux athlètes permettra d’obtenir un résultat plus légitime. Le circuit de coupe (CM) du monde étant inférieur à celui de la série mondiale n’attire pas les meilleurs athlètes. Si un podium en coupe du monde reste un accomplissement important, il n’est pas le gage de réussite en série mondiale. Les CM sont reconnus pour présenter des dynamiques plus passives et avec des niveaux d’athlètes très différents.

Le combat attendu?

Face à l’invasion britannique, les meilleures coureuses devront faire de la résistance.

La Japonaise Ai Ueda étant la meilleure coureuse présente sur cette course, elle sera l’athlète à mettre en difficulté lors de la natation. Dans les autres athlètes ciblés, on retrouve aussi Rachel Klamer (NED) qui court pratiquement chez elle puisqu’elle partage sa vie avec la star sud-africaine, Richard Murray. Gagnante de sa première coupe du monde en 2016 et récente olympienne, Jolanda Annen, âgée de 24 ans est considérée comme l’une des athlètes-cadres sur cette course.

Avec l’actuelle dominance américaine, il faudra aussi surveiller Erin Dolan et ainsi que Chelsea Burns.

Contrairement à l’épreuve masculine, la densité n’est pas aussi relevée.

Le parcours.

Cape Town sera disputé sous la forme d’un sprint (750m, 20km, 5km) avec un parcours inédit. Sa natation se déroule dans le port et comporte trois virages à 90 degrés. Le parcours vélo ne comporte aucune difficulté en termes de profil, assez roulant avec plusieurs relances.


La course aura lieu ce camedi 11 février à 13h45. Aucun live vidéo ne sera offert. L’action sera uniquement retransmisse par un live timing à triathlon.org/live
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